Santé : l'humanité plutôt que la bureaucratie | Jos de Blok | TEDxGeneva
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0:11 - 0:14J'ai eu une vie relativement normale
jusqu'à l'âge de 20 ans. -
0:15 - 0:17J'étais un bon étudiant,
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0:17 - 0:20et j'ai étudié l'économie.
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0:20 - 0:23Et puis, j'ai fait un choix radical.
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0:25 - 0:27Je suis devenu infirmier.
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0:28 - 0:30J'avais mes ailes,
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0:31 - 0:34mais en tant qu'infirmier,
infirmier « homme », -
0:34 - 0:36j'espère que vous arrivez à voir,
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0:38 - 0:41j'ai travaillé le reste de ma vie
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0:41 - 0:42avec de nombreuses femmes,
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0:42 - 0:46j'ai trouvé que c'était très positif,
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0:46 - 0:49et de cela, j'ai beaucoup appris.
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0:50 - 0:53J'ai travaillé de nombreuses années
à l'hôpital, et après ça, -
0:53 - 0:57j'ai commencé à travailler comme infirmier
de quartier sur un secteur. -
0:58 - 1:01Et ce fut la plus belle partie
de ma vie parce que -
1:01 - 1:05j'ai appris à gérer toutes sortes
de problèmes sur le secteur. -
1:06 - 1:10Dans le village où je travaillais,
j'avais des collègues -
1:10 - 1:14et ensemble, nous résolvions
tous les problèmes que nous rencontrions. -
1:14 - 1:15Ce n'était pas une grosse organisation,
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1:15 - 1:20c'était juste une équipe d'infirmières
qui organisaient le travail elles-mêmes. -
1:20 - 1:24Nous prenions soin des patients
en phase terminale, -
1:24 - 1:26des patients avec des démences,
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1:27 - 1:29des personnes qui sortaient de l'hôpital,
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1:29 - 1:32et il y avait des activités très diverses.
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1:32 - 1:34Nous prenions également soin
de petits enfants. -
1:34 - 1:39A cette période, c'était le travail
le plus sain qu'on pouvait avoir. -
1:40 - 1:46Nous avons également construit
un système de soutien sur le secteur. -
1:46 - 1:49C'était un travail très inspirant,
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1:50 - 1:54et je l'ai beaucoup aimé jusqu'en 1993
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1:54 - 1:56où en Hollande, ce fut un grand désastre
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1:56 - 1:59parce que les politiciens décidèrent
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1:59 - 2:04que le soin de quartier
devait devenir plus professionnalisé. -
2:04 - 2:06Et par là, je veux dire que
-
2:06 - 2:11ça devait être intégré
dans une grande organisation -
2:12 - 2:14gérée par des managers
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2:14 - 2:18et organisée non pas dans la perspective
de fournir des solutions aux personnes -
2:18 - 2:21mais pour délivrer des produits.
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2:22 - 2:24Pour les infirmières,
cela ressemblait à ça : -
2:25 - 2:28au lieu de penser à aider les patients
-
2:28 - 2:32elles devaient penser : quel type
de produit est-ce que je dois délivrer ? -
2:32 - 2:34Nous avions du soin personnel,
du soin personnel extra, -
2:34 - 2:36du soin personnel spécial.
-
2:36 - 2:41Nous avions du soin de nursing,
du nursing extra, du nursing spécial. -
2:41 - 2:45Et toutes ces infirmières étaient
perturbées en pensant : -
2:45 - 2:51quel type d'activité dois-je dispenser,
et comment dois-je l'encoder ? -
2:51 - 2:53Parce qu'il y avait beaucoup de codes.
