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La conversation que nous n'avons pas sur la maltraitance des enfants en ligne

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    [Cette conférence
    contient du contenu explicite.
  • 0:02 - 0:04
    Public avisé uniquement.]
  • 0:04 - 0:07
    Voici le profil Facebook
    de Nina Rodríguez.
  • 0:09 - 0:11
    Cette personne avait
    trois profils différents
  • 0:11 - 0:16
    et 890 enfants entre 8 et 13 ans
    dans ses listes d'amis.
  • 0:19 - 0:23
    Voici des extraits d'une discussion
    avec l'un de ces enfants.
  • 0:25 - 0:28
    C'est une copie exacte de la discussion.
  • 0:29 - 0:31
    Cela fait partie d'un dossier juridique.
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    Cet enfant a commencé
    à envoyer des photos privées
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    jusqu'à ce que sa famille
    s'en rende compte.
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    Le rapport de police
    et l'enquête qui en a découlé
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    les ont menés à une maison.
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    Voici la chambre de la fille.
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    Nina Rodríguez était un homme de 24 ans
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    qui faisait cela avec de nombreux enfants.
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    Micaela Ortega avait 12 ans
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    quand elle a rencontré
    sa nouvelle amie sur Facebook,
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    elle avait également 12 ans.
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    Son nom était « Rochi de River ».
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    Elle a rencontré Jonathan Luna
    qui avait 26 ans.
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    Quand ils l'ont attrapé,
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    il a confessé avoir tué la fille
    car elle a refusé de coucher avec lui.
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    Il avait quatre profils Facebook
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    et 1 700 femmes dans sa liste de contacts,
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    90% d'entre elles avaient moins de 13 ans.
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    Il y a deux types de « grooming » :
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    un adulte contacte un enfant via internet
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    et, par de la manipulation, des mensonges,
    amène l'enfant en territoire sexuel --
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    du fait de parler de sexe
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    au partage de photos privées,
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    l'enregistrement de l'enfant
    grâce à une webcam
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    ou l'arrangement
    d'une rencontre en personne.
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    Voilà ce qu'est le « grooming ».
  • 2:05 - 2:07
    Cela se produit de plus en plus.
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    La question est : qu'allons-nous faire ?
  • 2:12 - 2:15
    Car pendant ce temps-là,
    les enfants sont seuls.
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    Ils finissent de dîner,
    vont dans leur chambre,
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    ferment la porte,
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    prennent leur ordinateur,
    leur téléphone portable
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    et vont dans un bar,
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    dans une boite de nuit.
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    Réfléchissez un instant
    à ce que je viens de dire :
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    ils sont dans un endroit plein d'inconnus
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    dans un environnement désinhibé.
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    Internet a brisé les frontières physiques.
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    Quand nous sommes seul
    dans une chambre et allons en ligne,
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    nous ne sommes pas seul.
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    Il y a au moins deux raisons
    pour lesquelles nous n'en parlons pas
  • 2:58 - 3:00
    ou pas de la bonne façon.
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    Un : nous sommes certains
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    que tout ce qu'il se passe
    en ligne est « virtuel ».
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    Nous appelons cela « le monde virtuel ».
  • 3:11 - 3:13
    Si vous cherchez dans le dictionnaire,
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    quelque chose de virtuel semble exister
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    mais n'est pas réel.
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    Nous utilisons ce mot
    pour parler d'internet :
  • 3:23 - 3:25
    quelque chose qui n'est pas réel.
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    C'est le problème avec le « grooming ».
  • 3:29 - 3:31
    C'est réel.
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    Des adultes dégénérés, pervers
    utilisent internet
  • 3:35 - 3:38
    pour abuser de garçons et filles
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    et tirer avantage du fait, entre autres,
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    que les enfants et leurs parents
    pensent que ce qu'il se passe en ligne
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    ne se passe pas vraiment.
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    Il y a plusieurs années, des collègues
    et moi avons fondé une ONG
  • 3:51 - 3:53
    appelée « Argentina Cibersegura »
  • 3:53 - 3:57
    dédiée à alerter l'opinion publique
    sur la sécurité en ligne.
  • 3:59 - 4:01
    En 2013, nous avons participé
    à des réunions
  • 4:01 - 4:03
    à la chambre haute du Parlement
  • 4:03 - 4:05
    pour parler d'une loi sur le grooming.
  • 4:08 - 4:10
    Je me souviens
    que beaucoup de gens pensaient
  • 4:10 - 4:12
    que le grooming était
    strictement un précurseur
  • 4:12 - 4:16
    pour une rencontre en personne
    pour coucher avec un enfant.
