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Interview Alexandre Kimpe - Vivre Carpe Diem - Le Retour à la Source

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    On peut ressentir ce manque,
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    certains
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    peuvent ressentir ce manque.
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    Mais, pas tout le monde le ressent.
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    Certains vivent leur vie sans jamais ressentir ce manque.
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    Certaines personnes deviennent sensibles
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    et ressentent, en effet,
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    hum...
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    quelque chose qui va pas.
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    Ils savent pas quoi, mais c'est quelque chose qui va pas.
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    Est-ce que je suis à la bonne place ?
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    Qu'est-ce que je fais ici ?
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    Hum... Est-ce que tout ceci a du sens ?
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    Mes activités, mes relations, est-ce que ça a un sens ?
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    Et certaines personnes commencent à creuser,
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    et d'autres arrivent là,
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    parce qu'un évènement, euh...
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    un évènement surprise arrive dans leur vie,
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    donc, c'est souvent un évènement qui génère beaucoup
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    de souffrance,
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    une perte,
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    la perte de quelqu'un,
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    la perte, une perte matérielle,
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    hum...
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    parfois la perte,
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    d'un espoir, d'une idée,
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    d'un concept,
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    d'une croyance.
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    Et, dans cette souffrance,
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    hum... Quelqu'un peut aussi se demander
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    "mais, pourquoi ?"
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    "pourquoi moi ?", "pourquoi maintenant ?",
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    et ça crée comme une brèche !
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    Dans le... dans le quotidien, voilà.
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    On vit le quotidien
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    et
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    les choses
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    les choses coulent,
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    voilà
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    et puis tout
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    à coup, pam... Une bombe !
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    Une bombe !
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    Je suis gravement malade, par exemple. Ou,
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    j'ai perdu toutes mes finances, boum et quoi
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    maintenant ?
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    Et, quelque part,
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    on devient, dans ces instants-là, on devient
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    vulnérable.
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    On devient, on sent vraiment l'impuissance de...
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    de ce qu'on peut appeler l'égo ou du personnage, de l'individu.
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    Du moi, du je, on sent l'impuissance
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    et on sent aussi,
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    euh...
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    qu'on a pas le contrôle.
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    On a pas le contrôle !
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    Dans ces moments-là, la vie nous montre,
    ppttt...
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    Ok.
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    Donc, oui.
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    Alors qu'est-ce qu'on manque ?
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    C'est quoi le manque ?
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    Est-ce qu'on a réellement un manque ?
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    Est-ce qu'on a réellement un manque ?
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    J'ai l'impression que tout le monde,
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    chaque... chaque humain,
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    a comme
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    tout au fond de lui,
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    un...
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    un vide !
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    Un vide qui mène,
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    vers l'absence de moi.
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    L'absence du personnage.
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    L'absence du "je"
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    L'absence de soi.
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    Mais, l'individu n'ose tout simplement pas
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    regarder ce vide, c'est trop effrayant.
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    Alors,
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    hum... On essaye de le combler.
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    On essaye de le combler
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    avec une identité,
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    avec des activités, tel travail,
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    on essaye de trouver,
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    de la satisfaction,
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    dans,
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    dans tout ce qui fait, notre vie !
  • 4:18 - 4:19
    Dans nos relations,
  • 4:20 - 4:21
    dans nos possessions,
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    mais même quand on a la femme idéale,
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    quand on a la voiture idéale,
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    quand on a le travail idéal,
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    très vite,
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    hein, au moment où,
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    on atteint cette sorte d'impression de perfection,
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    et maintenant j'ai tout.
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    Et, puis très peu après,
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    ppttt... Clac, c'est pas assez !
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    Une insatisfaction revient.
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    Et donc,
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    cette insatisfaction nous fait parfois poser la question,
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    mais alors, si rien de tout ceci, peut me rendre heureux,
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    peut me satisfaire, peut me combler,
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    qu'est-ce qui peut m'amener à la plénitude
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    authentique ?
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    Qu'est-ce qui peut m'amener à ça ?
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    Pour ça, il faut vouloir regarder,
  • 5:24 - 5:24
    en soi !
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    Il faut vouloir
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    s'arrêter.
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    Il faut vouloir
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    s'approcher.
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    Parfois d'une façon abrupte,
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    parfois petit à petit,
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    graduellement,
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    de
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    de cette
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    porte que nous avons en nous.
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    Ou, j'ai envie de dire plutôt, la porte que nous sommes.
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    Nous sommes cette porte.
  • 5:55 - 5:56
    Hum...
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    Alors, voilà c'est là que nait
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    le chercheur
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    spirituel.
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    C'est là que
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    malgré nos relations,
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    malgré
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    nos possessions,
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    malgré tout ce que nous
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    semblons posséder,
  • 6:16 - 6:17
    euh...
