Le Journal du Mois - Septembre 2014 [Médecins Sans Frontières]
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0:03 - 0:08(Musique très rythmée)
[Médecins sans Frontières] -
0:18 - 0:25(Musique aquatique - new age)
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0:25 - 0:28(Présidente internationale de MSF, en anglais avec ST français) Six mois après du début
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0:28 - 0:29de la pire épidémie d'Ebola de l'histoire,
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0:29 - 0:32le monde est en train de perdre la bataille pour la contenir,
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0:32 - 0:37les dirigeants mondiaux n'arrivant pas à affronter cette menace transnationale.
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0:37 - 0:41(Commentatrice) Début septembre, devant les Etats Membres des Nations Unies,
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0:41 - 0:46la présidente internationale de MSF faisait le constat de l'échec
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0:46 - 0:48de la stratégie actuelle de lutte contre Ebola.
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0:48 - 0:53Aucun acteur, y compris MSF, ne parvient à faire face à l'explosion du nombre de cas,
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0:53 - 0:56à l'infection de dizaines de travailleurs médicaux,
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0:56 - 0:59à l'effondrement du système de santé des pays touchés.
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0:59 - 1:03(Présidente MSF, doublée par la présentatrice) La plupart des Etats Membres présents ici aujourd'hui
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1:03 - 1:06ont beaucoup investi dans la réponse aux menaces biologiques.
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1:06 - 1:13Vous avez une responsabilité politique et humanitaire d'utiliser immédiatement ces capacités
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1:13 - 1:16dans les pays touchés par Ebola.
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1:16 - 1:18(Commentatrice) Sur le terrain, les équipes MSF sont débordées.
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1:18 - 1:22Depuis le début de l'épidémie, elles ont pris en charge plus de 1000 cas confirmés d'Ebola
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1:22 - 1:24dans cinq centres de traitement.
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1:24 - 1:28Chaque nouvelle structure, comme ici à Monrovia, la capitale du Libéria,
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1:28 - 1:32voit ses lits se remplir à toute vitesse.
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1:32 - 1:34(Lindis Hurum, doublée) Dans toutes les zones, tous les districts de la ville,
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1:34 - 1:38des gens tombent malades et meurent chaque jour.
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1:38 - 1:40Ils demandent de l'aide, ils ne savent pas quoi faire,
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1:40 - 1:44parce que s'ils appellent le service d'aide, personne ne viendra les prendre en charge.
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1:44 - 1:47Le système est complètement débordé et les malades sont trop nombreux.
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1:47 - 1:49La réponse est beaucoup trop faible.
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1:52 - 1:55(Commentatrice) Les médecins sans frontières constatent que les mesures coercitives
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1:56 - 1:58qui sont mises en place, telles que les quarantaines forcées,
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1:58 - 2:01ne font qu'augmenter la panique et le risque de débordements.
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2:01 - 2:05La suspension des vols internationaux est tout aussi contre-productive.
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2:05 - 2:10Elle complique l'intervention des humanitaires e fragilise des pays en crise.
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2:10 - 2:15Pour juguler l'épidémie, l'urgence n'est pas de punir ou d'isoler les pays touchés
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2:15 - 2:18mais d'augmenter le nombre de centres de traitement,
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2:18 - 2:22de déployer plus de personnel qualifié et de laboratoires mobiles
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2:22 - 2:25pour enfin reprendre le contrôle sur une épidémie inédite. (2:25)
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2:38 - 2:40Nous sommes évidemment très contents
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2:40 - 2:41de la libération de Chantal
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2:41 - 2:43ça faisait plus d'un an,
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2:43 - 2:46depuis le 11 juillet 2013 exactement,
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2:46 - 2:47qu'on était sans nouvelle.
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2:47 - 2:49Evidemment c'est un énorme soulagement
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2:49 - 2:53pour tous les collègues MSF
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2:53 - 2:57et pour l'équipe de la cellule de crise
qui était mobilisée -
2:57 - 3:01avec des gros moyens
depuis plus d'un an. -
3:01 - 3:04Chantal va relativement bien,
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3:04 - 3:10"bien" comme on peut aller "bien"
après 14 mois de captivité. -
3:10 - 3:13Elle est fatiguée, elle a maigrie,
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3:13 - 3:19les derniers jours de sa captivité
ont été éprouvants. -
3:19 - 3:23Elle a réussi à s'échapper en profitant de manoeuvres militaires
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3:23 - 3:27Trois des membres de l'équipe
qui étaient à Kamongo -
3:27 - 3:30en juillet 2013, sont toujours disparus
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3:30 - 3:32Nous pensons à nos trois collègues,
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3:32 - 3:35on maintient le dispositif de cellule de crise,
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3:35 - 3:38pour des recherches actives,
des contacts, -
3:38 - 3:43et on espère très prochainement que nos 3 collègues
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3:43 - 3:46pourront suivre les pas de Chantal
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3:46 - 3:48et retrouver la liberté.
