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Pythonneries - Making Of 6

  • 0:08 - 0:09
    Bonjour,
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    Il est temps de parler de retouche d’image.
    C’est un vaste sujet, on pourrait faire
  • 0:12 - 0:17
    une série de vidéos rien que sur lui, je
    n’en ferai que deux, et je vais me limiter
  • 0:17 - 0:22
    à quelques principes et méthodes sans chercher
    à être exhaustif. Je pense que vous pourrez
  • 0:22 - 0:24
    trouver des informations complémentaires
    ailleurs.
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    J’ai vu beaucoup de présentations où l’initiative
    louable d’illustrer ce dont on parlait était
  • 0:28 - 0:33
    gâchée par une exécution maladroite. Par
    exemple, il est classique de commencer un
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    cours sur la programmation en brossant un
    rapide historique où apparaît d’habitude
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    la machine à calculer conçue par Blaise
    Pascal quand il avait 19 ans. Trop souvent,
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    cela apparaît dans une présentation un peu
    comme cela. Je suis désolé, mais cela fait
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    un peu “notre visite de classe au château
    de Versailles”. Je ne serais pas choqué
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    de voir cela dans une présentation de collégiens,
    mais cela ne fait pas professionnel. Et pourtant,
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    vous le verrez souvent, en entreprise, en
    cours, ou dans des conférences.
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    Il y a plusieurs solutions possibles pour
    bien intégrer une photo à une présentation.
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    Première solution, l’image plein-écran,
    dont Garr Reynolds, par exemple, est un chaud
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    partisan. Il peut y avoir un léger problème
    avec le texte si vous en avez (ce qui n’est
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    pas obligatoire), parce que le contraste peut
    être assez mauvais. Dans ce cas, une solution
  • 1:17 - 1:23
    est de coller un rectangle, une forme, au-dessus
    du texte, de changer la couleur de remplissage
  • 1:23 - 1:29
    de cette forme à blanc ou gris clair, de
    rendre ce remplissage par exemple 50% transparent,
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    puis, en jouant sur la position respective
    des éléments sur la slide, de placer le
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    rectangle entre la photo et le texte. Point
    de détail mais qui a son importance, faites
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    en sorte que ce rectangle s’appuie au moins
    d’un côté sur les bords de la slide, un
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    rectangle perdu au milieu ne rend pas très
    bien.
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    Une autre solution, que j’aime plutôt mieux
    mais qui n’est pas toujours possible, est
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    de trouver une couleur qui contraste bien
    avec l’image. Si votre image alterne des
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    zones très claires et des zones très sombres
    sous le texte, le rectangle transparent reste
  • 1:59 - 2:00
    la solution de secours.
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    Malheureusement, il arrive que la seule image
    que l’on trouve sur un sujet soit assez
  • 2:05 - 2:07
    petite. Et dans ce cas là, quand on agrandit
    à la dimension de l’écran, les pixels
  • 2:07 - 2:12
    apparaissent. Ce problème devient vite gênant
    dès que la dimension la plus petite de votre
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    image est moins d’environ 700 pixels, et
    malheureusement j’ai déjà vu des images
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    aussi laides dans des présentations professionnelles.
    Il y a deux manières d’aborder la question,
  • 2:20 - 2:26
    dissimuler ou assumer.
    Pour dissimuler, si vous utilisez Powerpoint
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    le menu image contient à gauche quelque chose
    qui s’appelle “filtres”. Vous pouvez
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    expérimenter avec différents filtres, j’utilise
    ici par exemple celui qui s’appelle “Line
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    Drawing” en anglais, j’imagine que c’est
    “dessin au trait” en français. Il cache
  • 2:39 - 2:44
    un peu trop tout, mais on peut jouer sur la
    transparence que je fais ici passer de 25
  • 2:44 - 2:50
    à 50%. En plus, je vais jouer sur les couleurs
    et les désaturer, c’est à dire les rendre
  • 2:50 - 2:54
    plus grises pour que visuellement l’image
    recule un peu. On peut discuter le choix du
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    filtre, on aime ou on n’aime pas et je vais
    bientôt vous montrer quelque chose qui n’est
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    pas dans Powerpoint mais qui est à mon sens
    meilleur, mais ce qui est certain c’est
  • 3:01 - 3:05
    que c’est la même image, dans la même
    résolution, que précédemment, et que les
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    pixels se sont pour ainsi dire envolés.
    Si vous préférez assumer, gardez votre image
  • 3:11 - 3:15
    suffisamment petite pour que sa résolution
    soit suffisante, mais donnez lui l’apparence
  • 3:15 - 3:19
    d’une photo papier en lui ajoutant un mince
    cadre blanc et une ombre, une des options
  • 3:19 - 3:23
    standard de mise en forme des images. Petite
    touche supplémentaire, mettez votre image
  • 3:23 - 3:27
    légèrement en biais. Ceci fonctionne très
    bien si vous avez plusieurs images sur le
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    même sujet, dont aucune n’est très bonne
    mais qui se complètent relativement bien.