-
2:54 - 2:58Pour les patients, c'était
un désastre encore plus grand -
2:59 - 3:02parce que pour chaque tâche,
ils avaient une nouvelle personne -
3:02 - 3:05et il y avait parfois des personnes
souffrant de démence -
3:05 - 3:11qui avaient 30 à 40 personnes différentes
qui passaient chez eux chaque mois. -
3:11 - 3:12Et vous pouvez imaginer
-
3:12 - 3:17qu'à chaque fois,
il faut réexpliquer la situation -
3:17 - 3:19et dire comment
vous voulez mener votre vie. -
3:20 - 3:23Par conséquent, aussi bien
les infirmières que les patients -
3:23 - 3:27étaient très, très insatisfaits
du déroulement des choses. -
3:27 - 3:32Parallèlement, les organisations de soins
ressemblaient de plus en plus à des usines -
3:32 - 3:35et je vois cela se produire
dans de nombreux pays. -
3:35 - 3:37Donc, toutes ces choses
-
3:37 - 3:41qui s'étaient développées
dans l'industrie et les entreprises, -
3:41 - 3:43elles étaient aussi dans les organisations
-
3:43 - 3:48et on voyait que les managers prenaient
de plus en plus la main sur la profession. -
3:48 - 3:50Et donc on constatait
-
3:50 - 3:55qu'il y avait de plus en plus de niveaux
hiérarchiques dans les organisations : -
3:55 - 3:59un PDG, des directeurs, des managers,
-
3:59 - 4:03et ils oubliaient presque
qu'il y avait aussi des employés. -
4:03 - 4:06Et cela peut être organisé
très différemment -
4:06 - 4:09comme vous le voyez
sur la droite de la diapo. -
4:10 - 4:17Les conséquences furent très différentes
des prévisions des politiciens. -
4:17 - 4:21Parce qu'avec cette organisation,
ils s'attendaient -
4:21 - 4:24à ce que les coûts diminuent
et à ce que la qualité s'améliore. -
4:24 - 4:27Il y avait aussi
des incitations financières. -
4:27 - 4:31Mais c'est l'inverse qui s'est produit.
-
4:31 - 4:33La qualité a chuté terriblement
-
4:33 - 4:37car de nombreuses personnes
intervenaient chez chaque patient, -
4:37 - 4:41et les coûts ont doublé en 10 ans.
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4:41 - 4:46Donc les hypothèses
des politiciens étaient plutôt fausses. -
4:46 - 4:50Mais ce qu'on a vu, c'est que
les gens qui nous payaient -
4:50 - 4:53étaient toujours plus centrés
sur l'efficacité. -
4:53 - 4:57Par exemple, quand une infirmière
mettait 10 minutes de plus -
4:57 - 4:59pour aller chez un patient,
-
4:59 - 5:03elle devait expliquer pourquoi
à son manager. -
5:04 - 5:10En 2006, quelques amis et moi, on a pensé
qu'il était temps que ça change. -
5:10 - 5:14J'avais été directeur dans quelques
organisations pendant quelques années, -
5:14 - 5:17et j'avais vu que l'on pouvait faire
très différemment. -
5:17 - 5:22Et notre idée, c'était de changer
le système de santé en Hollande -
5:22 - 5:24et d'entamer un mouvement pour montrer
-
5:24 - 5:27que le soin aux personnes âgées
pouvait être amélioré, -
5:27 - 5:28fondé sur la confiance
-
5:28 - 5:30et sur l'auto-organisation.
-
5:31 - 5:35Ainsi, les principes selon lesquels
j'avais travaillé dans les années 80, -
5:35 - 5:40nous les avons repris comme principes
de base pour notre organisation. -
5:40 - 5:47De quatre infirmières en 2007,
on est passé à 9 000 en 2015. -
5:47 - 5:50Et cela s'est fait tout seul.
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5:50 - 5:54La première année, 2007,
c'était une sorte d'expérimentation. -
5:54 - 5:57Nous avons commencé
dans dix lieux différents -
5:57 - 5:59et à chaque fois, c'était la même chose :
-
5:59 - 6:03des infirmières développaient
leurs réseaux dans le secteur ; -
6:03 - 6:08elles se remettaient à travailler
avec les mêmes principes -
6:08 - 6:11que dans les années 80,
et en l'espace de quelques mois -
6:11 - 6:14elles avaient leurs patients
et elles couvraient leurs coûts. -
6:14 - 6:16Il n'y avait aucun problème financier.
