Boxer contre l'adversité | Nacho Ramos dit « le Calorro » | TEDxCuestadelBailío
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0:06 - 0:08Bonjour, je m'appelle Nacho Ramos.
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0:09 - 0:13Je suis né en 1986
à Vilafranca del Penedès, -
0:13 - 0:16un village près de Barcelone,
fils d'émigrants andalous. -
0:17 - 0:21Je suis né avec l'arthrogrypose
et je suis actuellement invalide à 88 %. -
0:22 - 0:28Depuis l'enfance, j'ai subi de multiples
opérations, de la rééducation, -
0:28 - 0:32bref, ce qui était nécessaire
pour améliorer ma mobilité -
0:33 - 0:38et rectifier les malformations
avec lesquelles je suis né. -
0:39 - 0:42J'ai eu une enfance relativement bonne
et de bons copains au collège ; -
0:42 - 0:45j'ai toujours voulu faire
la même chose que mes copains, -
0:45 - 0:50comme pouvoir jouer au football
ou mener une vie normale. -
0:51 - 0:58En 2009, mes parents se sont séparés
et je suis allé vivre -
0:58 - 1:02dans le village de ma mère, Valenzuela,
dans la province de Cordoue. -
1:03 - 1:06Nous avons commencé une nouvelle vie.
Je suis resté un an sans rien faire, -
1:06 - 1:10jusqu'au jour où en discutant
avec l'assistante sociale, -
1:10 - 1:13je découvre l'unité de jour de la FEPAMIC.
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1:13 - 1:20Je commence à faire les 75 km
pour aller du village à FEPAMIC, -
1:20 - 1:22pour assister à son unité de jour,
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1:22 - 1:28faire de la rééducation, des activités
sportives et de l'ergothérapie, -
1:28 - 1:34et j'ai commencé à travailler avec Ramón,
moniteur d'activités sportives (à gauche), -
1:35 - 1:40il avait été boxeur et utilisait beaucoup
la boxe avec les garçons de l'unité, -
1:40 - 1:43pour retrouver de la coordination
et de l'équilibre. -
1:43 - 1:44On s'est mis à travailler.
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1:44 - 1:47J'ai aussi commencé à travailler
avec mon kiné, Alberto -
1:47 - 1:50et avec Núria, mon ergothérapeute.
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1:50 - 1:53À force de faire de l'exercice,
on pouvait déjà voir des changements. -
1:53 - 1:58J'ai perdu du poids, chaque jour
je bougeais et me sentais mieux, -
1:59 - 2:03et comme j'aimais la boxe,
j'ai décidé faire de la compétition, -
2:03 - 2:09mais où faire de la boxe pour handicapés ?
Je n'avais jamais rien vu de tel. -
2:10 - 2:14Un jour ils m'ont apporté un sac de boxe,
on l'a accroché sur un espalier, -
2:14 - 2:16(photo)
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2:16 - 2:19on m'a filmé et j'ai décidé
de la publier sur Facebook. -
2:20 - 2:24Je la publie sur Facebook et la page
d'une promotrice de boxe -
2:24 - 2:26me demande la permission de la partager.
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2:26 - 2:32J'ai accepté, bien sûr, et lui ai dit
de la partager pour qu'elle soit vue. -
2:32 - 2:38Elle le fait et un journaliste
du MARCA, Nacho Labarga, la voit. -
2:38 - 2:42Il me dit : « J'aimerais raconter
ton histoire dans une interview. » -
2:42 - 2:47et grâce à cela, Leandro Iglesias,
de la chaîne laSexta me contacte. -
2:47 - 2:52Leandro me rencontre, m'interviewe,
et j'hallucine complètement ! -
2:53 - 2:57Mais mon problème est resté le même,
je ne pouvais pas faire de compétition ! -
2:57 - 3:00Mais grâce à cela,
j'ai fait mes débuts à la radio, -
3:00 - 3:01dans le programme « Segundos fuera »,
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3:01 - 3:04je gérais la section « Boxeo sin límites »
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3:04 - 3:06interviewant des gens et plus encore.
