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An Introduction to Externalities

  • 0:02 - 0:05
    ♪ [musique] ♪
  • 0:10 - 0:14
    - [Alex] Dans vidéos précédentes, nous
    avons souligné que le prix est un signal
  • 0:14 - 0:19
    enveloppé dans une incitation, et que les
    prix émergeant des marchés libres coordonnent
  • 0:19 - 0:26
    les actions individuelles, d'une telle manière
    que le résultat sera comme s’il avait été créé par
  • 0:26 - 0:32
    une main invisible bienveillante. Nous avons montré
    comment les contrôles de prix peuvent entraver le prix.
  • 0:32 - 0:37
    Ce que nous voulons montrer maintenant est
    que même dans le cas de marché libre, le prix
  • 0:37 - 0:43
    n’est parfois pas correct. En particulier, lorsque nous avons
    des externalités, des coûts et des avantages
  • 0:43 - 0:48
    externes que je définirai plus en détails dans seulement
    quelques minutes, alors le prix n'est pas correct.
  • 0:49 - 0:53
    Par conséquent, ce que nous voulons faire dans cette vidéo est
    de montrer à la fois les causes et les conséquences
  • 0:53 - 0:58
    des coûts et des avantages
    externes. Et maintenant, au travail.
  • 1:01 - 1:06
    Commençons avec la montée des bactéries
    super-résistantes. Ces bactéries sont maintenant
  • 1:06 - 1:12
    résistantes à nos antibiotiques. Avant la
    découverte des antibiotiques, une simple
  • 1:13 - 1:18
    coupure, une ecchymose ou une égratignure pouvait
    être mortelle à cause de l'infection. Les gens
  • 1:18 - 1:23
    qui étaient plus gravement blessés, comme par
    exemple, dans une bataille mourraient pour la plupart
  • 1:23 - 1:27
    non pas du fait de leurs blessures de
    guerre, mais en raison de l'infection
  • 1:28 - 1:30
    survenant après et à cause de la blessure.
  • 1:30 - 1:36
    Au XXe siècle avec le miracle des
    antibiotiques, beaucoup, beaucoup moins
  • 1:36 - 1:42
    de personnes sont mortes de ces infections. Mais
    ce miracle arrive maintenant à sa fin, puisque
  • 1:42 - 1:49
    nos antibiotiques ne sont plus aussi efficaces
    qu'ils l'étaient autrefois. Quelle en est la raison ?
  • 1:49 - 1:55
    Une partie du problème est qu'aucun
    antibiotique n'est efficace à 100 %.
  • 1:55 - 1:59
    Les bactéries, comme les gens, sont diverses.
    Elles ont des faiblesses et des points forts
  • 1:59 - 2:01
    différents.
  • 2:01 - 2:05
    Les bactéries qui ne sont pas tuées par
    un antibiotique et qui possèdent certaines
  • 2:06 - 2:11
    caractéristiques, deviennent plus résistantes
    à cet antibiotique. Ces bactéries
  • 2:11 - 2:17
    se propagent, survivent et deviennent plus
    dominantes. Ce processus évolutif a donc
  • 2:17 - 2:20
    conduit à la résistance.
  • 2:20 - 2:26
    Nous cependant, ne sommes pas tout à fait innocents
    dans ce processus. La résistance a été aidée
  • 2:26 - 2:33
    par la surutilisation des antibiotiques. Alors pourquoi
    les antibiotiques ont-ils été surutilisés ? La raison
  • 2:33 - 2:37
    fondamentale est que les utilisateurs reçoivent
    tous les avantages des antibiotiques sans en
  • 2:38 - 2:44
    supporter tous les coûts d'utilisation. Chaque utilisation
    d'un antibiotique crée une légère augmentation
  • 2:44 - 2:48
    de la résistance bactérienne, au moins dans
    un sens probabiliste. Mais les bactéries ne
  • 2:49 - 2:53
    restent pas dans un seul endroit ou un seul corps,
    elles se propagent dans l'environnement et, en fait
  • 2:53 - 2:58
    dans le monde entier. Donc, une augmentation
    des coûts, cette augmentation de la résistance
  • 2:58 - 3:05
    bactérienne est un coût supporté par tous et
    pas seulement par l'utilisateur de l'antibiotique.
  • 3:05 - 3:10
    Nous pouvons penser aux antibiotiques
    comme à la création d'un peu de pollution,
  • 3:10 - 3:15
    qui pollue l'environnement avec des bactéries
    plus résistantes et plus robustes. Ceci est
  • 3:15 - 3:20
    vrai lorsque quelqu'un, par exemple, utilise un
