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Le bonheur est une question de choix | Sandra Meunier | TEDxCannes

  • 0:21 - 0:24
    J’ai appris une nouvelle incroyable
    il y a peu de temps.
  • 0:25 - 0:29
    Une étude très sérieuse a démontré
  • 0:29 - 0:31
    qu’on est champions du monde.
  • 0:31 - 0:33
    Non mais vous vous rendez compte ?
  • 0:33 - 0:35
    On est champions du monde !
  • 0:35 - 0:39
    Enfin la France est
    championne du monde....
  • 0:39 - 0:41
    de pessimisme !
  • 0:42 - 0:48
    La France qui est sûrement le pays
    avec le plus d’avantages sociaux,
  • 0:48 - 0:51
    a en même temps les gens les plus tristes.
  • 0:51 - 0:53
    C’est fou ça. Non ?
  • 0:54 - 0:56
    C’est de ça dont je suis venue
    vous parler aujourd’hui.
  • 0:57 - 1:00
    On parle souvent d’inégalités sociales,
  • 1:00 - 1:04
    et moi j’ai envie de vous parler
    d’inégalité de la joie.
  • 1:05 - 1:08
    Je suis art-thérapeute,
  • 1:08 - 1:12
    et j’interviens dans les
    services de soins palliatifs
  • 1:12 - 1:14
    et de cancérologie pour adultes
  • 1:14 - 1:15
    depuis douze ans.
  • 1:16 - 1:21
    J’accompagne les personnes
    gravement malades et en fin de vie,
  • 1:21 - 1:25
    et je tente de les apaiser.
  • 1:25 - 1:26
    De leur donner de la joie.
  • 1:27 - 1:30
    Quand j’y vais, je suis une « neztoile ».
  • 1:32 - 1:36
    C’est-à-dire un personnage fantastique,
  • 1:36 - 1:38
    formé à la relation d’aide.
  • 1:39 - 1:43
    Je souffle le désir de vie,
  • 1:43 - 1:45
    et je réveille la joie.
  • 1:47 - 1:50
    Les patients
    ont des ressources incroyables.
  • 1:50 - 1:51
    Ils m’ont tout appris.
  • 1:52 - 1:54
    On croit qu’on les accompagne,
  • 1:54 - 1:59
    mais en fait,
    ce sont eux qui font tout le travail.
  • 1:59 - 2:02
    Ils m’ont appris de tels enseignements,
  • 2:02 - 2:04
    de telles vérités,
  • 2:04 - 2:08
    que j’ai envie de vous les transmettre
    joyeusement.
  • 2:09 - 2:14
    On n'est pas du tout à égalité
    dans nos ressources de vie et de joie,
  • 2:14 - 2:17
    face à la maladie et la mort.
  • 2:17 - 2:22
    Il y aurait une nature d’homme
    avec des ressources de joie,
  • 2:22 - 2:26
    et une autre nature d’homme
    qui n’aurait pas de ressources de joie.
  • 2:26 - 2:28
    Comme ceux qui voient
    le verre à moitié vide
  • 2:28 - 2:31
    et ceux qui le voient à moitié plein.
  • 2:32 - 2:34
    Je pense à cet homme
  • 2:34 - 2:37
    qui souffre d’un cancer du rectum
    en phase avancée.
  • 2:38 - 2:41
    Il est allongé sur son lit d’hôpital,
  • 2:41 - 2:42
    et ce qui est incroyable,
  • 2:42 - 2:44
    c’est qu’il pleure.
  • 2:45 - 2:50
    Mais il pleure, non de tristesse,
    mais de joie !
  • 2:50 - 2:52
    Il ne cesse de répéter :
  • 2:52 - 2:55
    « Oh, ce que je suis heureux.
  • 2:55 - 2:58
    Le bonheur c’est simple, c’est la joie. »
  • 2:58 - 3:01
    Avec la famille,
    oui, on s’est pris tous la main,
  • 3:01 - 3:03
    et on l’entoure,
  • 3:03 - 3:05
    et lui il ne cesse de répéter :
  • 3:05 - 3:08
    « Oh ce que je suis heureux.
  • 3:08 - 3:10
    Non mais ce sont des larmes de joie.