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4:00 - 4:02Impossible de fuir
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4:02 - 4:03pendant les bombardements.
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4:03 - 4:05Impossible de rentrer chez soi
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4:05 - 4:07maintenant que les armes se sont tues.
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4:07 - 4:09Pour beaucoup d'habitants de la bande de Gaza
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4:09 - 4:11le retour au calme est relatif.
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4:11 - 4:13Toujours entassés dans des écoles
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4:13 - 4:15ou à plusieurs familles par appartement,
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4:15 - 4:18ils doivent parfois vivre sans eau courante,
ni électricité -
4:18 - 4:22Après cette guerre,
je crois qu'il n'y a plus d'espoir. -
4:22 - 4:27Quel espoir peut-on avoir après ces destructions?
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4:27 - 4:30Tous les bâtiments ont été détruits.
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4:30 - 4:33On dit que Gaza aura besoin de 20 ans
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4:33 - 4:35pour se reconstruire,
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4:35 - 4:37pour remettre toutes ses infrastructures debout.
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4:37 - 4:39Tout est détruit ici.
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4:39 - 4:44L'offensive israelienne "Bordure protectrice"
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4:44 - 4:45a fait plus de 2000 morts,
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4:45 - 4:47mais aussi des milliers de blessés.
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4:47 - 4:51Le retour au calme ne concerne pas
les structures hospitalières. -
4:51 - 4:54Les blessés les plus graves
vont avoir besoin de dizaines d'opérations, -
4:54 - 4:57les autres sont suivis pour des changements
de pansements -
4:57 - 4:59et de la physiothérapie.
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4:59 - 5:01Les séquelles psychologiques,
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5:01 - 5:02particulièrement celles des enfants,
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5:02 - 5:05devront elles aussi être prises en charge.
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5:18 - 5:21Voilà le camp de Lietchuor fin août.
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5:21 - 5:24Un lac d'où émergent les cases des réfugiés.
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5:24 - 5:28Un terrain plat, un sol argileux où l'eau stagne.
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5:28 - 5:30Les conditions étaient réunies
pour que ce camp, -
5:30 - 5:32qui abrite 36 000 réfugiés,
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5:32 - 5:34devienne invivable pendant la saison des pluies.
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5:34 - 5:36Seul espace encore sec,
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5:36 - 5:39une route qui traverse le camp.
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5:39 - 5:43Ceux qui peuvent vivre dans le camp
ont trouvé de l'espace -
5:43 - 5:44le long de la route,
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5:44 - 5:46et se sont installés là.
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5:46 - 5:48D'autres qui ne peuvent pas rester,
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5:48 - 5:51sont hébergés parmi les communautés locales.
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5:51 - 5:54Face à cette situation,
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5:54 - 5:56l'agence éthiopienne en charge des réfugiés
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5:56 - 5:59et les Nations unies ont décidé de fermer ce camp.
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5:59 - 6:02Mais pas une proposition de relogement
n'est pour l'heure satisfaisante. -
6:02 - 6:08Si le gouvernement à la possibilité
de trouver une autre zone -
6:08 - 6:11proche du camp Lietchuor,
ou ailleurs, -
6:11 - 6:13au moins pendant la saison des pluies
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6:13 - 6:15pour pouvoir y reloger tous les réfugiés,
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6:15 - 6:16ce serait un grand soulagement.
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6:16 - 6:18A la fois pour ces populations,
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6:18 - 6:20mais aussi pour le gouvernement
et les ONGs -
6:20 - 6:23qui fournissent de l'eau, des soins
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6:23 - 6:24et d'autres services aux réfugiés.
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6:24 - 6:33En attendant, les équipes MSF
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6:33 - 6:35continuent leurs activités.
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6:35 - 6:37A Lietchuor, elles sont parvenues
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6:37 - 6:40à garder les patients au sec en surélevant
les tentes de l'hôpital -
6:40 - 6:42et du centre de santé.
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6:42 - 6:44Mais les pluies,
et les mauvaises conditions d'hygiène, -
6:44 - 6:47font peser un gros risque sur la santé de la population.
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6:47 - 6:50Infections respiratoires et paludisme
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6:50 - 6:52sont les premières causes de consultations.
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6:52 - 6:55Et une épidémie d'hépatite E a été déclarée.
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7:07 - 7:11Les médecins qui travaillent dans les camps
de réfugiés, le savent, -
7:11 - 7:13les épidémies se déclenchent rapidement
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7:13 - 7:15dans ce genre de contexte.
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7:15 - 7:17Pour les éviter,
il faut généraliser une pratique -
7:17 - 7:19qui reste encore exceptionnelle:
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7:19 - 7:21organiser des campagnes de vaccination
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7:21 - 7:23en urgence.