-
6:17 - 6:19A partir de 2008,
-
6:19 - 6:22on a gagné 10 à 20 équipes par mois,
-
6:22 - 6:25et chaque fois, il se passait
la même chose. -
6:25 - 6:31Elles m'appelaient pour venir
dans une des maisons d'infirmières, -
6:31 - 6:34et on passait toute la soirée
à parler de notre profession : -
6:34 - 6:36qu'est-ce que ça signifie
d'aider les gens ? -
6:36 - 6:38Et comment peut-on le faire
selon leurs souhaits -
6:38 - 6:43sans être entravé par quelque
régulation que ce soit ? -
6:44 - 6:45Donc on faisait ça,
-
6:45 - 6:47et le lendemain soir,
-
6:47 - 6:50en général, une des infirmières
m'appelait, -
6:50 - 6:53et demandait : « Quand est-ce
qu'on peut commencer ? » -
6:53 - 6:57Et alors nous démarrions une nouvelle
équipe dans un nouveau quartier, -
6:57 - 7:01en nous centrant sur les patients
comme avant. -
7:01 - 7:07Tout cela est allé très vite,
-
7:07 - 7:12et on n'a pas eu de problème à le gérer
parce qu'elles se géraient toutes seules. -
7:12 - 7:14On avait un petit back office,
-
7:14 - 7:17et on a toujours un petit back office
de 30 personnes. -
7:18 - 7:21Ma femme et moi, on forme une sorte
d'équipe de direction, -
7:21 - 7:27mais on n'a pas de réunion,
et tout se passe bien. -
7:28 - 7:31Ma femme se réveille toujours très tôt,
vers 6 heures, -
7:31 - 7:34et là, elle me dit ce que je dois faire,
comme toute épouse, je pense, -
7:34 - 7:36le dit à son mari.
-
7:36 - 7:40C'est comme ça qu'on gère.
-
7:40 - 7:45Et comme ça, on a beaucoup de temps,
juste pour résoudre les problèmes. -
7:46 - 7:50Dans mon travail d'avant, j'avais
des réunions du matin au soir, -
7:50 - 7:54et je n'avais pas le temps
de résoudre les problèmes. -
7:54 - 7:56Donc c'est assez différent.
-
7:57 - 8:02En 2015, il n'y avait
toujours pas de management. -
8:02 - 8:05Il y a eu beaucoup de critiques
quand on a démarré. -
8:05 - 8:09Ils disaient : « Oui, c'est facile
de faire ça tant qu'on est peu nombreux. » -
8:10 - 8:11Puis ils disaient :
-
8:11 - 8:17« Attendez, peut-être que
l'année prochaine, ils vont s'effondrer -
8:17 - 8:20ou avoir de graves problèmes financiers. »
-
8:20 - 8:22Mais l'inverse s'est produit
-
8:22 - 8:27parce que les équipes
ont maîtrisé de mieux en mieux -
8:27 - 8:30et ont trouvé de nombreuses solutions
-
8:30 - 8:32aux problèmes qu'elles rencontraient.
-
8:33 - 8:36Donc ça se développait, et la connaissance
se développait dans les équipes, -
8:36 - 8:39et c'est devenu de plus en plus pérenne.
-
8:39 - 8:42On a essayé d'éviter tout type
de bureaucratie. -
8:42 - 8:45On a bâti un système informatique
-
8:45 - 8:51qui empêchait que la bureaucratie
dirige le travail des infirmières. -
8:52 - 8:54On a gardé toute la bureaucratie
à l'extérieur. -
8:54 - 8:58On a séparé le travail administratif
du professionnel -
8:59 - 9:03pour que les infirmières puissent
se centrer sur leur raison d'être, -
9:03 - 9:05c'est-à-dire prendre soin des patients,
-
9:05 - 9:09trouver des solutions pour les patients
qui ont des problèmes graves. -
9:10 - 9:15En 2015, vous pouvez le voir
si vous regardez en arrière, -
9:15 - 9:17on a, depuis qu'on a commencé,
-
9:17 - 9:19le plus grand taux de satisfaction
des clients en Hollande. -
9:19 - 9:23Et ce qui est très important
pour les décideurs politiques, -
9:23 - 9:28c'est que, au lieu que ça coûte plus cher,
ou que ça prenne plus d'heures, -
9:28 - 9:32comme on travaille avec des infirmières
mieux formées, -
9:32 - 9:35les coûts ont baissé de 40%.
-
9:36 - 9:38Ainsi hier soir,
-
9:38 - 9:43le Parlement hollandais débattait
au sujet des infirmières de quartier. -
9:43 - 9:47Et ils débattaient sur la place
de l'infirmière de quartier -
9:47 - 9:50dans le futur en Hollande.
-
9:50 - 9:53Et ils disaient que ce mouvement
devrait être étendu à toute la Hollande -
9:53 - 9:55et nous voulons soutenir cela.
-
9:55 - 9:57Tous les partis politiques
étaient d'accord là-dessus. -
9:58 - 10:03En même temps, on est devenu
le meilleur employeur de l'année -
10:03 - 10:04sur trois années consécutives.
-
10:04 - 10:06Juste en ne faisant rien.
-
10:06 - 10:08On n'a pas de service
de ressources humaines, -
10:08 - 10:09donc on ne...