    antibiotique pour combattre un virus,
  • 3:20 - 3:24
    alors que l'antibiotique n'agit que dans le cas
    d'une infection bactérienne. Voilà un
  • 3:24 - 3:31
    coût. C'est un coût parce que l'utilisation de
    l'antibiotique génère alors une plus grande résistance,
  • 3:31 - 3:36
    et que cette résistance se propage dans le monde entier.
    Les agriculteurs qui utilisent des antibiotiques non pas
  • 3:36 - 3:42
    pour combattre la maladie de leur élevage, mais
    pour aider à une croissance plus rapide du bétail,
  • 3:42 - 3:49
    créent également plus de résistance bactérienne. Mais
    cette résistance est quelque chose qu'ils n'incluent pas
  • 3:49 - 3:54
    dans leur calcul des coûts. Ils ne prêtent pas
    attention à ces coûts qui sont supportés
  • 3:54 - 3:56
    par d'autres personnes.
  • 3:56 - 4:01
    Lorsque les utilisateurs des antibiotiques
    ignorent le coût externe de
  • 4:01 - 4:06
    leurs choix, nous obtenons une surutilisation.
    Puisque certains coûts sont ignorés par les preneurs
  • 4:07 - 4:12
    de décision, nous obtenons une surutilisation des
    antibiotiques. Bon, eh bien, avec ceci comme introduction,
  • 4:13 - 4:15
    nous allons définir certains termes. Coût privé :
  • 4:15 - 4:21
    C'est le coût payé par le consommateur
    ou le producteur. Coûts externes :
  • 4:21 - 4:26
    c'est un coût payé par les tiers, par
    d'autres personnes que le consommateur ou le
  • 4:26 - 4:32
    producteur. C'est un coût payé par les autres
    que ceux qui achètent ou vendent sur
  • 4:32 - 4:35
    ce marché particulier. Le coût social
  • 4:35 - 4:41
    est le coût pour tous. Le coût lorsque nous
    prenons en compte les consommateurs, les producteurs
  • 4:41 - 4:48
    et les tiers. En d'autres termes,
    c'est le coût privé plus le coût externe.
  • 4:48 - 4:49
    Externalités :
  • 4:49 - 4:54
    cela est tout simplement un autre mot pour le coût
    externe ou les avantages externes. Nous parlerons
  • 4:55 - 4:59
    davantage des avantages externes dans un cours
    futur. En d'autres termes, les externalités sont
  • 4:59 - 5:05
    juste un autre mot pour le coût ou les
    avantages qui retombent sur les tiers.
  • 5:05 - 5:10
    Dans le cas de coûts ou d'avantages
    externes importants, un marché ne
  • 5:10 - 5:15
    maximisera pas le surplus social. Maintenant, rappelez-vous
    ce que nous avons montré précédemment, le marché maximise
  • 5:15 - 5:21
    le surplus du consommateur ainsi que celui du
    producteur. Cela est toujours vrai pour un marché libre.
  • 5:21 - 5:27
    Cependant, ce que nous venons d'apprendre est
    qu'un coût externe est un coût qui retombe sur
  • 5:27 - 5:33
    les tiers, et pas sur les consommateurs ou les
    producteurs. Ainsi, le surplus social est un surplus du
  • 5:33 - 5:38
    consommateur ainsi que celui surplus du producteur,
    plus le surplus du tiers. Ce qui, finalement, est
  • 5:39 - 5:42
    vraiment ce dont nous nous soucions. Nous nous soucions
    non seulement des consommateurs et des producteurs, mais
  • 5:43 - 5:49
    de tous, y compris des tiers. Par conséquent,
    nous voulons maximiser le surplus social.
  • 5:50 - 5:54
    Cependant, quand il y a des coûts externes
    ou des avantages significatifs, le marché ne
  • 5:54 - 5:58
    maximisera pas le surplus social. Il maximisera
    le surplus du consommateur ainsi que celui
  • 5:59 - 6:02
    du producteur. Mais cela
    n'est pas tout. Lorsque les
  • 6:02 - 6:08
    coûts et les avantages pour les tiers
    ne sont pas pris en compte, nous ne
  • 6:08 - 6:13
    maximiserons pas le surplus social. En fait,
    nous pouvons dire de façon un peu plus précise,
  • 6:14 - 6:18
    et nous le ferons ensuite avec un graphique d'offre
    et de demande. Bon, voici notre graphique
  • 6:19 - 6:22
    standard avec la quantité d'antibiotiques
    sur l'axe horizontal et les prix et les
  • 6:22 - 6:27
    coûts sur l'axe vertical. Comme d'habitude,