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7:23 - 7:25Les réfugiés, partout dans le monde,
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7:25 - 7:29doivent avoir accès aux nouveaux vaccins,
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7:29 - 7:31car tous sont vulnérables.
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7:31 - 7:33Nous remarquons qu'en général,
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7:33 - 7:35leur calendrier de vaccinations
n'est pas à jour, -
7:35 - 7:37A cause de leurs déplacements.
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7:37 - 7:41Donc ils doivent vraiment avoir accès
à tous les vaccins nécessaires. -
7:45 - 7:47Les enfants, particulièrement fragiles,
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7:47 - 7:49peuvent mourir d'une simple infection respiratoire.
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7:49 - 7:52Pourtant il existe un vaccin,
le PCV, -
7:52 - 7:55qui les protège
contre l'une des principales bactéries -
7:55 - 7:57responsable de la pneumonie.
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7:57 - 7:59En juillet dernier,
en Ouganda, -
7:59 - 8:0010 000 enfants de moins de 2 ans
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8:00 - 8:02ont reçu un vaccin PCV.
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8:02 - 8:04Les bénéficiaires: les réfugiés,
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8:04 - 8:06mais aussi les communautés locales
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8:06 - 8:09affectées par ces arrivées massives.
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8:10 - 8:11Soudan du Sud en 2013,
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8:11 - 8:13Ouganda aujourd'hui,
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8:13 - 8:14et bientôt Ethiopie,
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8:14 - 8:17MSF a décidé de généraliser ses campagnes de vaccination
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8:17 - 8:20lors de déplacements de population,
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8:20 - 8:22pour protéger les plus vulnérables,
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8:22 - 8:24des maladies évitables.
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8:24 - 8:25Mais pour y arriver, il faut que
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8:25 - 8:27les obstacles qui existent aujourd'hui,
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8:27 - 8:30parmi lesquels le prix très élevé du vaccin PCV,
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8:30 - 8:32soient levés.
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8:44 - 8:47Turquie, Liban, Jordanie, Iraq,
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8:47 - 8:49l'impact de la guerre
se fait ressentir -
8:49 - 8:51au delà du territoire de la Syrie.
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8:51 - 8:54Les réfugiés portent en eux des blessures
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8:54 - 8:56physiques ou psychiques.
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8:56 - 8:58De l'autre côté des postes frontière,
les équipes MSF -
8:58 - 9:01prennent en charge ces personnes.
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9:01 - 9:05Ramda est une ville jordanienne
située à 5 km de la Syrie. -
9:05 - 9:08Dans le service de chirurgie
soutenu par MSF -
9:08 - 9:11Roukiya une jeune Syrienne de 14 ans
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9:11 - 9:14Une roquette est tombée près de là où
elle se trouvait -
9:14 - 9:18Ma mère et ma voisine
sont mortes sur le coup, -
9:18 - 9:19moi j'ai été blessée
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9:19 - 9:23et j'ai senti que je n'avais plus de jambes.
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9:23 - 9:25J'ai perdu connaissance.
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9:25 - 9:30Au chevet de Roukiya,
le docteur Alouache -
9:30 - 9:33un Irakien qui a fuit son pays
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9:33 - 9:34au début des années 90
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9:34 - 9:36pendant la guerre du Golfe.
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9:36 - 9:40Quand j'étais réfugié, je me souviens
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9:40 - 9:43que je ne pouvais pas offrir
de l'aide médicale -
9:43 - 9:46aux miens.
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9:46 - 9:49MSF est venu me voir et m'a demandé
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9:49 - 9:51d'ouvrir une clinique.
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9:51 - 9:53J'étais transporté de joie.
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9:53 - 9:54J'ai pensé que c'était pour moi l'occasion
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9:54 - 9:57de rentre un peu ce que j'avais reçu.
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9:57 - 10:00Pour rendre aux 3 millions
de personnes réfugiées -
10:00 - 10:01un visage et une voix,
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10:01 - 10:03MSF a lancé le projet:
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10:03 - 10:04"Au-delà de la guerre".
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10:04 - 10:06Une journée avec les Médecins sans Frontières
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10:06 - 10:09en Iraq, au Liban et en Jordanie,
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10:09 - 10:10pour raconter leur travail
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10:10 - 10:13et rencontrer leurs patients.
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10:13 - 10:24[Musique]
- Title:
- Le Journal du Mois - Septembre 2014 [Médecins Sans Frontières]
- Description:
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Les titres de ce mois :
Ebola - La coalition mondiale de l'inaction
RDC - Une membre de MSF libérée
Gaza - Dans les décombres
Ethiopie - Un camp transformé en lac
Pneumonie - L'urgence de vacciner
Syrie - Au delà de la guerrePour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'une des sections MSF francophones :
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- French
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