-
10:09 - 10:14donc en ne faisant rien, ou en faisant
moins, on a de bien meilleurs résultats. -
10:14 - 10:17Toutes ces idées de management
-
10:17 - 10:20sur le contrôle et
la direction des personnes, -
10:20 - 10:23sont, selon moi, assez destructrices.
-
10:23 - 10:26Si vous laissez les personnes
organiser le travail elles-mêmes, -
10:26 - 10:30vous obtenez de bien meilleurs résultats
et les gens sont beaucoup plus heureux -
10:30 - 10:33parce qu'ils peuvent faire
ce qu'ils veulent. -
10:33 - 10:36Cela semble très logique,
mais c'est devenu très difficile -
10:36 - 10:39pour les gens de travailler comme ça
dans beaucoup d'endroits, -
10:39 - 10:42pareil à l'école ou dans la police.
-
10:44 - 10:47Ce n'est pas juste en Hollande
que cela s'est produit. -
10:47 - 10:51De nombreux pays ont les mêmes problèmes,
-
10:51 - 10:53et on a des questions en provenance
des États-Unis, -
10:53 - 10:58du Japon, de la Suède, de la Chine,
de la République tchèque, etc... -
10:58 - 10:59J'ai visité 30 pays,
-
10:59 - 11:03et dans chaque pays, j'ai rencontré
des infirmières avec les mêmes idées. -
11:04 - 11:05Et on commence le même mouvement.
-
11:05 - 11:08Juste quelques infirmières, ça suffit.
-
11:08 - 11:10Et vous montrez qu'on peut le faire.
-
11:10 - 11:15Et alors, les autres personnes
deviennent curieuses. -
11:15 - 11:19Et disent : « On n'aurait jamais cru que
ce serait possible dans notre système, -
11:19 - 11:22parce que chez nous,
le système est si compliqué. » -
11:22 - 11:25On a même développé une théorie là-dessus.
-
11:25 - 11:28La théorie qui intègre la simplification.
-
11:28 - 11:32Essayez de rendre les choses simples,
et non complexes. -
11:33 - 11:36Et si vous faites ça, alors,
en conséquence, -
11:36 - 11:39il est plus facile pour les personnes
de prendre leurs responsabilités, -
11:39 - 11:44et de penser à ce qui peut être fait
pour résoudre des problèmes. -
11:44 - 11:47Je pense que le soin,
c'est une affaire de confiance. -
11:47 - 11:52Je n'ai jamais rencontré d'infirmières ne
souhaitant pas faire son travail au mieux. -
11:52 - 11:54Vous pouvez faire confiance
aux infirmières. -
11:54 - 11:56C'est une question de relations véritables
-
11:56 - 12:00entre infirmières entre elles,
et entre infirmières et patients bien sûr. -
12:00 - 12:01C'est une question d'empathie.
-
12:01 - 12:05Essayez de comprendre quels sont
les soucis des personnes -
12:05 - 12:07et essayez de faire quelque chose
de positif avec ça. -
12:08 - 12:11Selon moi, nous devrions
-
12:12 - 12:15remettre une âme
au cœur des organisations, -
12:15 - 12:19et repousser la complexité à l'extérieur.
-
12:19 - 12:20Merci beaucoup.
-
12:20 - 12:22(Applaudissements)
- Title:
- Santé : l'humanité plutôt que la bureaucratie | Jos de Blok | TEDxGeneva
- Description:
-
Dans cette conférence TEDx, un infirmier présente comment il contribue à simplifier les organisations horizontales de santé. Il explique dans quelle mesure la promotion de la confiance et l'intégration de la simplification sont un enjeu beaucoup plus important pour la société que les organisations bureaucratiques et pyramidales, car elles rendent le travail quotidien davantage porteur de sens et pérenne.
Jos de Blok a reçu en 2014 la médaille Albert de la Royal Society of Art pour son travail en tant que fondateur de Buurtzorg, un modèle innovant se soins de quartier, centré sur le patient, dans le but de faciliter et de maintenir son indépendance et son autonomie.
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
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- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 12:38
eric vautier approved French subtitles for Healthcare: humanity above bureaucracy | Jos de Blok | TEDxGeneva | ||
eric vautier accepted French subtitles for Healthcare: humanity above bureaucracy | Jos de Blok | TEDxGeneva | ||
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Claire KEFALAS edited French subtitles for Healthcare: humanity above bureaucracy | Jos de Blok | TEDxGeneva | ||
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Claire KEFALAS edited French subtitles for Healthcare: humanity above bureaucracy | Jos de Blok | TEDxGeneva |