    l'équilibre se trouve là où la demande
  • 6:27 - 6:32
    croise l'offre, où la quantité demandée est
    égale à la quantité offerte. Maintenant, le point
  • 6:32 - 6:38
    clé dans ce cas, est que la courbe d'offre est
    basée sur le coût privé, essentiellement le
  • 6:38 - 6:42
    coût de production de l'antibiotique.
    Mais il y a un autre coût.
  • 6:42 - 6:49
    Chaque fois qu'un antibiotique est produit et consommé,
    il y a un coût dû à la résistance bactérienne.
  • 6:49 - 6:55
    Un coût supporté par nous tous,
    les tiers. Il y a un coût externe et
  • 6:55 - 7:02
    qui n'est pas pris en compte par les
    fournisseurs. Donc, ce coût externe
  • 7:02 - 7:08
    n'entre pas dans le prix. Néanmoins, ce dont
    nous nous soucions vraiment est le coût social de
  • 7:08 - 7:13
    l'utilisation des antibiotiques, non seulement
    le coût de production mais également celui
  • 7:13 - 7:19
    de son utilisation effective, y compris
    le coût externe. Ainsi, l'équilibre de marché,
  • 7:19 - 7:24
    la quantité de marché, se trouve là où les
    courbes de demande et d'offre du marché se croisent.
  • 7:24 - 7:30
    Mais l'équilibre véritable et efficace,
    l'équilibre où nous aimerions être, est
  • 7:30 - 7:35
    là où la courbe de demande croise la courbe
    de coût social. Ainsi, la quantité efficace
  • 7:35 - 7:42
    est inférieure à la quantité de marché,
    et par conséquent nous avons une surutilisation.
  • 7:42 - 7:49
    Le marché ne prend pas en compte tous les coûts
    de l'utilisation des antibiotiques, nous obtenons
  • 7:49 - 7:55
    donc une surutilisation par rapport à l'équilibre efficace.
    Maintenant, nous pouvons réellement montrer ce concept
  • 7:55 - 8:00
    d'une autre manière. Observons
    la valeur de l'unité marginale,
  • 8:00 - 8:05
    la valeur de l'unité, l'unité du marché, la
    dernière unité que le marché produit. Quelle est
  • 8:05 - 8:10
    la valeur privée, quelle est la valeur de cette
    unité ? Eh bien, elle est donnée par la hauteur
  • 8:10 - 8:16
    de la courbe de demande. Maintenant, quel est le coût
    de cette unité marginale, de cette dernière unité
  • 8:16 - 8:21
    consommée ? Eh bien, le coût privé est
    donné par la courbe d'offre privée, mais le
  • 8:21 - 8:29
    coût social est donné par la courbe beaucoup plus
    élevée du coût social. Donc, notez que pour cette dernière
  • 8:29 - 8:36
    unité, le coût est très supérieur
    à la valeur. Telle est la situation
  • 8:36 - 8:38
    dans laquelle nous avons une surutilisation.
  • 8:38 - 8:44
    Nous ne voulons pas vraiment produire cette
    dernière unité parce que le coût est supérieur à la
  • 8:44 - 8:49
    valeur. En effet, si nous ne voulons pas produire
    cette unité, nous ne produirons pas toute unité
  • 8:49 - 8:55
    dont le coût social est supérieur à sa valeur.
    Donc, en d'autres termes, cette zone à droite
  • 8:56 - 9:02
    ici est une perte sèche. Ce sont les unités
    dont le coût social est supérieur
  • 9:02 - 9:06
    à la valeur privée, par conséquent, celles-ci
    sont les unités que nous ne voulons pas produire.
  • 9:07 - 9:14
    Ceci est la perte sèche et cela est
    la surutilisation de l'antibiotique.
  • 9:15 - 9:19
    Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ? Quand il
    y a des coûts externes, la production devrait être
  • 9:19 - 9:24
    réduite pour maximiser le surplus social. Une
    autre façon d’envisager cette question est de
  • 9:24 - 9:29
    déterminer le niveau efficace de production.
    Savoir qui supporte le coût est hors de propos. Le fait
  • 9:29 - 9:34
    que ces coûts sont supportés par des tiers
    est hors de propos, nous voulons prendre en
  • 9:34 - 9:40
    compte tous les coûts et pas seulement celui des
    offreurs. Le problème est, que lorsque
  • 9:40 - 9:45
    d'autres personnes assument une partie
    du coût de production, le prix est trop faible.
  • 9:45 - 9:52
    Les coûts ne sont pas tous reflétés dans le