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    on...
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    on va à la recherche d'autre chose.
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    Le chercheur ne sait pas quoi !
  • 6:22 - 6:24
    Il ne sait pas ce que c'est.
  • 6:24 - 6:26
    Il ne peut pas le savoir, c'est impossible.
  • 6:26 - 6:29
    Mais, il sait qu'il cherche quelque chose.
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    Et, c'est un peu un mystère.
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    On appelle ça,
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    tu sais, tu le sais bien,
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    on appelle ça Dieu !
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    La conscience, le soi ou mon être véritable.
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    En tout cas quelque chose qui va nous...
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    nous sauver !
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    (Alex pouffe de rire)
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    Quelque chose qui va nous tirer hors de ce merdier.
  • 6:54 - 6:56
    Ah ah ah
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    Donc, vraiment...
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    Ppttt... Euh... Quelque chose qui va nous
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    sortir de...
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    de la souffrance,
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    voilà. On va le mettre...
  • 7:05 - 7:06
    On va le faire, on va le
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    prononcer ainsi. Quelque chose qui va nous délivrer,
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    de... de notre souffrance.
  • 7:15 - 7:16
    Ppttt...
  • 7:18 - 7:36
    ... musique ...
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    Non, non...
  • 7:38 - 7:38
    Euh...
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    La réelle souffrance, c'est la souffrance d'être séparé !
  • 7:43 - 7:44
    Ça c'est la...
  • 7:44 - 7:46
    la plus
  • 7:46 - 7:47
    puissante,
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    des souffrances, la...
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    Cette impression d'être séparé, d'être un être séparé,
  • 7:55 - 7:57
    de ne pas être
  • 7:57 - 7:58
    un !
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    Ça c'est la plus grande souffrance.
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    S'approcher
  • 8:05 - 8:06
    pour l'individu
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    qui est une illusion,
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    qui est une imagination,
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    une imagination dans laquelle nous investissons,
  • 8:14 - 8:15
    à chaque instant.
  • 8:15 - 8:16
    Je,
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    je,
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    je vis,
  • 8:18 - 8:19
    j'aime,
  • 8:19 - 8:20
    je dors,
  • 8:20 - 8:21
    je travaille,
  • 8:22 - 8:25
    je suis même propriétaire d'un corps, apparemment,
  • 8:25 - 8:25
    voilà.
  • 8:26 - 8:27
    Hum...
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    A chaque instant on investit là-dedans et ça demande
  • 8:31 - 8:33
    énormément d'énergie.
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    Qu'on le sache ou pas.
  • 8:35 - 8:37
    Ca demande énormément d'énergie.
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    L'un n'a pas besoin d'énergie, l'un est,
  • 8:41 - 8:42
    tout simplement.
  • 8:44 - 8:45
    Euh...
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    S'approcher de l'un,
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    peut sembler
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    être
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    très effrayant.
  • 8:55 - 8:56
    Parce que l'individu
  • 8:57 - 8:58
    croit qu'il va mourir.
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    Et, c'est vrai, il va mourir.
  • 9:03 - 9:03
    Hum...
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    Mais le corps ne va pas s'effondrer.
  • 9:08 - 9:09
    Le corps ne va pas s'effondrer.
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    L'individu s'est totalement installé dans le corps,
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    il a pris ça comme refuge.
  • 9:16 - 9:16
    Hum...
  • 9:18 - 9:21
    Comme son refuge de préférence, donc,
  • 9:21 - 9:22
    le corps et le monde,
  • 9:22 - 9:25
    c'est le refuge de l'individu.
  • 9:26 - 9:27
    Hum...
  • 9:27 - 9:30
    Et donc si l'individu ou le personnage,
  • 9:30 - 9:31
    disparaît,
  • 9:31 - 9:33
    c'est pas pour ça que le corps s'effondre.
  • 9:35 - 9:38
    Mais, donc il y a cette peur de la mort,
  • 9:38 - 9:39
    que si,
  • 9:40 - 9:42
    le personnage s'efface, se dissout,
  • 9:43 - 9:46
    tout simplement, disparait dans le vide,
  • 9:48 - 9:51
    il y a cette peur de "je vais mourir" !
  • 9:51 - 9:52
    Je vais mourir. Et...
  • 9:53 - 9:54
    Et donc,
  • 9:54 - 9:55
    c'est presque,
  • 9:56 - 9:56
    "non" !
  • 9:57 - 9:59
    C'est totalement impossible
  • 9:59 - 10:01
    pour l'individu
  • 10:02 - 10:04
    de faire ce saut.
  • 10:05 - 10:09
    Donc, ce n'est pas l'individu qui entre dans le vide.
  • 10:09 - 10:10
    L'éveil...
  • 10:11 - 10:14
    L'éveil, c'est la disparition du personnage.