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3:06 - 3:10Un jour, je remarque qu'en France
la boxe pour personnes handicapées existe, -
3:10 - 3:14opposant des garçons en fauteuil roulant,
comme des garçons atteints de trisomie 21. -
3:14 - 3:18Pour moi ce fut absolument incroyable,
j'ai dit : « Maintenant c'est bon ! » -
3:18 - 3:23Après tous les efforts que j'ai investis
à m'entraîner, je veux concourir aussi. -
3:23 - 3:27Je suis aussi entêté parce que quand
j'étais petit, je voulais être torero. -
3:28 - 3:34Alors j'ai cherché comment y aller,
et un financement privé, -
3:34 - 3:37jusqu'à ce que je trouve
le moyen d'aller en France. -
3:37 - 3:41Mais avant d'y aller, on m'a interviewé
pour El Larguero, de la chaîne SER. -
3:41 - 3:43Je me suis dit :
« La vache, El Larguero ! » -
3:44 - 3:50Ensuite, on m'a appelé pour réaliser
un petit documentaire -
3:50 - 3:53sur mon premier voyage en France,
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3:53 - 3:57et pour expliquer pourquoi
je veux faire de la compétition, -
3:57 - 4:01et moi j'hallucinais, je la racontais
à tout ceux à qui j'étais présenté. -
4:01 - 4:04Et ensuite, on a commencé à s'entraîner
avec une personne importante, -
4:04 - 4:08Gregorio Perea, dit « Aspirina »,
boxeur professionnel à la retraite, -
4:08 - 4:12actuellement entraîneur,
et 8 fois champion amateur d'Espagne. -
4:13 - 4:16On s'est entraîné avec lui et,
en même temps, à la FEPAMIC. -
4:16 - 4:20Une boxe un peu plus professionnelle,
avec des camarades, -
4:20 - 4:24une classe de boxe plus difficile,
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4:24 - 4:26et un entraînement plus complet.
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4:27 - 4:29Là c'est la couverture du documentaire.
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4:30 - 4:32Ils m'ont dit qu'ils viendraient
avec moi en France. -
4:32 - 4:35Deux caméramans sont venus avec moi
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4:35 - 4:38et on m'a donné une caméra
pour que je m'enregistre. -
4:38 - 4:40Et ainsi on a commencé à filmer.
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4:40 - 4:44Cette année, le documentaire
est depuis peu disponible, -
4:44 - 4:48on avait commencé à filmer en 2013.
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4:48 - 4:53J'ai décide d'aller en France
mais je n'ai pas de moyens, -
4:53 - 4:57c'est compliqué, je n'ai pas de sponsor,
l'économie étant ce qu'elle est. -
4:57 - 5:01Au final, avec l'argent que j'ai obtenu
nous devions voyager en car. -
5:01 - 5:03(Rires de Nacho)
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5:03 - 5:07On est allé en camionnette à Madrid,
de là on a pris le car, -
5:07 - 5:10et on a débarqué en France.
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5:10 - 5:14Mon rêve de compétition était déjà là-bas.
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5:14 - 5:18Je fus le premier handicapé espagnol
à concourir dans un championnat officiel. -
5:18 - 5:19Ça c'était le rêve.
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5:19 - 5:22Cette année là, ils m'ont tous battu
et je suis arrivé en 4ème place, -
5:22 - 5:24mais bon, ce n'est pas grave.
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5:25 - 5:27On est rentré de France.
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5:27 - 5:32Je suis passé de ne pas pouvoir concourir,
à être le premier d'Espagne à le faire. -
5:33 - 5:36Je suis arrivé en 4ème place
mais on m'a donné le prix -
5:36 - 5:39du boxeur le plus courageux
du championnat, -
5:39 - 5:40toutes catégories comprises.
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5:41 - 5:44On m'a dit qu'avoir ce premier prix
c'était mieux que d'avoir gagné, -
5:44 - 5:49parce qu'il n'y en a qu'un par catégorie;
fauteuil roulant, trisomie 21, etc. -
5:49 - 5:50Du coup, j'étais très content.
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5:51 - 5:55J'ai continué à m'entraîner,
et grâce à la FEPAMIC, -
5:55 - 5:59j'ai eu l'occasion d'intervenir
dans des écoles pour expliquer mon cas, -
5:59 - 6:02lors de la Journée
internationale de l'handicap, -
6:02 - 6:05pour leur montrer qu'on peut réussir.