    prix. En conséquence, le prix envoie
  • 9:52 - 9:57
    le mauvais signal. Il offre trop d'incitation
    à la production. Parce que le prix est trop
  • 9:58 - 10:04
    faible, les utilisateurs d'antibiotiques en
    achètent et nous obtenons une surutilisation.
  • 10:04 - 10:09
    La solution ou une solution à ce problème
    est dans ce qu'on appelle une taxe Pigou.
  • 10:10 - 10:16
    Une taxe sur un bien avec des coûts externes.
    Examinons la façon dont cela fonctionne. L'idée de
  • 10:16 - 10:20
    de la taxe Pigou qui provient de l'économiste
    Arthur Pigou, le premier qui en a parlé,
  • 10:20 - 10:25
    est assez simple. L'équilibre de
    de marché est ici en bas. L'équilibre
  • 10:25 - 10:32
    efficace est ici. Le problème est que les
    offreurs ne prennent pas en compte
  • 10:32 - 10:36
    tous les coûts de leur production. Ils ne
    tiennent pas compte de ces coûts externes.
  • 10:36 - 10:42
    Alors, que pourrions-nous faire pour que ces
    offreurs prennent en compte tous les coûts de
  • 10:42 - 10:49
    leur production ? Eh bien, une des façons
    est de les taxer, une taxe Pigou est égale
  • 10:50 - 10:56
    au coût externe, qui fait que le coût privé
    plus la taxe, le coût total privé,
  • 10:56 - 10:58
    est égal au coût social.
  • 10:58 - 11:03
    Rappelons comment nous pouvons analyser une taxe.
    Rappelez-vous que l'une des façons d'analyser une
  • 11:03 - 11:09
    taxe est de déplacer vers le haut la courbe d'offre par le
    montant de la taxe. Donc, si nous imposons aux
  • 11:10 - 11:16
    offreurs une taxe égale au coût externe, la
    courbe d'offre se déplacera vers le haut jusqu'à
  • 11:16 - 11:24
    ce que le montant du coût privé plus la taxe soit égal
    au coût social. Dans ce cas, aurons maintenant
  • 11:24 - 11:29
    l'équilibre efficace qui sera le même
    que l'équilibre de marché. Le marché
  • 11:29 - 11:36
    internalisera l'externalité. Tous les coûts,
    les coûts privés plus la taxe qui sont égaux
  • 11:36 - 11:41
    au coût externe seront reflétés
    dans le prix, et étant donné que tous
  • 11:41 - 11:46
    les coûts sont reflétés dans le prix, les
    consommateurs achèteront la quantité efficace
  • 11:46 - 11:48
    de produit.
  • 11:48 - 11:54
    Ceci est donc une façon de traiter un
    problème de coût externe. Dans les prochains
  • 11:54 - 11:58
    cours, nous parlerons des avantages externes
    et nous illustrerons également d'autres
  • 11:58 - 12:01
    façons de manipuler les externalités.
  • 12:01 - 12:07
    - Si vous désirez vous tester sur ce sujet, cliquez
    sur « Practice questions ». Si vous vous sentez
  • 12:07 - 12:10
    prêt à passer à un autre sujet, cliquez sur « Next video ».
  • 12:10 - 12:12
    ♪ [musique] ♪
Title:
An Introduction to Externalities
Description:

What are externalities and what are the different kinds of costs? And what does this have to do with the rise of “superbugs"? This video is an introduction to externalities, including the concepts of private cost, external cost, and social cost. Using the example of antibiotics and viruses, we take a look at how costs are passed along to different members of society beyond the producer and consumer. We’ll use a chart to illustrate how to calculate the effects of a Pigouvian tax, and we provide definitions for the other key terms that will be used throughout this video series.

Microeconomics Course: http://mruniversity.com/courses/principles-economics-microeconomics

Ask a question about the video: http://mruniversity.com/courses/principles-economics-microeconomics/externalities-definition-pigovian-tax#QandA

Next video: http://mruniversity.com/courses/principles-economics-microeconomics/flu-shot-positive-externalities-pigovian-subsidy

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Video Language:
English
Team:
Marginal Revolution University
Project:
Micro
Duration:
12:15

French subtitles

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