  • 10:16 - 10:16
    Le personnage
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    disparaît totalement.
  • 10:20 - 10:21
    Voilà ! Parti !
  • 10:25 - 10:27
    Et c'est extrêmement important
  • 10:28 - 10:30
    à... euh...
  • 10:30 - 10:32
    Ppttt... cette idée là
  • 10:32 - 10:35
    est extrêmement importante à apprivoiser.
  • 10:35 - 10:36
    Il faut
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    faut jouer avec,
  • 10:37 - 10:38
    faut méditer dessus.
  • 10:39 - 10:40
    Euh...
  • 10:41 - 10:42
    Personne ne s'éveille.
  • 10:43 - 10:43
    L'éveil,
  • 10:44 - 10:45
    c'est la
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    dissolution
  • 10:48 - 10:49
    du personnage,
  • 10:50 - 10:52
    qui est une illusion.
  • 10:52 - 10:53
    Qui est rêvé !
  • 10:53 - 10:55
    C'est un rêve, qui, piouuu...
  • 10:55 - 10:55
    qui disparaît.
  • 10:56 - 10:59
    Alors ce qui apparaît, ce qui semble apparaître,
  • 10:59 - 11:00
    c'était quelque chose
  • 11:00 - 11:01
    qui était toujours là,
  • 11:01 - 11:03
    toujours, toujours, toujours.
  • 11:03 - 11:06
    Et c'est ce que nous étions et ce que nous sommes.
  • 11:07 - 11:08
    C'est ce que nous étions pendant tout ce temps,
  • 11:08 - 11:10
    et ce que nous sommes maintenant.
  • 11:11 - 11:12
    Euh...
  • 11:13 - 11:14
    Cette...
  • 11:15 - 11:17
    Ce mystère.
  • 11:17 - 11:18
    Ce mystère, tout simplement.
  • 11:19 - 11:21
    Ce mystère pour lequel,
  • 11:21 - 11:23
    je n'ai pas beaucoup de mots.
  • 11:27 - 11:30
    Et je ne dis pas que c'est notre être véritable.
  • 11:30 - 11:32
    Ce mystère englobe vraiment tout.
  • 11:32 - 11:34
    Donc, y a pas quelque chose qui n'est pas ... musique ...
  • 11:35 - 11:38
    ce mystère, ce mystère englobe vraiment tout ! Tout ! ... musique ...
  • 11:38 - 11:53
    ... musique ...
  • 11:53 - 11:55
    "Je" ne doit pas disparaître,
  • 11:55 - 11:58
    parce qu'il n'est jamais apparu !
  • 11:59 - 12:01
    Donc, ce n'est pas une obligation.
  • 12:02 - 12:04
    Hum... L'existence,
  • 12:04 - 12:05
    non, plutôt la vie,
  • 12:07 - 12:11
    peut avoir ce rêve d'être quelqu'un d'unique,
  • 12:12 - 12:13
    d'être un individu.
  • 12:14 - 12:15
    La liberté est totale.
  • 12:16 - 12:16
    Hum...
  • 12:18 - 12:19
    Donc, c'est une...
  • 12:20 - 12:22
    c'est une option.
  • 12:25 - 12:28
    C'est une option de se libérer
  • 12:28 - 12:29
    de...
  • 12:29 - 12:30
    de ce rêve.
  • 12:30 - 12:31
    Ça c'est très important.
  • 12:32 - 12:33
    Euh...
  • 12:35 - 12:37
    C'est pas une obligation, en tout cas.
  • 12:38 - 12:38
    Mais,
  • 12:40 - 12:41
    je n'aime pas beaucoup le mot destin parce que
  • 12:41 - 12:44
    ça implique une sorte d'évolution dans le temps,
  • 12:44 - 12:46
    mais, je vais quand même...
  • 12:46 - 12:48
    C'est notre destin à tous,
  • 12:49 - 12:50
    de nous éveiller.
  • 12:50 - 12:52
    L'entièreté s'éveille, c'est tout.
  • 12:53 - 12:54
    La seule raison d'être
  • 12:54 - 12:56
    de ce rêve,
  • 12:56 - 12:57
    c'est de s'en éveiller,
  • 12:57 - 12:57
    c'est tout !
  • 12:59 - 13:01
    C'est là, où on arrive à...
  • 13:08 - 13:11
    à la limite, à la frontière de ce qu'on peut exprimer,
  • 13:11 - 13:13
    mais en quelque sorte,
  • 13:13 - 13:15
    c'est la vie, l'amour,
  • 13:15 - 13:19
    elle-même qui a produit ce rêve
  • 13:19 - 13:21
    pour pouvoir s'en éveiller.
  • 13:21 - 13:22
    (Rires d'Alex)
  • 13:24 - 13:25
    C'est le seul,
  • 13:26 - 13:29
    c'est le seul sens du rêve.
