On peut ressentir ce manque,
certains
peuvent ressentir ce manque.
Mais, pas tout le monde le ressent.
Certains vivent leur vie sans jamais ressentir ce manque.
Certaines personnes deviennent sensibles
et ressentent, en effet,
hum...
quelque chose qui va pas.
Ils savent pas quoi, mais c'est quelque chose qui va pas.
Est-ce que je suis à la bonne place ?
Qu'est-ce que je fais ici ?
Hum... Est-ce que tout ceci a du sens ?
Mes activités, mes relations, est-ce que ça a un sens ?
Et certaines personnes commencent à creuser,
et d'autres arrivent là,
parce qu'un évènement, euh...
un évènement surprise arrive dans leur vie,
donc, c'est souvent un évènement qui génère beaucoup
de souffrance,
une perte,
la perte de quelqu'un,
la perte, une perte matérielle,
hum...
parfois la perte,
d'un espoir, d'une idée,
d'un concept,
d'une croyance.
Et, dans cette souffrance,
hum... Quelqu'un peut aussi se demander
"mais, pourquoi ?"
"pourquoi moi ?", "pourquoi maintenant ?",
et ça crée comme une brèche !
Dans le... dans le quotidien, voilà.
On vit le quotidien
et
les choses
les choses coulent,
voilà
et puis tout
à coup, pam... Une bombe !
Une bombe !
Je suis gravement malade, par exemple. Ou,
j'ai perdu toutes mes finances, boum et quoi
maintenant ?
Et, quelque part,
on devient, dans ces instants-là, on devient
vulnérable.
On devient, on sent vraiment l'impuissance de...
de ce qu'on peut appeler l'égo ou du personnage, de l'individu.
Du moi, du je, on sent l'impuissance
et on sent aussi,
euh...
qu'on a pas le contrôle.
On a pas le contrôle !
Dans ces moments-là, la vie nous montre,
ppttt...
Ok.
Donc, oui.
Alors qu'est-ce qu'on manque ?
C'est quoi le manque ?
Est-ce qu'on a réellement un manque ?
Est-ce qu'on a réellement un manque ?
J'ai l'impression que tout le monde,
chaque... chaque humain,
a comme
tout au fond de lui,
un...
un vide !
Un vide qui mène,
vers l'absence de moi.
L'absence du personnage.
L'absence du "je"
L'absence de soi.
Mais, l'individu n'ose tout simplement pas
regarder ce vide, c'est trop effrayant.
Alors,
hum... On essaye de le combler.
On essaye de le combler
avec une identité,
avec des activités, tel travail,
on essaye de trouver,
de la satisfaction,
dans,
dans tout ce qui fait, notre vie !
Dans nos relations,
dans nos possessions,
mais même quand on a la femme idéale,
quand on a la voiture idéale,
quand on a le travail idéal,
très vite,
hein, au moment où,
on atteint cette sorte d'impression de perfection,
et maintenant j'ai tout.
Et, puis très peu après,
ppttt... Clac, c'est pas assez !
Une insatisfaction revient.
Et donc,
cette insatisfaction nous fait parfois poser la question,
mais alors, si rien de tout ceci, peut me rendre heureux,
peut me satisfaire, peut me combler,
qu'est-ce qui peut m'amener à la plénitude
authentique ?
Qu'est-ce qui peut m'amener à ça ?
Pour ça, il faut vouloir regarder,
en soi !
Il faut vouloir
s'arrêter.
Il faut vouloir
s'approcher.
Parfois d'une façon abrupte,
parfois petit à petit,
graduellement,
de
de cette
porte que nous avons en nous.
Ou, j'ai envie de dire plutôt, la porte que nous sommes.
Nous sommes cette porte.
Hum...
Alors, voilà c'est là que nait
le chercheur
spirituel.
C'est là que
malgré nos relations,
malgré
nos possessions,
malgré tout ce que nous
semblons posséder,
euh...
on...
on va à la recherche d'autre chose.
Le chercheur ne sait pas quoi !
Il ne sait pas ce que c'est.
Il ne peut pas le savoir, c'est impossible.
Mais, il sait qu'il cherche quelque chose.
Et, c'est un peu un mystère.