  • 3:10 - 3:11
    Je suis très heureux,
  • 3:11 - 3:14
    vous êtes tous là à mes côtés ! »
  • 3:16 - 3:18
    Non mais vous vous rendez compte.
  • 3:19 - 3:23
    En fait, au lieu de se plaindre,
  • 3:23 - 3:25
    il est dans le contentement.
  • 3:26 - 3:29
    Pour intensifier d’avantage sa joie,
  • 3:29 - 3:31
    je lui demande ses plus beaux souvenirs.
  • 3:31 - 3:34
    Et lui il chante et il rit.
  • 3:34 - 3:36
    Rien ne l’arrête.
  • 3:36 - 3:39
    Son corps est allongé,
  • 3:39 - 3:42
    mais c’est tout son Être
    qui se tient debout.
  • 3:44 - 3:46
    Sa femme me dit
    un peu plus tard dans le couloir
  • 3:46 - 3:50
    combien toute sa vie
    il a toujours été dans la joie.
  • 3:50 - 3:53
    C’est un être de joie.
    Il transforme toujours tout en positif.
  • 3:54 - 3:56
    Vous vous rendez compte.
  • 3:57 - 4:00
    Il a tenu sa joie jusqu’à sa fin de vie.
  • 4:01 - 4:05
    Est-ce que je pourrais faire de la sorte
  • 4:05 - 4:06
    pour ma fin de vie ?
  • 4:07 - 4:09
    Est-ce que j’ai les ressources ?
  • 4:10 - 4:12
    Et vous ?
  • 4:13 - 4:19
    Bon, c’est sûr que c’est un cas rare,
    ce patient de la joie qui rit autant.
  • 4:19 - 4:20
    Je n’en rencontre pas beaucoup.
  • 4:20 - 4:25
    Par contre j'en accompagne souvent
    qui éprouvent de grandes joies
  • 4:25 - 4:29
    dans la traversée de leur maladie
    même jusqu’à la fin de vie.
  • 4:29 - 4:31
    Comment ? vous allez me dire.
  • 4:31 - 4:36
    En se concentrant avant tout
    sur ce qui est essentiel en eux.
  • 4:37 - 4:40
    Sur une joie intime.
  • 4:40 - 4:41
    Intrinsèque.
  • 4:41 - 4:45
    Un état d’être plus grand que le corps.
  • 4:45 - 4:48
    Si on arrive à faire sentir
    à une personne qui souffre
  • 4:48 - 4:51
    qu’elle est bien plus
    grande que son corps,
  • 4:51 - 4:54
    on a marqué un bon point vers sa joie.
  • 4:55 - 5:01
    Je pense à cette personne
    recroquevillée en fœtus
  • 5:01 - 5:04
    que je vais voir en cancérologie
    dans sa chambre d’hôpital.
  • 5:05 - 5:06
    Il se lamente.
  • 5:06 - 5:09
    Il me dit : « Mais pourquoi moi ?
  • 5:09 - 5:10
    Pourquoi j’ai ce cancer ?
  • 5:11 - 5:13
    J’ai toujours été gentil. »
  • 5:13 - 5:17
    Alors je lui propose une phrase ressource
  • 5:17 - 5:20
    pour l’aider dans toute
    sa traversée de la maladie.
  • 5:20 - 5:26
    Il me répond :
    « Je ne mérite pas cette maladie. »
  • 5:26 - 5:31
    Alors je l’invite à se remémorer
    tous les plus beaux souvenirs de sa vie.
  • 5:31 - 5:32
    Et il me raconte.
  • 5:32 - 5:34
    Il me raconte la nature.
  • 5:34 - 5:37
    Il me parle de la mer, de la montagne.
  • 5:38 - 5:41
    Il me parle de sa Croatie chérie
    et des gens,
  • 5:41 - 5:42
    il adore les gens.
  • 5:43 - 5:46
    Après l’évocation du bonheur,
  • 5:46 - 5:48
    sa phrase se transforme.
  • 5:48 - 5:52
    Il dit : « Je suis plus que la maladie. »
  • 5:53 - 5:57
    A la fin de ma visite,
    il dit : « Ah non. J’ai mieux.
  • 5:57 - 6:01
    Mon cœur est bien plus
    grand que la maladie. »
  • 6:01 - 6:04
    Il me tend ses bras, on s’embrasse.