  • 13:29 - 13:31
    c'est de s'en éveiller, c'est tout.
  • 13:31 - 13:32
    C'est vraiment, tout.
  • 13:33 - 13:33
    Euh...
  • 13:34 - 13:37
    Le sens de la vie ?
  • 13:37 - 13:38
    C'est la vie !
  • 13:38 - 13:40
    Le sens du rêve ?
  • 13:40 - 13:41
    C'est de s'en éveiller !
  • 13:42 - 13:44
    Et, de pour ainsi dire, naître à la vie,
  • 13:44 - 13:47
    naître à la vie, c'est disparaître du rêve.
  • 13:47 - 13:48
    Et donc,
  • 13:48 - 13:49
    il n'y a pas quelqu'un.
  • 13:50 - 13:52
    Naître à la vie c'est juste,
  • 13:52 - 13:53
    la vie est !
  • 13:54 - 13:57
    La vie est, donc, il y a plus cette contraction,
  • 13:58 - 14:00
    hum... cette croyance,
  • 14:00 - 14:04
    ou cette contraction énergétique de croire,
  • 14:05 - 14:07
    "je suis quelqu'un", et,
  • 14:07 - 14:08
    et tout de suite on a peur.
  • 14:08 - 14:10
    Il y a tout de suite, cette peur,
  • 14:10 - 14:11
    de...
  • 14:11 - 14:12
    parce qu'il y a cette séparation,
  • 14:12 - 14:15
    un tout petit être dans un monde immense.
  • 14:16 - 14:17
    Ppttt...
  • 14:17 - 14:18
    Bien sûr, qu'il y a la peur,
  • 14:18 - 14:22
    bien sûr, qu'il y a toutes les névroses qui remontent.
  • 14:22 - 14:23
    Bien sûr qu'on fait la guerre,
  • 14:24 - 14:25
    parce qu'on a peur !
  • 14:27 - 14:30
    Donc, l'égo n'existe pas.
  • 14:31 - 14:32
    C'est une illusion.
  • 14:32 - 14:33
    Le propre d'une illusion,
  • 14:33 - 14:35
    c'est qu'elle est illusoire.
  • 14:36 - 14:37
    C'est comme de la fumée de cigarette,
  • 14:37 - 14:38
    pffffttt...
  • 14:38 - 14:40
    Pffffttt... C'est rien !
  • 14:40 - 14:42
    Donc, en vérité,
  • 14:42 - 14:43
    qu'est-ce qui se passe ?
  • 14:44 - 14:47
    C'est la conscience,
  • 14:49 - 14:49
    hein ?
  • 14:50 - 14:52
    La conscience qui a projeté
  • 14:53 - 14:55
    en quelque sorte, la conscience qui a projeté,
  • 14:55 - 14:57
    un rêve au sein
  • 14:58 - 14:59
    d'elle-même,
  • 14:59 - 15:01
    et qui désire s'en...
  • 15:02 - 15:03
    s'en réveiller !
  • 15:04 - 15:04
    C'est ça,
  • 15:05 - 15:07
    la véritable recherche.
  • 15:08 - 15:08
    Donc,
  • 15:09 - 15:11
    ce n'est pas trouver quelque chose.
  • 15:12 - 15:14
    L'égo, le chercheur-égo,
  • 15:14 - 15:16
    l'égo-chercheur,
  • 15:16 - 15:16
    naturellement,
  • 15:16 - 15:18
    comme n'importe quoi,
  • 15:18 - 15:19
    du fric,
  • 15:19 - 15:19
    l'éveil
  • 15:19 - 15:21
    n'importe quoi...
  • 15:21 - 15:22
    Euh...
  • 15:23 - 15:26
    Mais, trouver réellement,
  • 15:27 - 15:28
    c'est
  • 15:28 - 15:30
    cette sorte d'attention
  • 15:31 - 15:32
    qui part
  • 15:33 - 15:34
    vers l'extérieur
  • 15:37 - 15:39
    et qui revient tout simplement,
  • 15:39 - 15:40
    qui revient, qui revient,
  • 15:41 - 15:41
    et qui...
  • 15:41 - 15:43
    pour... qui retombe,
  • 15:43 - 15:44
    pschouuu...
  • 15:45 - 15:46
    dans sa source.
  • 15:47 - 15:48
    Cette attention
  • 15:49 - 15:50
    tombe.
  • 15:51 - 15:52
    Voilà, se fond...
  • 15:54 - 15:54
    dans...
  • 15:55 - 15:56
    dans...
  • 15:59 - 16:03
    Voilà ! Ah ah ! Cette attention, cette conscience se fond dans...
  • 16:03 - 16:05
    dans ce qu'elle a toujours été.