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    Sous réserve d’avoir une image de résolution
    suffisante (ou de tricher avec l’image),
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    le plein écran est une solution plaisante
    mais qui s’accommode mal d’autre information
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    que quelques mots. La solution la plus souple
    est probablement détourer les images, c’est
  • 3:44 - 3:47
    à dire enlever l’arrière plan pour ne
    garder que ce qui nous intéresse vraiment.
  • 3:47 - 3:53
    Là encore, le menu de mise en forme des images
    de Powerpoint dispose d’un outil, qui s’appelle
  • 3:53 - 3:59
    “remove background” ou “enlever l’arrière-plan”
    dans ma version. C’est un outil assez impressionnant,
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    par exemple je l’ai utilisé pour enlever
    le fond gris sur lequel était ce timbre.
  • 4:01 - 4:06
    Le seul ennui, c’est que comme tout ce qui
    est automatique les résultats peuvent être
  • 4:06 - 4:09
    aléatoires. Ce sera excellent quand le fond
    est bien contrasté, mais quand on commence
  • 4:09 - 4:14
    à devoir deviner les contours il y a quelques
    soucis. Par exemple, je ne suis pas parvenu
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    à obtenir mieux que cela avec la machine
    à calculer de Pascal. Vous voyez qu’il
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    y a plusieurs points où manifestement le
    logiciel n’est pas parvenu à détecter
  • 4:20 - 4:24
    clairement les contours, et montrer quelque
    chose d’aussi approximatif est gênant dans
  • 4:24 - 4:29
    une présentation. Ce résultat là, je l’ai
    obtenu à la main.
  • 4:29 - 4:33
    L’outil que j’utilise pour traiter les
    images, c’est Gimp, qui non seulement est
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    gratuit mais est un programme fantastique
    que j’ai utilisé sur Linux, sous Windows
  • 4:37 - 4:42
    et sur Mac avec le même bonheur. Il y a plein
    de livres sur Gimp, je ne vais y faire un
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    passage que très, très rapide, pour exposer
    des techniques que je trouve utile dans le
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    cadre d’images de présentation.
    Par exemple, dissimuler la pixellisation.
  • 4:50 - 4:56
    Gimp offre un plus grand choix de filtres
    que Powerpoint. Tout d’abord, on ouvre la
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    petite image, et dans le menu Image/Scale
    Image on peut la redimensionner pour que sa
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    plus petite dimension soit de l’ordre de
    750 à 800 pixels. L’image résultante n’est
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    pas belle, mais il y a dans le menu des filtres
    sous “Artistic” quelque chose que j’aime
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    beaucoup et qui s’appelle “oilify”,
    en d’autres termes “peinture à l’huile”.
  • 5:15 - 5:19
    En gros, les pixels vont se transformer en
    taches de peinture, avec un rayon variable
  • 5:19 - 5:25
    dont la valeur par défaut est 8. Je descends
    souvent à 3 quand je veux garder un certain
  • 5:25 - 5:30
    détail. Ici, j’ai conservé les paramètres
    par défaut. Dans le menu des couleurs, je
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    peux ajuster la teinte et la saturation,.
    Comme dans le cas du filtre Powerpoint, je
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    vais désaturer mon image. Je n’ai plus
    qu’à l’exporter comme fichier .jpg ou
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    .png (attention, avec les versions récentes
    de Gimp, “Sauver” écrit l’image dans
  • 5:44 - 5:48
    un format XCF que seul Gimp connait).
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    Je n’ai plus qu’à l’importer dans Powerpoint,
    ajouter mon texte, ici avec des polices de
  • 5:52 - 5:57
    caractères qui font un peu “d’époque”
    et le tour est joué.
  • 5:57 - 6:00
    Mais ce genre de transformation facile est
    juste une toute petite chose par rapport à
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    ce que je peux faire avec Gimp. Je parlais
    tout à l’heure d’enlever l’arrière-plan,
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    et il faut d’abord que je vous dise deux
    ou trois choses à propos des images et de
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    Gimp. Première chose, les images que vous
    récupérerez seront dans la vaste majorité
  • 6:13 - 6:19
    des cas des images soit .JPG (les photos,
    en général), soit .GIF (dessins et logos),
  • 6:19 - 6:25
    soit .PNG (un peu tout). Pour enlever le fond,
    il faut que le format connaisse la transparence,
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    ce que le format .JPG ignore. Beaucoup d’effets
    intéressants avec Gimp ne sont pas disponibles
  • 6:30 - 6:35
    avec le format .GIF, qui encode les couleurs
    de manière spéciale. Avec Gimp, peu importe
  • 6:35 - 6:41
    le format d’origine: il peut tout transformer.