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    Ils ne pensaient pas à ce qui arrivait
    aux enfants exposés
  • 4:22 - 4:25
    à une discussion sur du sexe
    avec un adulte sans le savoir
  • 4:26 - 4:30
    ou qui partageaient des photos intimes
    pensant qu'un autre enfant les verraient
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    ou, pire,
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    qui étaient exposés via leur webcam.
  • 4:35 - 4:37
    Personne ne considérait
    que c'était du viol.
  • 4:39 - 4:44
    Je suis sûr que beaucoup trouvent bizarre
    qu'une personne puisse être abusée
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    sans contact physique.
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    Nous sommes programmés pour penser ainsi.
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    Je le sais car je pensais ainsi.
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    Je n'étais qu'un mec
    de la sécurité informatique
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    jusqu'à ce que cela m'arrive.
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    Fin 2011,
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    dans une petite ville
    de la province de Buenos Aires,
  • 5:05 - 5:07
    j'ai entendu parler d'une affaire
    pour la première fois.
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    Après une conférence,
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    j'ai rencontré les parents d'une fille
    de 11 ans victime de grooming.
  • 5:18 - 5:22
    Un homme l'avait manipulée et poussée
    à se masturber devant sa webcam
  • 5:22 - 5:24
    et l'avait enregistrée.
  • 5:24 - 5:27
    La vidéo était
    sur plusieurs sites internet.
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    Ce jour-là, les parents,
    en pleurs, nous ont demandé
  • 5:32 - 5:33
    de leur donner la formule magique
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    pour supprimer ces vidéos d'internet.
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    Ça m'a brisé le cœur
    et changé à jamais
  • 5:42 - 5:45
    d'être leur dernière déception,
    de leur dire qu'il était trop tard :
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    une fois que du contenu est en ligne,
  • 5:48 - 5:50
    nous avons déjà perdu le contrôle.
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    Depuis ce jour-là, je pense à cette fille
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    se réveillant le matin,
    prenant le petit-déjeuner avec sa famille,
  • 6:01 - 6:02
    qui a vu la vidéo,
  • 6:03 - 6:09
    puis allant à l'école,
    rencontrant des gens qui l'ont vue nue,
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    arrivant à l'école, jouant avec ses amis,
    qui l'ont également vue.
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    C'était sa vie.
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    Exposée.
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    Bien sûr, personne n'a violé son corps.
  • 6:25 - 6:28
    Mais n'avait-elle pas été
    agressée sexuellement ?
  • 6:31 - 6:35
    Nous utilisons différents standards
    pour mesurer le physique et le digital.
  • 6:37 - 6:40
    Nous nous énervons
    envers les réseaux sociaux
  • 6:40 - 6:43
    parce que s'énerver contre nous
    serait plus douloureux et sincère.
  • 6:45 - 6:47
    Cela nous mène
    à la seconde raison pour laquelle
  • 6:47 - 6:49
    nous ne prêtons pas assez
    attention à ce problème.
  • 6:50 - 6:55
    Nous sommes persuadés que ces enfants
    n'ont pas besoin de notre aide,
  • 6:55 - 6:57
    qu'ils « savent tout » sur la technologie.
  • 7:00 - 7:01
    Quand j'étais enfant,
  • 7:03 - 7:06
    à un moment, mes parents m'ont laissé
    aller seul à l'école.
  • 7:07 - 7:11
    Après des années à me tenir la main
    et m'accompagner à l'école,
  • 7:12 - 7:14
    un jour, ils m'ont fait m'asseoir,
  • 7:14 - 7:16
    m'ont donné les clés de la maison
  • 7:16 - 7:20
    et ont dit : « Fais-y attention,
    ne les donne à personne,
  • 7:20 - 7:24
    suis la route que nous t'avons montrée,
    sois à la maison à l'heure prévue,
  • 7:24 - 7:27
    traverse au coin
    et regarde des deux côtés avant,
  • 7:27 - 7:31
    peu importe ce qu'il se passe,
    ne parle pas aux inconnus. »
  • 7:33 - 7:35
    Je savais tout sur la marche
  • 7:36 - 7:40
    et pourtant, il y avait un adulte
    responsable qui s'occupait de moi.
  • 7:41 - 7:43
    Savoir faire quelque chose est une chose,
  • 7:43 - 7:45
    être en sécurité en le faisant
    en est une autre.