  • 16:07 - 16:11
    La conscience doit simplement sortir de son rêve
  • 16:11 - 16:12
    de projection.
  • 16:12 - 16:12
    Donc,
  • 16:14 - 16:15
    la c... euh...
  • 16:16 - 16:19
    hum... ppttt... l'attachement à la projection
  • 16:20 - 16:24
    crée, euh... densifie, densifie le rêve.
  • 16:24 - 16:27
    Et, ce qui n'est qu'un simple mouvement de conscience
  • 16:27 - 16:28
    une simple
  • 16:28 - 16:29
    vibration,
  • 16:29 - 16:30
    totalement innocente,
  • 16:30 - 16:31
    spontanée et naturelle, devient
  • 16:31 - 16:34
    quelque chose d'extrêmement concret
  • 16:34 - 16:35
    et à distance.
  • 16:36 - 16:38
    Quelque chose de très dense,
  • 16:39 - 16:40
    et
  • 16:40 - 16:41
    ppttt...
  • 16:42 - 16:43
    Et donc,
  • 16:44 - 16:44
    le monde,
  • 16:44 - 16:46
    là, le monde est créé
  • 16:46 - 16:48
    le monde est en quelque sorte créé.
  • 16:48 - 16:51
    Et, il semble tellement réel que,
  • 16:53 - 16:54
    à l'infini le chercheur,
  • 16:54 - 16:57
    va chercher des maîtres, des techniques,
  • 16:57 - 16:58
    des méditations,
  • 16:59 - 17:00
    euh... des livres.
  • 17:01 - 17:03
    Et, et c'est pas faux.
  • 17:03 - 17:04
    c'est pas du tout faux de faire ça,
  • 17:04 - 17:05
    parce que,
  • 17:05 - 17:06
    au cœur
  • 17:08 - 17:09
    de...
  • 17:09 - 17:11
    de ce que nous appelons la matière
  • 17:12 - 17:14
    de cet univers densifié,
  • 17:14 - 17:18
    qui est en... en vérité, un mystère total.
  • 17:19 - 17:20
    Au cœur
  • 17:21 - 17:21
    de...
  • 17:21 - 17:22
    de chaque cellule
  • 17:23 - 17:24
    se trouve
  • 17:24 - 17:26
    simplement cette
  • 17:27 - 17:29
    rayonnance, cette êtreté,
  • 17:29 - 17:30
    innocente.
  • 17:31 - 17:33
    Et au cœur de cette êtreté innocente,
  • 17:34 - 17:36
    se trouve l'Absolu.
  • 17:36 - 17:37
    L'Absolu est ici !
  • 17:38 - 17:40
    il est au cœur de chaque cellule.
  • 17:40 - 17:41
    Ce n'est pas un pays lointain,
  • 17:41 - 17:43
    qu'on peut atteindre.
  • 17:44 - 17:45
    C'est ici,
  • 17:45 - 17:47
    c'est ça la... C'est ça...
  • 17:47 - 17:48
    la... la réalisation !
  • 17:48 - 17:50
    C'est... C'est ça le tour complet.
  • 17:51 - 17:52
    C'est revenir au point de départ,
  • 17:53 - 17:55
    et voir que rien n'a changé.
  • 18:00 - 18:01
    Voilà !
  • 18:02 - 18:04
    Y a simplement - ah ah - y a simplement...
  • 18:04 - 18:06
    Y a personne. Y a...
  • 18:06 - 18:07
    personne qui le voit.
  • 18:08 - 18:08
    C'est juste...
  • 18:10 - 18:11
    Je ne sais pas ce que c'est ?
  • 18:11 - 18:12
    Je ne le sais vraiment pas !
  • 18:13 - 18:15
    Je ne sais pas ce que c'est.
  • 18:19 - 18:23
    Et c'est ce que j'ai envie de donner
  • 18:23 - 18:24
    comme message,
  • 18:26 - 18:27
    c'est de ne pas savoir !
  • 18:27 - 18:29
    Ne pas s'encombrer l'esprit,
  • 18:30 - 18:31
    de revenir,
  • 18:32 - 18:34
    vers la simplicité.
  • 18:37 - 18:38
    Tout.
  • 18:40 - 18:40
    D'accord,
  • 18:40 - 18:42
    à un moment donné peut-être qu'il y a beaucoup
  • 18:42 - 18:44
    de livres, qu'il y a beaucoup d'enseignants,
  • 18:45 - 18:46
    qu'il y a beaucoup de recherche,
  • 18:46 - 18:47
    beaucoup d'outils,
  • 18:47 - 18:50
    mais, ça peut devenir un obstacle.
  • 18:52 - 18:53
    Pppouu...
  • 18:54 - 18:56
    Alors, revenir vers la...