  • 6:05 - 6:07
    Mais vous vous rendez compte ?
  • 6:07 - 6:10
    Son point de vue
    sur ce qu’il traverse a changé
  • 6:10 - 6:12
    grâce à l’évocation du bonheur.
  • 6:13 - 6:17
    De victime, il est passé à créateur.
  • 6:17 - 6:19
    Intéressant, non ?
  • 6:21 - 6:25
    Alors pour les rendre plus heureux,
    ceux qui souffrent,
  • 6:25 - 6:28
    apprenons à réveiller notre joie
  • 6:28 - 6:30
    et transmettons-la.
  • 6:30 - 6:32
    C’est le principe de base.
  • 6:34 - 6:37
    Face à l’imminence de la mort,
  • 6:37 - 6:42
    les patients m’ont appris
    la formidable capacité de l’humain
  • 6:42 - 6:45
    à se concentrer sur le positif.
  • 6:45 - 6:47
    Sur tout ce qui est vivant.
  • 6:47 - 6:50
    Et je pense à cette personne
    que j’accompagne en ce moment
  • 6:50 - 6:51
    qui s’appelle Danielle,
  • 6:51 - 6:53
    qui a 41 ans,
  • 6:53 - 6:55
    qui est en soins palliatifs,
  • 6:55 - 6:57
    qui ne peut plus marcher,
  • 6:57 - 7:00
    qui est devenue incontinente
  • 7:00 - 7:02
    et qui se bat coûte que coûte pour vivre.
  • 7:02 - 7:04
    Elle ne cesse de me répéter :
  • 7:04 - 7:08
    « Ah, mais quand mon mari vient,
    je profite de chaque instant.
  • 7:09 - 7:11
    Que la vie est précieuse.
  • 7:11 - 7:13
    Mais je n’arrête pas de le dire
    à mes amis :
  • 7:13 - 7:16
    ‘Mais profitez de la vie
    avant qu’il ne soit trop tard.’
  • 7:16 - 7:19
    Mais pourquoi ils ne m’entendent pas ? »
  • 7:19 - 7:21
    me dit-elle souvent en pleurant.
  • 7:22 - 7:23
    Pourquoi les gens
  • 7:23 - 7:27
    ne savent pas la chance
    qu’ils ont de vivre en bonne santé.
  • 7:28 - 7:30
    Peu de choses sont graves dans la vie.
  • 7:30 - 7:34
    Mais vivez,
    vivez avant qu’il ne soit trop tard.
  • 7:36 - 7:38
    Les patients m’ont aussi appris,
  • 7:38 - 7:41
    que toute expérience, même douloureuse,
  • 7:41 - 7:43
    est source d’ouverture.
  • 7:43 - 7:47
    C’est souvent la question que je pose
    en service de cancérologie :
  • 7:47 - 7:49
    « Alors, par cette maladie,
  • 7:49 - 7:51
    quelle est donc
    la nouvelle opportunité ? »
  • 7:52 - 7:54
    « Alors là,
    je n’ai jamais vu la vie comme ça »,
  • 7:54 - 7:59
    me répond cet homme, qui se dit vide.
  • 7:59 - 8:03
    Cet homme qui est sans cheveux
    et sans énergie,
  • 8:03 - 8:05
    qui a couru toute sa vie.
  • 8:05 - 8:08
    Trente minutes, il a la réponse.
  • 8:08 - 8:10
    « Ah oui la nouvelle opportunité,
  • 8:10 - 8:12
    vivre le présent. »
  • 8:12 - 8:18
    Et je pense à tout ceux qui me disent :
    profiter plus de l’essentiel,
  • 8:18 - 8:21
    faire le tri des amis,
  • 8:21 - 8:24
    dire plus aux gens qui les aiment.
  • 8:24 - 8:27
    Faire plus de choses avec du sens.
  • 8:27 - 8:29
    Dire plus aux gens qu’on les aime.
  • 8:31 - 8:37
    En fait, on croit toujours que le bonheur
    est lié à ce qu’on possède.
  • 8:37 - 8:38
    Tandis qu’on perd tout,
  • 8:38 - 8:42
    on réalise que l’essentiel,
    il se vit dans le cœur
  • 8:42 - 8:45
    et qu’elle est là la vraie richesse.
  • 8:45 - 8:48
    Allégeons ce qui se vit.