  • 7:47 - 7:49
    Imaginez cette situation :
  • 7:49 - 7:51
    j'ai 10 ou 11 ans,
    je me réveille un matin,
  • 7:51 - 7:53
    mes parents me jettent
    les clés et disent :
  • 7:53 - 7:56
    « Seba, tu peux maintenant
    aller seul à l'école ».
  • 7:56 - 7:59
    Puis, quand je rentre en retard,
  • 8:00 - 8:03
    ils disent : « Tu dois être à la maison
    à l'heure prévue ».
  • 8:05 - 8:07
    Et deux semaines plus tard,
  • 8:07 - 8:10
    quand cela est évoqué,
    ils disent : « Tu sais quoi ?
  • 8:10 - 8:13
    Tu dois traverser au coin
    et regarder des deux côtés avant. »
  • 8:15 - 8:16
    Puis, deux ans après, ils disent :
  • 8:17 - 8:21
    « Et ne parle pas aux inconnus. »
  • 8:23 - 8:25
    Cela semble absurde, n'est-ce pas ?
  • 8:26 - 8:29
    Nous avons le même
    comportement absurde avec la technologie.
  • 8:30 - 8:32
    Nous donnons un accès complet aux enfants
  • 8:32 - 8:35
    et attendons de voir
    si un jour, tôt ou tard,
  • 8:35 - 8:37
    ils apprennent à prendre soin d'eux.
  • 8:39 - 8:41
    Savoir faire quelque chose est une chose,
  • 8:41 - 8:43
    être en sécurité en le faisant
    en est une autre.
  • 8:45 - 8:47
    Dans la même idée,
    quand je parle à des parents,
  • 8:47 - 8:53
    ils disent souvent ne pas s'intéresser
    à la technologie et aux réseaux sociaux.
  • 8:54 - 8:57
    Je leur demande toujours
    s'ils s'intéressent à leurs enfants.
  • 8:58 - 9:01
    En tant qu'adultes, s'intéresser
    ou non à la technologie
  • 9:01 - 9:03
    est la même chose que s'intéresser
    ou non à nos enfants.
  • 9:03 - 9:05
    Internet fait partie de notre vie.
  • 9:07 - 9:12
    La technologie nous force à repenser
    la relation entre adultes et enfants.
  • 9:13 - 9:16
    L'éducation a toujours été basée
    sur deux concepts fondamentaux :
  • 9:16 - 9:19
    l'expérience et le savoir.
  • 9:21 - 9:25
    Comment enseigner à nos enfants
    la sécurité en ligne
  • 9:25 - 9:28
    si nous ne savons pas comment faire ?
  • 9:28 - 9:31
    De nos jours, nous adultes
    devons guider nos enfants
  • 9:31 - 9:33
    à travers ce qui est souvent
    un territoire inconnu --
  • 9:33 - 9:35
    un territoire bien plus
    attrayant pour eux.
  • 9:38 - 9:41
    Il est impossible de trouver la réponse
  • 9:41 - 9:44
    sans faire de nouvelles choses --
    qui nous mettent mal à l'aise,
  • 9:44 - 9:46
    auxquelles nous ne sommes pas habitués.
  • 9:48 - 9:50
    Beaucoup doivent penser
    que c'est facile pour moi
  • 9:50 - 9:52
    car je suis relativement jeune.
  • 9:53 - 9:54
    C'était ainsi.
  • 9:55 - 9:57
    Auparavant.
  • 9:58 - 10:00
    Jusqu'à ce que l'année dernière,
  • 10:00 - 10:04
    je ressente le poids
    des années sur mes épaules
  • 10:05 - 10:10
    la première fois que j'ai ouvert Snapchat.
  • 10:10 - 10:13
    (Rires)
  • 10:15 - 10:17
    (Applaudissements)
  • 10:20 - 10:22
    Je ne comprenais rien !
  • 10:23 - 10:26
    Je trouvais cela superflu,
  • 10:26 - 10:29
    inutile, difficile à comprendre ;
  • 10:29 - 10:31
    cela ressemblait à un appareil photo !
  • 10:31 - 10:32
    Il n'y avait pas de menu !
  • 10:35 - 10:37
    C'était la première fois
    que j'ai ressenti le fossé
  • 10:37 - 10:40
    qui existe parfois
    entre enfants et adultes.
  • 10:42 - 10:45
    Mais c'était aussi une opportunité
    de faire ce qu'il fallait,
  • 10:45 - 10:47
    sortir de ma zone de confort, me forcer.