  • 18:56 - 18:57
    la respiration,
  • 18:57 - 18:59
    peut révéler,
  • 19:00 - 19:03
    peut révéler, ce qu'on cherche.
  • 19:04 - 19:06
    Le regard qui tombe simplement par terre,
  • 19:07 - 19:08
    d'une façon détendue,
  • 19:09 - 19:12
    peut révéler ce qu'on cherche.
  • 19:13 - 19:15
    Vivre le quotidien,
  • 19:15 - 19:16
    la...
  • 19:16 - 19:18
    la soi-disant banalité,
  • 19:19 - 19:20
    avec...
  • 19:21 - 19:23
    sans se poser trop de questions, juste...
  • 19:24 - 19:26
    simplement être dans la présence.
  • 19:26 - 19:29
    Et, et rayonner cette présence,
  • 19:29 - 19:30
    sans se demander,
  • 19:31 - 19:32
    sans entrer dans les spéculations
  • 19:32 - 19:34
    métaphysiques, juste...
  • 19:35 - 19:36
    Voilà !
  • 19:37 - 19:38
    Sans vouloir
  • 19:38 - 19:40
    atteindre.
  • 19:42 - 19:43
    Qu'est-ce qu'il faut de plus ?
  • 19:44 - 19:46
    ... musique ...
  • 19:46 - 19:47
    Rien !
  • 19:47 - 19:58
    ... musique ...
  • 19:58 - 20:00
    Donc, je pense que...
  • 20:01 - 20:02
    je me suis dit...
  • 20:02 - 20:07
    ... musique ...
  • 20:07 - 20:10
    Je me suis laissé envahir,
  • 20:11 - 20:13
    par la souffrance
  • 20:15 - 20:16
    totale !
  • 20:16 - 20:17
    Par la souffrance de...
  • 20:17 - 20:19
    de l'humanité.
  • 20:19 - 20:20
    C'était comme une obsession,
  • 20:24 - 20:25
    nuit et jour,
  • 20:25 - 20:27
    je n'arrêtais pas de penser
  • 20:28 - 20:29
    à...
  • 20:30 - 20:31
    à tout ce qui ne va pas, mais vraiment tout,
  • 20:32 - 20:33
    les camps de concentration,
  • 20:33 - 20:34
    les guerres,
  • 20:34 - 20:36
    les viols,
  • 20:36 - 20:38
    les cartels de drogue,
  • 20:39 - 20:40
    tout,
  • 20:40 - 20:41
    tout ce qui ne va pas,
  • 20:41 - 20:42
    la famine, vraiment...
  • 20:45 - 20:47
    Et, petit à petit,
  • 20:47 - 20:48
    hum...
  • 20:48 - 20:50
    quelque chose s'est refermé,
  • 20:51 - 20:52
    quelque chose s'est refermé !
  • 20:53 - 20:54
    Et,
  • 20:55 - 20:57
    l'Amour disparaissait.
  • 20:57 - 20:59
    L'Amour disparaissait !
  • 21:00 - 21:03
    Et je me suis retrouvé, dans
  • 21:05 - 21:06
    dans un
  • 21:06 - 21:07
    pays très sombre,
  • 21:08 - 21:10
    dans un endroit très sombre,
  • 21:10 - 21:12
    où toute la souffrance humaine
  • 21:12 - 21:14
    se trouve.
  • 21:19 - 21:21
    Et ça n'avait pas de sens,
  • 21:21 - 21:23
    c'était un non-sens total.
  • 21:26 - 21:27
    Donc,
  • 21:27 - 21:28
    j'ét...
  • 21:28 - 21:32
    j'étais englouti comme par cette souffrance. Et,
  • 21:33 - 21:35
    c'était en même temps,
  • 21:35 - 21:37
    universel et,
  • 21:37 - 21:39
    on peut le dire, personnel.
  • 21:39 - 21:40
    parce que,
  • 21:41 - 21:42
    il y a comme des...
  • 21:43 - 21:46
    Il y a eu une tentative de l'égo
  • 21:46 - 21:48
    de se recristalliser.
  • 21:49 - 21:51
    C'était flagrant !
  • 21:51 - 21:52
    Et,
  • 21:53 - 21:55
    le moyen qu'utilisait l'égo,
  • 21:55 - 21:57
    c'était de crier très fort,
  • 21:58 - 22:00
    de crier extrêmement fort.
  • 22:00 - 22:01
    C'était comme si,
  • 22:02 - 22:05
    si j'avais des bébés autour de moi, qui,
  • 22:05 - 22:07
    qui pleuraient de terreur.
  • 22:07 - 22:08
    Quelque chose comme ça.
  • 22:08 - 22:09
    Ahhhhh...
  • 22:10 - 22:11
    Euh...