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6:05 - 6:10J'ai continué à m'entraîner avec Aspirina,
les lundis, mercredis et vendredis. -
6:10 - 6:15J'y allais une fois par semaine,
je voulais m'entraîner pour être champion. -
6:15 - 6:20J'avais concouru et désormais
mon rêve c'était d'être champion. -
6:20 - 6:23Alors j'ai commencé
à m'entraîner avec Aspirina. -
6:23 - 6:28Les mardis et jeudis à la FEPAMIC
avec Ramón, Núria y Alberto. -
6:29 - 6:34On a commencé à organiser
des présentations de boxe le soir, -
6:34 - 6:37où beaucoup de gens venait me voir.
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6:37 - 6:38Incroyable !
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6:38 - 6:42J'ai été à Séville où j'ai reçu le titre
de Champion d'honneur d'Andalousie. -
6:42 - 6:46Kiko Martínez, ancien champion
du monde, était présent. -
6:47 - 6:52M'imaginer qu'un champion du monde
me remettrait un trophée... incroyable ! -
6:55 - 7:02Dans mon village, est organisée une course
qui monte jusqu'à la colline Boyero, -
7:02 - 7:05elle a jusqu'à 18 % de dénivelé.
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7:05 - 7:07Je m'y suis inscrit.
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7:08 - 7:11On m'a dit :
« Mais tu vas arriver en dernier ! » -
7:11 - 7:14J'ai répondu : « Le dernier sera toi,
parce que tu ne vas pas la courir. » -
7:15 - 7:17J'ai réussi à terminer la course.
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7:17 - 7:21La première année, j'ai terminé
dans les milles et fait un temps correct. -
7:21 - 7:25Ce fut une belle expérience
et une fois encore, -
7:25 - 7:28j'ai constaté que si on veut on peut,
que vouloir c'est pouvoir. -
7:29 - 7:33La date du départ en France arriva,
cette année, c'était à Bourges, -
7:33 - 7:35l'année d'avant, c'était à Périgueux.
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7:35 - 7:42Cette année, on m'a donné anonymement
1000 euros et j'ai vendu des tee-shirts, -
7:42 - 7:44on a récolté assez pour partir en avion.
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7:44 - 7:47Les choses s'améliorent !
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7:47 - 7:51Faire 12 heures de bus puis combattre
le lendemain... c'est compliqué. -
7:52 - 7:56Nous sommes arrivés, j'ai combattu,
et que s'est-il passé ? Deuxième ! -
7:57 - 8:022è place, j'avais gravi une autre marche,
et l'entraînement d'Aspi paya ses fruits. -
8:02 - 8:07Après tout mes efforts, je reviens second
alors que j'y étais presque. -
8:08 - 8:12J'avais gravi une marche supplémentaire,
il ne me restait plus qu'à être premier. -
8:12 - 8:20On est rentré et le prix des jeunes
talents de Cordoue m'a appelé. -
8:20 - 8:24On me dit que je suis nominé
pour le Prix du jeune sportif 2014. -
8:24 - 8:27Le club de foot de Cordoue venait
de s'imposer en première division. -
8:27 - 8:30Je leur dit : « Vraiment ? Moi ?
Ils m'ont nominé ? » -
8:30 - 8:34« Et toi, t'es qui ? Tu serais pas
un de mes amis ? C'est une blague ? » -
8:34 - 8:39Mais non, c'était bien vrai,
j'y suis allé et on m'a remis le prix. -
8:40 - 8:41Ce fut une très belle expérience.
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8:41 - 8:46Ma soeur Marbella et mes neveux
sont venus. C'était incroyable ! -
8:46 - 8:49Petit à petit, je vois les résultats
[de mes efforts et de mon travail]. -
8:49 - 8:51Ma seconde course de la colline Boyero,
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8:51 - 8:55cette année, il y a 4 km de plus
que l'année d'avant. -
8:55 - 8:58Cette fois, je suis super
content du résultat. -
8:58 - 9:04Je me suis acharné pour arriver en haut
des 4 km en 38 minutes, j'étais très fier, -
9:04 - 9:12je me sentais très bien parce qu'avant
je pesais 82 kgs et maintenant 54,5. -
9:12 - 9:16Je me sens vraiment mieux
et j'ai complètement changé de vie. -
9:17 - 9:21Je ne pouvais rien faire et je travaille
maintenant dans le sport, vous imaginez ? -
9:21 - 9:25On a continué à travailler avec Aspi,
de plus en plus dur. -
9:25 - 9:30Les sessions du dimanche matin à courir
dans les champs, faire des séries, -
9:30 - 9:33gravir des côtes pour muscler les jambes,
des déplacements, des esquives. -
9:33 - 9:35C'était du travail.