  • 10:49 - 10:52
    Je ne pensais pas
    un jour utiliser Snapchat
  • 10:52 - 10:55
    mais quand j'ai demandé
    à ma cousine adolescente
  • 10:55 - 10:58
    de me montrer comment l'utiliser,
  • 10:58 - 11:01
    je lui ai aussi demandé
    pourquoi elle l'utilisait.
  • 11:01 - 11:02
    Qu'y avait-il de plaisant ?
  • 11:04 - 11:05
    Nous avons eu une bonne discussion.
  • 11:06 - 11:08
    Elle m'a montré son Snapchat,
    elle m'a dit des choses,
  • 11:08 - 11:11
    nous nous sommes rapprochés,
    nous avons rigolé.
  • 11:13 - 11:14
    Aujourd'hui, je l'utilise.
  • 11:15 - 11:16
    (Rires)
  • 11:17 - 11:18
    Je ne sais pas si je l'utilise bien
  • 11:18 - 11:23
    mais le plus important
    est que je le connais et le comprends.
  • 11:24 - 11:29
    La clé était de dépasser le choc initial
  • 11:29 - 11:30
    et faire quelque chose de nouveau.
  • 11:32 - 11:33
    Quelque chose de nouveau.
  • 11:33 - 11:37
    Aujourd'hui, nous avons la chance
    de créer de nouvelles conversations.
  • 11:37 - 11:40
    Quelle est votre dernière
    application téléchargée ?
  • 11:40 - 11:43
    Quel réseau social utilisez-vous
    pour contacter vos amis ?
  • 11:43 - 11:45
    Quel type d'informations partagez-vous ?
  • 11:47 - 11:49
    Des inconnus vous ont-ils déjà abordé ?
  • 11:51 - 11:54
    Pourrions-nous avoir ces conversations
    entre enfants et adultes ?
  • 11:56 - 11:58
    Nous devons tous nous y forcer.
  • 11:58 - 12:03
    Aujourd'hui, beaucoup d'enfants
    nous écoutent.
  • 12:05 - 12:07
    Parfois, quand nous intervenons
    dans des écoles
  • 12:07 - 12:09
    ou sur des réseaux sociaux,
  • 12:09 - 12:11
    les enfants nous demandent,
    nous disent des choses
  • 12:11 - 12:16
    qu'ils n'ont pas dites
    à leurs parents ou professeurs.
  • 12:16 - 12:18
    Ils nous disent --
    ils ne nous connaissent pas.
  • 12:21 - 12:23
    Ces enfants doivent connaître
  • 12:24 - 12:26
    les risques qu'il y a
    à être seuls en ligne,
  • 12:28 - 12:30
    comment prendre soin d'eux
  • 12:30 - 12:33
    mais aussi que, fondamentalement,
    comme presque tout le reste,
  • 12:33 - 12:36
    les enfants peuvent
    apprendre des adultes.
  • 12:40 - 12:43
    La sécurité en ligne doit être
    un sujet de conversation
  • 12:43 - 12:46
    dans chaque maison
    et chaque classe du pays.
  • 12:48 - 12:52
    Un sondage cette année a montré
    que 15% des écoles ont dit
  • 12:52 - 12:55
    avoir connaissance de cas
    de grooming dans leur école.
  • 12:55 - 12:57
    Ce chiffre est en augmentation.
  • 13:00 - 13:03
    La technologie a changé
    tous les aspects de notre vie,
  • 13:03 - 13:06
    y compris les risques
    auxquels nous faisons face
  • 13:06 - 13:08
    et comment nous prenons soin des autres.
  • 13:09 - 13:12
    Le grooming nous le montre de la façon
    la plus douloureuse qu'il soit :
  • 13:13 - 13:15
    en impliquant nos enfants.
  • 13:17 - 13:19
    Allons-nous faire quelque chose
    pour empêcher cela ?
  • 13:20 - 13:24
    La solution démarre
    avec une chose aussi simple
  • 13:24 - 13:26
    que d'en parler.
  • 13:26 - 13:27
    Merci.
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    (Applaudissements)
Title:
La conversation que nous n'avons pas sur la maltraitance des enfants en ligne
Speaker:
Sebastián Bortnik
Description:

Nous devons parler aux enfants des risques auxquels ils sont confrontés en ligne, dit l'expert en sécurité informatique Sebastián Bortnik. Durant cette présentation, il discute du problème du « grooming », la prédation sexuelle en ligne des enfants par des adultes, et il présente les conversations que nous devons engager sur la technologie afin de protéger nos enfants.

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Video Language:
Spanish
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
13:40

French subtitles

Revisions