  • 22:11 - 22:14
    Et, en entrant en contact avec
  • 22:15 - 22:16
    cette souffrance,
  • 22:17 - 22:18
    l'égo
  • 22:19 - 22:20
    qui
  • 22:20 - 22:21
    en quelque sorte,
  • 22:22 - 22:23
    l'égo éclaté,
  • 22:24 - 22:27
    qui est en train de mourir, totalement,
  • 22:27 - 22:29
    en train de mourir.
  • 22:29 - 22:30
    Euh...
  • 22:30 - 22:32
    En entrant avec ma propre souffrance,
  • 22:32 - 22:34
    c'était comme un... un passage vers la...
  • 22:35 - 22:36
    la souffrance totale.
  • 22:37 - 22:38
    Pendant cinq, six mois,
  • 22:39 - 22:40
    euh... j'ai vécu là-dedans.
  • 22:43 - 22:45
    Hum... Jusqu'au point où c'est devenu,
  • 22:46 - 22:47
    on pourrait dire, dangereux.
  • 22:50 - 22:51
    C'était dangereux,
  • 22:51 - 22:54
    parce que à un moment la conclusion logique
  • 22:54 - 22:55
    s'imposait.
  • 22:55 - 22:56
    Et, ça me...
  • 22:56 - 22:57
    ça me rend...
  • 22:57 - 22:59
    ça me soulageait même...
  • 22:59 - 23:00
    Ok...
  • 23:01 - 23:01
    Le suicide.
  • 23:02 - 23:05
    Il faut que j'arrête, faut que j'arrête tout ceci.
  • 23:05 - 23:05
    Donc,
  • 23:06 - 23:09
    euh... c'était ce qui semblait logique.
  • 23:13 - 23:14
    Ce qui m'a
  • 23:16 - 23:17
    hum...
  • 23:17 - 23:18
    Ce qui m'a sauvé,
  • 23:18 - 23:20
    c'est hum...
  • 23:20 - 23:22
    c'est deux entretiens téléphoniques,
  • 23:22 - 23:22
    avec
  • 23:22 - 23:24
    Tony Parsons.
  • 23:24 - 23:27
    Que j'avais déjà vu auparavant, c'est lui,
  • 23:27 - 23:29
    qui a, en quelque sorte, pu mettre des mots,
  • 23:29 - 23:32
    sur ce que j'avais vécu.
  • 23:32 - 23:32
    Et,
  • 23:32 - 23:34
    donc, maintenant j'en parle fluidement mais,
  • 23:36 - 23:38
    il y a deux ans j'étais impossible...
  • 23:38 - 23:39
    dans l'impossibilité d'en parler,
  • 23:40 - 23:42
    tellement c'est hors de tout ce qu'on connaît.
  • 23:43 - 23:46
    Hum... Et donc, j'ai décidé d'appeler Tony.
  • 23:47 - 23:48
    Parce que je me suis rappelé que je devais
  • 23:48 - 23:49
    l'appeler encore.
  • 23:50 - 23:51
    Et,
  • 23:52 - 23:56
    il m'a expliqué que la beauté ultime et l'horreur ultime
  • 23:56 - 23:57
    font partie de là.
  • 23:58 - 23:59
    C'était à peu près
  • 23:59 - 24:02
    ça, le message.
  • 24:04 - 24:05
    Et, donc ce que j'ai vu,
  • 24:05 - 24:05
    ce que moi
  • 24:05 - 24:06
    j'ai vu,
  • 24:06 - 24:08
    c'est que le...
  • 24:10 - 24:12
    la connaissance du monde,
  • 24:13 - 24:14
    la connaissance du monde,
  • 24:14 - 24:15
    le monde,
  • 24:15 - 24:16
    la connaissance du monde
  • 24:17 - 24:19
    essayait de se reconstruire,
  • 24:19 - 24:20
    et temporairement,
  • 24:20 - 24:21
    pendant quelques mois,
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    j'ai recommencé à croire mes pensées,
  • 24:27 - 24:29
    à croire
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    la connaissance du monde.
  • 24:31 - 24:32
    A la prendre pour vraie,
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    pour réalité ultime !
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    Et donc, je suis tombé dans une souffrance énorme.
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    Et j'ai vu que...
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    qu'en fait, c'est de là que provient toute la souffrance.
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    Croire que j'existe !?
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    Dans un monde qui existe !?
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    Et c'est, c'est donc...
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    c'est donc ça, qui m'a, projeté
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    le fait, le simple fait de recommencer à croire mes pensées,
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    qui devenaient de plus en plus sombres,
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    de plus en plus lourdes,
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    de plus en plus denses,
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    m'a plongé dans LA souffrance.
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    Euh... Quand Tony m'a dit mais Alex, ah ah ah...
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    il n'y a rien en dehors de là,
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    tout est le...
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    même la souffrance.
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    Alors, poum... Ah ah...