    En revanche, vous devrez exporter votre image
  • 6:41 - 6:45
    modifiée au format .PNG quand elle sera terminée
    (et si vous sauvegardez une image en cours
  • 6:45 - 6:50
    de modification, il vaut mieux employer le
    format .XCF de Gimp).
  • 6:50 - 6:56
    Avant de commencer à travailler sur une image,
    il faut s’assurer de deux choses. D’abord,
  • 6:56 - 7:02
    dans le menu Image/Mode, que l’option RGB
    est sélectionnée. Ce ne sera pas le cas
  • 7:02 - 7:07
    si vous avez ouvert un .GIF. Cochez cette
    option, sans quoi vous verrez beaucoup d’options
  • 7:07 - 7:14
    inactives dans les menus. Ensuite, la transparence.
    Allez dans le menu “Layer” (qui veut dire
  • 7:14 - 7:18
    “Couche”, mais on emploie fréquemment
    “calque” en français) et allez voir ce
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    qui concerne la transparence. Si l’option
    “Ajouter un canal Alpha” est grisée,
  • 7:22 - 7:28
    c’est bon, votre image connaît la transparence.
    Sinon, sélectionnez cette option. Ce qui
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    est transparent apparaît dans Gimp comme
    un damier de gris.
  • 7:32 - 7:36
    Maintenant inspectons les outils. Suivant
    les versions de Gimp, certaines fenêtres
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    seront ouvertes au démarrage ou pas. Si elles
    ne le sont pas, il faut aller les sélectionner
  • 7:40 - 7:45
    dans le menu des fenêtres. La première,
    quasiment indispensable, est celle qui s’appelle
  • 7:45 - 7:48
    “Toolbox”, où boîte à outils. Ne vous
    inquiétez pas de l’impressionnante quantité
  • 7:48 - 7:51
    d’outils, personnellement j’utilise pratiquement
    toujours les mêmes, qui sont peu nombreux
  • 7:51 - 7:56
    et assez intuitifs. L’autre fenêtre s’appelle
    “layers”, ce que les Français appellent
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    plutôt “calques”. Vous le verrez bientôt,
    certaines transformations demandent à travailler
  • 8:00 - 8:03
    sur des copies multiples de l’image, que
    l’on superpose et transforme séparément.
  • 8:03 - 8:08
    Finalement, la dernière fenêtre très utile
    est celle qui s’appelle “Tool Options”,
  • 8:08 - 8:11
    “Options Outils”, qui associe à chaque
    outil de la boîte à outils des options spécifiques.
  • 8:11 - 8:16
    En général je ne touche pas trop aux options,
    mais cette fenêtre est très utile pour certains
  • 8:16 - 8:20
    outils comme la gomme, dont on est souvent
    amené à modifier la taille.
  • 8:20 - 8:24
    Pour enlever l’arrière-plan, l’outil
    de choix est le lasso. Le lasso permet de
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    cercler des parties d’une image. Pour l’utiliser,
    c’est simple. Tout d’abord, je vous recommenderais
  • 8:29 - 8:34
    de zoomer sur la partie qui vous intéresse.
    Ensuite, soit vous maintenez la souris cliquée
  • 8:34 - 8:38
    et vous suivez la courbe que vous voulez,
    soit, ce que je fais toujours, vous tracez
  • 8:38 - 8:43
    des segments de droite et ne cliquez que pour
    changer de direction. Avec une image aux contours
  • 8:43 - 8:47
    rectangulaires telle que la machine de Pascal,
    c’est l’option qui s’impose. Quand l’image
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    est presque cerclée, cliquez deux fois et
    Gimp bouclera tout seul et indiquera que la
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    partie encerclée est sélectionnée. Ce n’est
    pas elle que l’on veut enlever, mais le
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    reste. On va donc aller dans le menu ‘select’,
    cliquer sur ‘Invert’, puis couper soit
  • 9:01 - 9:06
    à partir du menu ‘edit’ soit avec les
    raccourcis clavier habituels. Quand vous en
  • 9:06 - 9:09
    êtes là, il y aura au moins des détails
    à peaufiner et, si l’image n’est pas
  • 9:09 - 9:12
    très géométriques, potentiellement encore
    un peu de pain sur la planche. Là, c’est
  • 9:12 - 9:16
    le travail de la gomme. Les options par défaut
    sont très bonnes, la seule chose que vous
  • 9:16 - 9:20
    pouvez avoir à changer est la taille, et
    vous avez intérêt à zoomer assez fort sur
  • 9:20 - 9:24
    la partie qui vous intéresse. Si vous vous
    ratez, pas de panique, on peut vraiment tout
  • 9:24 - 9:29
    annuler avec Gimp. Je me suis raté assez
    souvent ... Voilà les principes, la prochaine
  • 9:29 - 9:30
    fois un exemple pratique.
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    3
Title:
Pythonneries - Making Of 6
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09:33

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