On appelle ça,
tu sais, tu le sais bien,
on appelle ça Dieu !
La conscience, le soi ou mon être véritable.
En tout cas quelque chose qui va nous...
nous sauver !
(Alex pouffe de rire)
Quelque chose qui va nous tirer hors de ce merdier.
Ah ah ah
Donc, vraiment...
Ppttt... Euh... Quelque chose qui va nous
sortir de...
de la souffrance,
voilà. On va le mettre...
On va le faire, on va le
prononcer ainsi. Quelque chose qui va nous délivrer,
de... de notre souffrance.
Ppttt...
... musique ...
Non, non...
Euh...
La réelle souffrance, c'est la souffrance d'être séparé !
Ça c'est la...
la plus
puissante,
des souffrances, la...
Cette impression d'être séparé, d'être un être séparé,
de ne pas être
un !
Ça c'est la plus grande souffrance.
S'approcher
pour l'individu
qui est une illusion,
qui est une imagination,
une imagination dans laquelle nous investissons,
à chaque instant.
Je,
je,
je vis,
j'aime,
je dors,
je travaille,
je suis même propriétaire d'un corps, apparemment,
voilà.
Hum...
A chaque instant on investit là-dedans et ça demande
énormément d'énergie.
Qu'on le sache ou pas.
Ca demande énormément d'énergie.
L'un n'a pas besoin d'énergie, l'un est,
tout simplement.
Euh...
S'approcher de l'un,
peut sembler
être
très effrayant.
Parce que l'individu
croit qu'il va mourir.
Et, c'est vrai, il va mourir.
Hum...
Mais le corps ne va pas s'effondrer.
Le corps ne va pas s'effondrer.
L'individu s'est totalement installé dans le corps,
il a pris ça comme refuge.
Hum...
Comme son refuge de préférence, donc,
le corps et le monde,
c'est le refuge de l'individu.
Hum...
Et donc si l'individu ou le personnage,
disparaît,
c'est pas pour ça que le corps s'effondre.
Mais, donc il y a cette peur de la mort,
que si,
le personnage s'efface, se dissout,
tout simplement, disparait dans le vide,
il y a cette peur de "je vais mourir" !
Je vais mourir. Et...
Et donc,
c'est presque,
"non" !
C'est totalement impossible
pour l'individu
de faire ce saut.
Donc, ce n'est pas l'individu qui entre dans le vide.
L'éveil...
L'éveil, c'est la disparition du personnage.
Le personnage
disparaît totalement.
Voilà ! Parti !
Et c'est extrêmement important
à... euh...
Ppttt... cette idée là
est extrêmement importante à apprivoiser.
Il faut
faut jouer avec,
faut méditer dessus.
Euh...
Personne ne s'éveille.
L'éveil,
c'est la
dissolution
du personnage,
qui est une illusion.
Qui est rêvé !
C'est un rêve, qui, piouuu...
qui disparaît.
Alors ce qui apparaît, ce qui semble apparaître,
c'était quelque chose
qui était toujours là,
toujours, toujours, toujours.
Et c'est ce que nous étions et ce que nous sommes.
C'est ce que nous étions pendant tout ce temps,
et ce que nous sommes maintenant.
Euh...
Cette...
Ce mystère.
Ce mystère, tout simplement.
Ce mystère pour lequel,
je n'ai pas beaucoup de mots.
Et je ne dis pas que c'est notre être véritable.
Ce mystère englobe vraiment tout.
Donc, y a pas quelque chose qui n'est pas ... musique ...
ce mystère, ce mystère englobe vraiment tout ! Tout ! ... musique ...
... musique ...
"Je" ne doit pas disparaître,
parce qu'il n'est jamais apparu !
Donc, ce n'est pas une obligation.
Hum... L'existence,
non, plutôt la vie,
peut avoir ce rêve d'être quelqu'un d'unique,
d'être un individu.
La liberté est totale.
Hum...
Donc, c'est une...
c'est une option.
C'est une option de se libérer
de...
de ce rêve.
Ça c'est très important.
Euh...
C'est pas une obligation, en tout cas.
Mais,
je n'aime pas beaucoup le mot destin parce que
ça implique une sorte d'évolution dans le temps,
mais, je vais quand même...