  • 8:48 - 8:50
    Ne nions pas la souffrance,
  • 8:50 - 8:53
    mais changeons d’étage.
  • 8:53 - 8:59
    Ça me fait penser à cette petite dame
    que j’ai vue en service de cancérologie.
  • 9:00 - 9:04
    Et quand je vais la voir,
    elle se dit profondément dépressive,
  • 9:04 - 9:06
    car elle ne peut plus rien faire.
  • 9:06 - 9:08
    Je lui ai dit : « Mais ah bon,
    qu’est-ce que tu ne peux plus faire ? »
  • 9:08 - 9:12
    Alors elle me dit : « Eh bien,
    je ne peux plus faire mes courses.
  • 9:12 - 9:15
    Je ne peux plus faire de grands repas.
  • 9:15 - 9:17
    Je ne peux plus faire le ménage. »
  • 9:17 - 9:19
    Quoique là,
    je trouve ça plutôt pas mal, moi.
  • 9:20 - 9:24
    « Je ne peux plus, oui,
    inviter mes amis, faire de grands repas. »
  • 9:25 - 9:27
    Alors je lui prends la main,
  • 9:28 - 9:31
    et je lui dis : « Et ça »,
  • 9:32 - 9:35
    et je lui envoie plein d’amour.
  • 9:35 - 9:38
    Et elle m’en envoie en retour.
  • 9:38 - 9:42
    Et il y a un flux incroyable
    qui passe entre nous.
  • 9:43 - 9:45
    Et je lui dis : « Et ça,
  • 9:45 - 9:48
    Est-ce que tu peux encore ? »
  • 9:48 - 9:50
    Elle sourit, « Ah oui, oui. Je peux. »
  • 9:50 - 9:53
    Et sa fille complice aussi sourit.
  • 9:53 - 9:56
    Alors d’un seul coup, elle se met à dire
    tout ce qu’elle aime faire.
  • 9:56 - 9:58
    Elle aime regarder les gens
    qui sont beaux.
  • 9:58 - 10:01
    Les jolies filles, les jolis hommes aussi.
  • 10:01 - 10:03
    Alors je lui ai dit : « Et alors.
    Est-ce que contempler la beauté,
  • 10:03 - 10:05
    tu peux faire aussi ? »
  • 10:05 - 10:08
    Elle me dit : « Ah oui. Je peux faire. »
  • 10:08 - 10:11
    Alors je me retourne
    vers l’assemblée de patients
  • 10:11 - 10:13
    et je leur dis :
  • 10:13 - 10:17
    « Qui est-ce qui a regardé
    pousser les fleurs ces jours-ci ? »
  • 10:17 - 10:21
    Ils baissent tous la tête
    et ils disent non.
  • 10:22 - 10:27
    Et si on prenait le temps
    de regarder ce qui nous touche vraiment.
  • 10:30 - 10:35
    Je reviens vers la vieille dame
    qui se dit encore dépressive,
  • 10:35 - 10:38
    et je lui mets la main sur le cœur.
  • 10:40 - 10:43
    « Ce qui est sûr,
    c’est que tu peux toujours aimer.
  • 10:43 - 10:45
    Ça, tu peux toujours le faire.
  • 10:45 - 10:50
    Et si tu rentres dans cet espace,
    tu trouveras de la joie. »
  • 10:50 - 10:53
    Elle sourit : « Ah oui. »
  • 10:54 - 10:56
    Alors je leur dis :
  • 10:56 - 10:59
    « Et si la liberté était là ?
  • 10:59 - 11:03
    Aimer. Regarder pousser les fleurs.
  • 11:03 - 11:05
    Prendre le temps.
  • 11:05 - 11:10
    Aimer. Regarder pousser les fleurs.
  • 11:10 - 11:12
    Prendre le temps. »
  • 11:13 - 11:15
    Quand j’ai quitté la salle d’attente,
  • 11:15 - 11:19
    la petite dame, elle avait
    complètement changé d’énergie.
  • 11:19 - 11:22
    Elle avait la ressource essentielle,
  • 11:22 - 11:24
    mais le savait-elle ?
  • 11:25 - 11:29
    Et si nous pouvions changer
    de regard sur qui nous sommes
  • 11:29 - 11:32
    et sur ce que nous traversons.
