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- Dans notre dernier cours sur les taxes et les subventions,
nous allons jeter un regard sur les subventions
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salariales ou « aides à l’emploi »
et les comparer au salaire minimum.
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Supposons que nous voulions
augmenter le nombre
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d'emplois pour les travailleurs peu qualifies.
Nous pensons, que la valeur de ces emplois est supérieure à
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leur valeur, leur salaire, aux yeux des consommateurs.
Peut-être parce que nous croyons qu'il existe une obligation
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spéciale de réduire la pauvreté, ou parce que cette
augmentation du nombre d'emplois peu qualifiés réduirait
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les prestations d'aide sociale ou peut-être la criminalité, ou les
inégalités, ou encore que cela renforcerait la cohésion sociale
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ou peut-être pour tout un tas d'autres raisons. Si c’est
ce qui nous intéresse, alors Edmund Phelps soutient que
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l’un des meilleurs moyens de réaliser cela
passe par le biais d’une subvention salariale.
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Nous allons donc y jeter un œil. Eh bien, imaginez
que le salaire du marché commence ici, à 10,50 $,
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et voici la quantité de travail échangée à ce
salaire du marché. Notre subvention salariale est
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donnée par ce coin salarial. Appelons cela un coin
salarial de 4 $. Comme d'habitude, nous l'introduisons
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dans le graphique, qui nous indiquera le
salaire perçu par les travailleurs ainsi que le
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salaire payé par les entreprises. Notez l'effet
de la subvention salariale. Elle réduit le salaire
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payable par les entreprises afin qu'elles souhaitent embaucher
plus de travailleurs et en même temps elle augmente le salaire
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des travailleurs. Le partage de cette subvention va
comme d'habitude être déterminé par le rapport
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des élasticités de la demande et de l'offre pour les mêmes
raisons qu'une taxe sur les salaires est supportée probablement
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la plupart du temps par les travailleurs. Une subvention
salariale profitera principalement aux travailleurs ainsi que
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je l'ai tracé plus uniformément ici. Quel est maintenant
le coût d'une subvention salariale ? Eh bien la subvention
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salariale pourrait avoir un coût énorme pour les
contribuables, à savoir le coût par emploi, un coût de 4 $
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ou qui pourrait être le coût par heure
multiplié par le nombre total d'heures.
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Ainsi, le coût des subventions accordées
est indiqué par toute cette zone bleue.
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Edmund Phelps soutient que le coût
serait en fait inférieur à cause
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des économies dues à la baisse de la criminalité et des prestations
sociales et d'autres raisons du même genre. Cela en vaut donc
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peut-être la peine. Il est également intéressant de
comparer une subvention salariale avec un salaire minimum
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Nous n’avons pas encore réellement
parlé du salaire minimum et nous le ferons
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dans un prochain cours. Considérez ce cours comme
un bonus, sur lequel vous voudriez peut-être
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revenir plus tard. Mais imaginons
que nous avons un salaire minimum
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au même niveau créé par la
subvention salariale. Dans ce cas,
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un salaire minimum de, disons, 12 $. Point clé.
Il y a deux points clés concernant le salaire minimum.
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Premièrement, il ne coûte
rien à l'État, ce qui est
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pourquoi cette solution serait préférable pour les contribuables
plutôt que la subvention salariale. Elle coûte aux employeurs et
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ce que nous pouvons voir est qu’à ce salaire
minimum, la demande de travail aurait fortement
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diminué. La demande de main-d'œuvre ne serait que
Qd. Une grande différence donc entre une subvention salariale
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et un salaire minimum est que la subvention
salariale augmente la demande de
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travail. Elle augmente le nombre d'emplois peu
qualifiés. Alors que le salaire minimum
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diminue la demande de travail et
diminue le nombre d'emplois peu qualifiés.
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Cela est une des raisons pour lesquelles les économistes
ont tendance à favoriser les subventions salariales
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plutôt que les salaires minima. Nous avons actuellement
un vaste programme de subvention salariale aux
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États-Unis. On n’en parle pas autant
que le salaire minimum.
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Ce programme de subvention est appelé le Earned Income Tax Credit -
crédit d'impôt sur le revenu gagné -, et beaucoup d'économistes comme
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Edmund Phelps, lauréat du prix Nobel, soutiennent que la
meilleure façon d'aider les travailleurs peu qualifiés
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est d'augmenter le crédit d'impôt sur le revenu gagné, pour
que davantage de travailleurs puissent en profiter,
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ce, qui en fait, serait une solution
supérieure à celle d’un salaire minimum.
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- Bien, nous parlerons plus longuement
de ces questions plus tard.
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C'est suffisant pour aujourd'hui. Merci.
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