C'est notre destin à tous,
de nous éveiller.
L'entièreté s'éveille, c'est tout.
La seule raison d'être
de ce rêve,
c'est de s'en éveiller,
c'est tout !
C'est là, où on arrive à...
à la limite, à la frontière de ce qu'on peut exprimer,
mais en quelque sorte,
c'est la vie, l'amour,
elle-même qui a produit ce rêve
pour pouvoir s'en éveiller.
(Rires d'Alex)
C'est le seul,
c'est le seul sens du rêve.
c'est de s'en éveiller, c'est tout.
C'est vraiment, tout.
Euh...
Le sens de la vie ?
C'est la vie !
Le sens du rêve ?
C'est de s'en éveiller !
Et, de pour ainsi dire, naître à la vie,
naître à la vie, c'est disparaître du rêve.
Et donc,
il n'y a pas quelqu'un.
Naître à la vie c'est juste,
la vie est !
La vie est, donc, il y a plus cette contraction,
hum... cette croyance,
ou cette contraction énergétique de croire,
"je suis quelqu'un", et,
et tout de suite on a peur.
Il y a tout de suite, cette peur,
de...
parce qu'il y a cette séparation,
un tout petit être dans un monde immense.
Ppttt...
Bien sûr, qu'il y a la peur,
bien sûr, qu'il y a toutes les névroses qui remontent.
Bien sûr qu'on fait la guerre,
parce qu'on a peur !
Donc, l'égo n'existe pas.
C'est une illusion.
Le propre d'une illusion,
c'est qu'elle est illusoire.
C'est comme de la fumée de cigarette,
pffffttt...
Pffffttt... C'est rien !
Donc, en vérité,
qu'est-ce qui se passe ?
C'est la conscience,
hein ?
La conscience qui a projeté
en quelque sorte, la conscience qui a projeté,
un rêve au sein
d'elle-même,
et qui désire s'en...
s'en réveiller !
C'est ça,
la véritable recherche.
Donc,
ce n'est pas trouver quelque chose.
L'égo, le chercheur-égo,
l'égo-chercheur,
naturellement,
comme n'importe quoi,
du fric,
l'éveil
n'importe quoi...
Euh...
Mais, trouver réellement,
c'est
cette sorte d'attention
qui part
vers l'extérieur
et qui revient tout simplement,
qui revient, qui revient,
et qui...
pour... qui retombe,
pschouuu...
dans sa source.
Cette attention
tombe.
Voilà, se fond...
dans...
dans...
Voilà ! Ah ah ! Cette attention, cette conscience se fond dans...
dans ce qu'elle a toujours été.
La conscience doit simplement sortir de son rêve
de projection.
Donc,
la c... euh...
hum... ppttt... l'attachement à la projection
crée, euh... densifie, densifie le rêve.
Et, ce qui n'est qu'un simple mouvement de conscience
une simple
vibration,
totalement innocente,
spontanée et naturelle, devient
quelque chose d'extrêmement concret
et à distance.
Quelque chose de très dense,
et
ppttt...
Et donc,
le monde,
là, le monde est créé
le monde est en quelque sorte créé.
Et, il semble tellement réel que,
à l'infini le chercheur,
va chercher des maîtres, des techniques,
des méditations,
euh... des livres.
Et, et c'est pas faux.
c'est pas du tout faux de faire ça,
parce que,
au cœur
de...
de ce que nous appelons la matière
de cet univers densifié,
qui est en... en vérité, un mystère total.
Au cœur
de...
de chaque cellule
se trouve
simplement cette
rayonnance, cette êtreté,
innocente.
Et au cœur de cette êtreté innocente,
se trouve l'Absolu.
L'Absolu est ici !
il est au cœur de chaque cellule.
Ce n'est pas un pays lointain,
qu'on peut atteindre.
C'est ici,
c'est ça la... C'est ça...
la... la réalisation !
C'est... C'est ça le tour complet.
C'est revenir au point de départ,
et voir que rien n'a changé.
Voilà !
Y a simplement - ah ah - y a simplement...
Y a personne. Y a...
personne qui le voit.
C'est juste...
Je ne sais pas ce que c'est ?
