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Courage et dignité | François Reybet-Degat | TEDxChampsElyseesSalon

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    Une jeune fille de neuf ans,
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    témoin de premier plan de l'exode
    de populations civiles,
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    fuyant l'avancée de troupes étrangères,
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    gardera toute sa vie,
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    même en temps de paix,
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    la crainte de perdre les siens.
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    Quand 25 ans plus tard,
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    son pays sera de nouveau envahi,
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    elle confectionnera pour ses enfants
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    de petits bracelets
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    portant leur nom et leur adresse,
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    dans l'éventualité
    d'une séparation forcée.
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    Cette jeune femme s'appelait Mathilde,
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    était française,
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    et vivait à Villemomble,
    à l'est de Paris, tout près d'ici.
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    Nous avons la mémoire courte.
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    Nous aussi, nous avons connu l'exil.
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    L'histoire de l'Europe est empreinte
    du vécu et de l'expérience
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    de déplacements massifs
    de populations civiles fuyant la guerre.
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    Mathilde était ma grand-mère.
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    Près de cent ans plus tard,
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    Mounzon, jeune Syrienne de 14 ans,
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    a trouvé refuge dans le camp d'Azraq,
    en Jordanie.
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    Non seulement,
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    aujourd'hui,
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    Mounzon a pu poursuivre
    avec succès ses études
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    en Jordanie,
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    mais elle est également
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    une actrice engagée de l'accès
    des réfugiés syriens à l'éducation,
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    plus particulièrement celui des filles.
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    L'abnégation dont font
    preuve les réfugiés syriens
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    à mener une existence la plus
    ordinaire possible est remarquable.
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    En tant que directeur adjoint du HCR
    pour le Moyen-Orient,
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    j'ai eu le privilège
    de découvrir le courage,
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    la résilience, et la dignité,
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    dont font preuve les réfugiés
    par rapport à l'exil.
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    Et également de découvrir
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    l'ensemble des aides
    qui leur sont apportées.
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    Si depuis 2015,
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    plus de 500 000 réfugiés syriens
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    ont [gagné] l'Europe
    par la route des Balkans,
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    la majorité
    vit toujours au Moyen-Orient.
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    4,8 millions de réfugiés syriens
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    sont enregistrés
    dans les principaux pays hôtes :
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    la Turquie, le Liban, la Jordanie,
    l'Irak et l'Égypte.
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    Aujourd'hui,
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    un habitant sur quatre au Liban
    est un réfugié syrien.
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    Ramené à l'échelle européenne,
    cela signifierait 125 millions
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    de réfugiés syriens en Europe.
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    Seuls 20% des réfugiés syriens
    résident dans des camps,
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    la majorité réside au sein
    de communautés locales.
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    Composé de préfabriqués
    organisés en damier,
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    Zaatari, en Jordanie,
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    est le plus grand camp
    de réfugiés syriens.
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    Établie en moins d'un an,
    sa population de 80 000 résidents
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    est équivalente à celle
    d'une ville comme La Rochelle.
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    Le quotidien de Zaatari
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    a tous les attributs de la vie
    d'une localité de cette taille.
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    Questions de logement,
    avec l'attribution des préfabriqués,
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    assistance aux plus démunis,
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    questions d'éducation, de santé,
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    implication des réfugiés
    dans la gestion du camp.
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    La vie du camp est une véritable ruche
    d'activité dès les premières heures.
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    Sa vie s'organise autour
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    des commerces situés sur l'artère
    principale qui traverse le camp,
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    autour des écoles,
    des structures de santé,
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    et des installations sanitaires.
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    Dans un contexte très différent,
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    les réfugiés résidant
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    au milieu des communautés locales
    font aussi face à de multiples défis.
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    Pour la majeure partie,
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    ils subviennent à leurs besoins
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    grâce à leurs propres économies,
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    mais aussi aux revenus très modestes
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    des emplois informels
    qu'ils ont réussi à trouver.
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    Notamment dans l'agriculture
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    Certains louent une ou deux pièces
    pour 100 ou 200 dollars par mois,
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    garage, établi, remise,
    que les propriétaires ont décidé de louer.
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    D'autres occupent des bâtiments
    publics désaffectés,
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    ou ont établi
    des centres communautaires.
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    Le quotidien des réfugiés syriens
    est précaire,
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    et, chaque jour,
    le devient de plus en plus.
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    70% des populations réfugiées syriennes
    au Liban et 86% en Jordanie,
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    vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
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    Les dettes contractées par les réfugiés,
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    pour subvenir à leurs besoins quotidiens,
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    s'accroissent dramatiquement.
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    Un nombre de plus en plus
    important de réfugiés
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    font aussi appel, ont recours,
    à des stratégies de survie négatives.
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    On retire les enfants des écoles
    pour les faire travailler,
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    mendicité,
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    mariage de plus en plus
    précoces des filles,
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    et prostitution.
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    Nous devons les protéger.
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    Dans les pays limitrophes de la Syrie,
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    l'aide aux réfugiés
    est organisée à plusieurs niveaux.
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    En première ligne,
    les communautés locales.
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    Le second niveau est constitué
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    des autorités nationales et municipales,
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    qui ont fait preuve d'un courage
    et d'une générosité exemplaires
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    en accueillant 4,8 millions de réfugiés.
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    Le quotidien des réfugiés est précaire,
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    et le devient de plus en plus.
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    Les réfugiés ont contracté
    de plus en plus de dettes
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    pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
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    Les pays de la région contribuent
    à un bien public global,
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    c'est-à-dire
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    une action dont la responsabilité
    doit être partagée.
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    Et il est vital
    que cette responsabilité soit partagée,
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    car elle est de l'intérêt général.
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    Malheureusement,
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    la responsabilité principale continue
    de résider avec les pays hôtes,
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    qui continuent aussi à en supporter
    la majorité des coûts.
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    Facette importante d'une répartition
    plus égale
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    de l'aide internationale
    en faveur de l'aide aux réfugiés,
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    le HCR promet la réinstallation
    d'un nombre croissant
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    de réfugiés hors de la région
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    à travers différentes voies légales,
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    la réinstallation classique,
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    visas étudiants, visas de travail,
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    et réunification familiale.
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    Comme l'a souligné
    le haut-commissaire aux réfugiés,
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    les réfugiés méritent
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    investissements et actions au pluriel,
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    et non indifférence et cruauté.
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    Accueillir et soutenir des réfugiés
    fuyant bombardements, viols,
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    et conditions de survie
    de plus en plus précaires,
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    ce n'est pas un acte de charité,
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    c'est une obligation légale
    prescrite par le droit international,
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    c'est un devoir commun de notre humanité,
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    il en est de l'intérêt général.
  • 8:10 - 8:11
    Merci.
  • 8:11 - 8:13
    (Applaudissements)
Title:
Courage et dignité | François Reybet-Degat | TEDxChampsElyseesSalon
Description:

François Reybet-Degat nous rappelle qu'accueillir les réfugiés ce n'est pas un acte de charité, c'est une obligation légale.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
08:24

French subtitles

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