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9:35 - 9:39Rentrer chez soi se reposer
et ne pas sortir le soir avec ses amis. -
9:39 - 9:43Jusqu'à même éteindre le portable
pour ne pas recevoir de messages. -
9:44 - 9:50Et la 3ème fois que nous allons en France,
il y a plus d'opposants que jamais, 4. -
9:50 - 9:51Super difficile !
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9:51 - 9:58Pour gagner dans un pays étranger,
il faut établir des points très clairs. -
9:59 - 10:01Des 4 combats, j'ai remporté 4 victoires.
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10:02 - 10:06En terminant le dernier combat,
j'ai enlevé mes gants, -
10:06 - 10:09mon entraîneur dit :
« Ce que t'as envoyé ! » -
10:09 - 10:11et moi : « Je te l'avais dit ! »
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10:12 - 10:15Je lui ai dit : « On va aller boire
une bière pour célébrer. » -
10:15 - 10:19Et bien, imaginez, la 3ème année
de compétition, champion ! -
10:19 - 10:23J'ai commencé par être 4ème,
puis 2ème, et enfin 1er. -
10:24 - 10:26Et ça me laisse penser
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10:26 - 10:30qu'en travaillant on y arrive,
mais il faut travailler dur. -
10:30 - 10:34Les choses ne viennent pas d'elles-mêmes,
si tu veux quelque chose, vas le chercher, -
10:34 - 10:35et travailles dur pour l'avoir.
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10:35 - 10:38Celui qui me dit qu'il ne court pas
à cause de ça ou ça, -
10:38 - 10:40ce ne sont que des excuses.
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10:40 - 10:43Tout ce qu'on se dit sans avoir essayé,
ce ne sont que des excuses. -
10:43 - 10:48Et ça c'est mon histoire.
Je suis super content. -
10:48 - 10:52Maintenant, je veux faire un triathlon,
je veux voir ce que je peux faire. -
10:52 - 10:55Je veux remettre mon titre en jeu
cette année en France. -
10:55 - 10:59Je cherche le moyen de faire venir
un français pour combattre, -
10:59 - 11:01ici à Grenade, en Espagne.
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11:01 - 11:06Et on continue à travailler dur
pour développer ce sport en Espagne, -
11:06 - 11:08et pour qu'on nous laisse concourir.
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11:08 - 11:09Merci beaucoup.
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11:09 - 11:11(Applaudissements)
- Title:
- Boxer contre l'adversité | Nacho Ramos dit « le Calorro » | TEDxCuestadelBailío
- Description:
-
Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx, utilisant le format des conférences TED mais organisé de manière indépendante. Pour en savoir plus : http://ted.com/tedx
La première fois que j'ai combattu (j'étais le premier handicapé espagnol concourant dans une compétition officielle de boxe) je suis arrivé 4ème au classement. En 2014, j'ai commencé à m'entraîner avec Gregorio Pérez, dit « Aspirina », célèbre boxeur de Cordoue à la retraite, actuellement entraîneur. En 2014, je me suis représenté et j'ai remporté la deuxième place du championnat de France. Et cette année, nous avons remporté le titre de champion de France de handi-boxe. Pour aller m'entraîner, je devais me lever à 6h30 du matin pour prendre la fourgonnette de la FEPAMIC de 7h10 qui ramasse les usagers des différents villages de la région. Il y a 75 km qui séparent mon village de la capitale, représentant pour moi 150 km et 3 heures de voyage par jour.
Je m'appelle Nacho Ramos dit « le Calorro », je suis catalan mais né de parents andalous. Je suis né à Vilafranca del Penedès en 1986. Je souffre d'une maladie rare que l'on appelle arthrogrypose, je suis invalide à 88 %.
http://tedxcuestadelbailio.com/ponente/nacho-ramos-el-calorro/ - Video Language:
- Spanish
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 11:14
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