Je ne le sais vraiment pas !
Je ne sais pas ce que c'est.
Et c'est ce que j'ai envie de donner
comme message,
c'est de ne pas savoir !
Ne pas s'encombrer l'esprit,
de revenir,
vers la simplicité.
Tout.
D'accord,
à un moment donné peut-être qu'il y a beaucoup
de livres, qu'il y a beaucoup d'enseignants,
qu'il y a beaucoup de recherche,
beaucoup d'outils,
mais, ça peut devenir un obstacle.
Pppouu...
Alors, revenir vers la...
la respiration,
peut révéler,
peut révéler, ce qu'on cherche.
Le regard qui tombe simplement par terre,
d'une façon détendue,
peut révéler ce qu'on cherche.
Vivre le quotidien,
la...
la soi-disant banalité,
avec...
sans se poser trop de questions, juste...
simplement être dans la présence.
Et, et rayonner cette présence,
sans se demander,
sans entrer dans les spéculations
métaphysiques, juste...
Voilà !
Sans vouloir
atteindre.
Qu'est-ce qu'il faut de plus ?
... musique ...
Rien !
... musique ...
Donc, je pense que...
je me suis dit...
... musique ...
Je me suis laissé envahir,
par la souffrance
totale !
Par la souffrance de...
de l'humanité.
C'était comme une obsession,
nuit et jour,
je n'arrêtais pas de penser
à...
à tout ce qui ne va pas, mais vraiment tout,
les camps de concentration,
les guerres,
les viols,
les cartels de drogue,
tout,
tout ce qui ne va pas,
la famine, vraiment...
Et, petit à petit,
hum...
quelque chose s'est refermé,
quelque chose s'est refermé !
Et,
l'Amour disparaissait.
L'Amour disparaissait !
Et je me suis retrouvé, dans
dans un
pays très sombre,
dans un endroit très sombre,
où toute la souffrance humaine
se trouve.
Et ça n'avait pas de sens,
c'était un non-sens total.
Donc,
j'ét...
j'étais englouti comme par cette souffrance. Et,
c'était en même temps,
universel et,
on peut le dire, personnel.
parce que,
il y a comme des...
Il y a eu une tentative de l'égo
de se recristalliser.
C'était flagrant !
Et,
le moyen qu'utilisait l'égo,
c'était de crier très fort,
de crier extrêmement fort.
C'était comme si,
si j'avais des bébés autour de moi, qui,
qui pleuraient de terreur.
Quelque chose comme ça.
Ahhhhh...
Euh...
Et, en entrant en contact avec
cette souffrance,
l'égo
qui
en quelque sorte,
l'égo éclaté,
qui est en train de mourir, totalement,
en train de mourir.
Euh...
En entrant avec ma propre souffrance,
c'était comme un... un passage vers la...
la souffrance totale.
Pendant cinq, six mois,
euh... j'ai vécu là-dedans.
Hum... Jusqu'au point où c'est devenu,
on pourrait dire, dangereux.
C'était dangereux,
parce que à un moment la conclusion logique
s'imposait.
Et, ça me...
ça me rend...
ça me soulageait même...
Ok...
Le suicide.
Il faut que j'arrête, faut que j'arrête tout ceci.
Donc,
euh... c'était ce qui semblait logique.
Ce qui m'a
hum...
Ce qui m'a sauvé,
c'est hum...
c'est deux entretiens téléphoniques,
avec
Tony Parsons.
Que j'avais déjà vu auparavant, c'est lui,
qui a, en quelque sorte, pu mettre des mots,
sur ce que j'avais vécu.
Et,
donc, maintenant j'en parle fluidement mais,
il y a deux ans j'étais impossible...
dans l'impossibilité d'en parler,
tellement c'est hors de tout ce qu'on connaît.
Hum... Et donc, j'ai décidé d'appeler Tony.
Parce que je me suis rappelé que je devais
l'appeler encore.
Et,
il m'a expliqué que la beauté ultime et l'horreur ultime
font partie de là.
C'était à peu près
ça, le message.