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    la... voilà... la lampe s'est allumée !
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    Hum...
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    Et j'ai vu...
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    compris, intuitivement compris,
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    on peut le mettre... on peut le dire comme on veut.
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    Qu'au cœur de la souffrance,
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    même de la pire des souffrances,
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    au cœur de la souffrance,
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    se cache l'Amour.
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    Et là je vais dire quelque chose de totalement,
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    peut-être, amoral.
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    C'est la conscience amour, conscience-amour,
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    cette conscience-amour...
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    cette conscience-amour qui met en place
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    l'obstacle, la souffrance, pour pouvoir amorcer
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    un retour vers elle-même.
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    C'est ce que j'ai vu, au cœur de la souffrance se cache
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    un message de l'Amour,
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    ce message dit simplement,
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    tu es allé trop loin dans ton rêve,
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    tu commences à souffrir,
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    retourne-toi.
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    Reviens vers l'Amour.
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    C'est la conscience, qui dit ça à elle-même.
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    Car, il n'y a rien en dehors de ça.
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    Seulement, illusoirement.
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    Et donc, je suis extrêmement reconnaissant que
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    j'ai eu le droit de vivre ces cinq, six mois
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    d'intenses souffrances.
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    Parce que,
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    en quelque sorte,
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    ça m'...
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    ça m'a donné accès
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    à la liberté totale.
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    Le cercle
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    est complet maintenant.
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    Euh... Quand...
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    déjà la pure conscience semble tellement complète,
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    alors,
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    l'absolu semble
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    tellement complet.
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    Mais, ce qui est réellement complet,
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    c'est quand les deux deviennent un.
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    Quand il n'y a plus aucune différence entre
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    le relatif et l'absolu,
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    y a plus aucune vibration
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    de séparation.
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    Plus rien.
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    Donc,
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    c'est revenir
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    ici.
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    Et, on ne peut... on peut le faire... on ne peut...
  • 27:54 - 27:55
    faire ce retour
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    que quand
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    toutes les réalisations,
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    comme des... des... des gouttes
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    tombent dans le cœur. Tch... tch... tch... tch...
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    Et se... se... disparaissent...
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    se dissolvent complètement.
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    dans le cœur.
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    Et... Et c'est ça,
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    qui est important.
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    C'est d'être
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    ici, avec un... un cœur
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    ouvert !
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    Y a rien de plus important que ça.
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    Je peux donner un exemple,
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    j'ai essayé par exemple, il y a...
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    Au début, j'ai essayé de convaincre des amis, que...
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    que je voyais les choses,
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    d'une façon complètement différente que...
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    qu'il s'était passé quelque chose
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    de radical !
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    Ppttt... Euh...
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    Mais, je n'avais pas encore les mots, et,
  • 28:45 - 28:45
    et souvent
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    je m'embrouillais dans ce que je disais.
  • 28:48 - 28:50
    et ça créé parfois plus de conflits qu'autre chose,
  • 28:50 - 28:53
    d'essayer de... de transmettre.
  • 28:54 - 28:56
    Alors, je me suis tu.
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    Mais, ce qui est, par exemple important, maintenant,
  • 29:00 - 29:02
    c'est l'amitié.
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    C'est...
  • 29:05 - 29:05
    toute simple,
  • 29:05 - 29:06
    l'amitié.
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    Ah, ah... C'est un sourire !
  • 29:09 - 29:11
    Euh... Parce que, chaque fois,
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    que l'amitié a lieu,
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    qu'un sourire a lieu,
  • 29:13 - 29:14
    pschhh...
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    Y a une rayonnance,
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    y a une présence.
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    Euh...
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    Et cette impression d'être dans cette...
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    dans la contraction de séparation,
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    au moins temporairement se...
  • 29:26 - 29:27
    Ffffff...
  • 29:27 - 29:28
    se... se dissout.
  • 29:30 - 29:31
    Et donc, le message...
  • 29:31 - 29:33
    c'est ce retour vers la simplicité.
  • 29:33 - 29:36
    L'amour n'est pas compliqué !
  • 29:36 - 29:37
    L'amour est très simple.
  • 29:38 - 29:40
    Quand l'amour devient compliqué... Je...
  • 29:40 - 29:41
    ... musique ...
  • 29:41 - 29:43
    on s'en éloigne, ah, ah...
  • 29:43 - 29:45
    Simplement...
  • 29:45 - 29:47
    être cette rayonnance !
  • 29:47 - 29:48
    Être Cela !
  • 29:48 - 30:03
    ... musique ...
  • 30:04 - 30:20
    ... musique ...
Title:
Interview Alexandre Kimpe - Vivre Carpe Diem - Le Retour à la Source
Description:

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Team:
Captions Requested
Duration:
30:42

French subtitles

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