  • 11:33 - 11:34
    Ce qui est sûr,
  • 11:34 - 11:36
    c’est que toutes ces histoires
    que j’ai vécues
  • 11:36 - 11:38
    m’ont totalement convaincue.
  • 11:38 - 11:42
    La joie, ça se travaille, tous les jours.
  • 11:42 - 11:44
    Oui, oui. Vraiment tous les jours !
  • 11:45 - 11:48
    On pourrait alors dégager
    plusieurs vérités essentielles.
  • 11:48 - 11:51
    Ce serait une espèce
    de grammaire du bonheur.
  • 11:52 - 11:56
    Premier temps,
    la conjugaison : le présent.
  • 11:56 - 11:58
    Le bonheur, c’est maintenant.
  • 11:58 - 11:59
    Deuxièmement.
  • 11:59 - 12:02
    Donnons du sens à ce que nous vivons.
  • 12:03 - 12:05
    Troisièmement.
  • 12:05 - 12:10
    Ayons un rêve, et réalisons-le
    avant qu’il ne soit trop tard.
  • 12:11 - 12:12
    Quatre.
  • 12:12 - 12:17
    Réalisons que le simple fait de vivre
    est déjà merveilleux
  • 12:17 - 12:20
    et mettons de la joie
    dans tout ce que nous faisons.
  • 12:20 - 12:21
    Cinq.
  • 12:21 - 12:24
    Sourions toujours plus,
    c’est toujours plus facile.
  • 12:24 - 12:26
    Six.
  • 12:26 - 12:30
    Soyons contents de ce que nous avons
    plutôt que de vouloir toujours plus.
  • 12:30 - 12:33
    Et surtout, surtout, sept.
  • 12:33 - 12:34
    Aimons,
  • 12:34 - 12:38
    et mettons-le dans toutes nos actions.
  • 12:39 - 12:41
    Peu importe le métier que l’on fait.
  • 12:41 - 12:43
    Peu importe.
  • 12:43 - 12:44
    Peu importe la vie que l’on a,
  • 12:44 - 12:46
    la réussite sociale ou non.
  • 12:47 - 12:49
    Le plus important,
  • 12:49 - 12:53
    c’est comment on réussit
    à mettre du sens dans sa vie,
  • 12:53 - 12:55
    comment on aime,
  • 12:55 - 12:58
    et comment on vit dans plus de joie.
  • 12:58 - 13:00
    Soyons des créateurs,
  • 13:00 - 13:03
    des artistes de la joie.
  • 13:03 - 13:06
    On me dit souvent
    que je fais un métier extraordinaire.
  • 13:06 - 13:08
    Mais alors non. Pas du tout.
  • 13:08 - 13:13
    Par contre, je le fais sûrement
    de manière extraordinaire.
  • 13:13 - 13:17
    Tout le monde peut faire son métier
    de manière extraordinaire.
  • 13:17 - 13:20
    C’est-à-dire avec plus de joie,
  • 13:20 - 13:22
    et avec plus de sens.
  • 13:23 - 13:28
    Arrêtons d’être des champions
    du monde du malheur.
  • 13:28 - 13:32
    N’attendons pas d’être
    sur notre lit de mort
  • 13:32 - 13:36
    pour réaliser que le bonheur,
    c’est maintenant.
  • 13:36 - 13:38
    C’est la bonne nouvelle du jour :
  • 13:38 - 13:44
    mettons nos vêtements de joie
    et rendons les autres plus heureux.
  • 13:45 - 13:47
    Si on ne peut pas changer la vie,
  • 13:47 - 13:50
    on peut changer le regard
    qu’on a sur elle.
  • 13:50 - 13:51
    Je vous remercie.
  • 13:51 - 13:58
    (Applaudissements)
Title:
Le bonheur est une question de choix | Sandra Meunier | TEDxCannes
Description:

À travers une intervention émotionnelle et inspirante, Sandra Meunier, art-thérapeute en soins palliatifs, nous questionne sur notre capacité à nous concentrer sur ce qui est positif et vivant, face à la maladie et à la fin de vie. Sans nier notre souffrance, nos expériences douloureuses peuvent également nous inspirer. Entraînons-nous à la joie tous les jours avant qu'il ne soit trop tard !

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
14:08

French subtitles

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