Et, donc ce que j'ai vu,
ce que moi
j'ai vu,
c'est que le...
la connaissance du monde,
la connaissance du monde,
le monde,
la connaissance du monde
essayait de se reconstruire,
et temporairement,
pendant quelques mois,
j'ai recommencé à croire mes pensées,
à croire
la connaissance du monde.
A la prendre pour vraie,
pour réalité ultime !
Et donc, je suis tombé dans une souffrance énorme.
Et j'ai vu que...
qu'en fait, c'est de là que provient toute la souffrance.
Croire que j'existe !?
Dans un monde qui existe !?
Et c'est, c'est donc...
c'est donc ça, qui m'a, projeté
le fait, le simple fait de recommencer à croire mes pensées,
qui devenaient de plus en plus sombres,
de plus en plus lourdes,
de plus en plus denses,
m'a plongé dans LA souffrance.
Euh... Quand Tony m'a dit mais Alex, ah ah ah...
il n'y a rien en dehors de là,
tout est le...
même la souffrance.
Alors, poum... Ah ah...
la... voilà... la lampe s'est allumée !
Hum...
Et j'ai vu...
compris, intuitivement compris,
on peut le mettre... on peut le dire comme on veut.
Qu'au cœur de la souffrance,
même de la pire des souffrances,
au cœur de la souffrance,
se cache l'Amour.
Et là je vais dire quelque chose de totalement,
peut-être, amoral.
C'est la conscience amour, conscience-amour,
cette conscience-amour...
cette conscience-amour qui met en place
l'obstacle, la souffrance, pour pouvoir amorcer
un retour vers elle-même.
C'est ce que j'ai vu, au cœur de la souffrance se cache
un message de l'Amour,
ce message dit simplement,
tu es allé trop loin dans ton rêve,
tu commences à souffrir,
retourne-toi.
Reviens vers l'Amour.
C'est la conscience, qui dit ça à elle-même.
Car, il n'y a rien en dehors de ça.
Seulement, illusoirement.
Et donc, je suis extrêmement reconnaissant que
j'ai eu le droit de vivre ces cinq, six mois
d'intenses souffrances.
Parce que,
en quelque sorte,
ça m'...
ça m'a donné accès
à la liberté totale.
Le cercle
est complet maintenant.
Euh... Quand...
déjà la pure conscience semble tellement complète,
alors,
l'absolu semble
tellement complet.
Mais, ce qui est réellement complet,
c'est quand les deux deviennent un.
Quand il n'y a plus aucune différence entre
le relatif et l'absolu,
y a plus aucune vibration
de séparation.
Plus rien.
Donc,
c'est revenir
ici.
Et, on ne peut... on peut le faire... on ne peut...
faire ce retour
que quand
toutes les réalisations,
comme des... des... des gouttes
tombent dans le cœur. Tch... tch... tch... tch...
Et se... se... disparaissent...
se dissolvent complètement.
dans le cœur.
Et... Et c'est ça,
qui est important.
C'est d'être
ici, avec un... un cœur
ouvert !
Y a rien de plus important que ça.
Je peux donner un exemple,
j'ai essayé par exemple, il y a...
Au début, j'ai essayé de convaincre des amis, que...
que je voyais les choses,
d'une façon complètement différente que...
qu'il s'était passé quelque chose
de radical !
Ppttt... Euh...
Mais, je n'avais pas encore les mots, et,
et souvent
je m'embrouillais dans ce que je disais.
et ça créé parfois plus de conflits qu'autre chose,
d'essayer de... de transmettre.
Alors, je me suis tu.
Mais, ce qui est, par exemple important, maintenant,
c'est l'amitié.
C'est...
toute simple,
l'amitié.
Ah, ah... C'est un sourire !
Euh... Parce que, chaque fois,
que l'amitié a lieu,
qu'un sourire a lieu,
pschhh...
Y a une rayonnance,
y a une présence.
Euh...
Et cette impression d'être dans cette...
dans la contraction de séparation,
au moins temporairement se...
Ffffff...
se... se dissout.
Et donc, le message...
c'est ce retour vers la simplicité.
L'amour n'est pas compliqué !
L'amour est très simple.
Quand l'amour devient compliqué... Je...
... musique ...
on s'en éloigne, ah, ah...
Simplement...
être cette rayonnance !
Être Cela !
... musique ...
... musique ...