The Costs and Benefits of Monopoly

In this video, we explore the costs and benefits of monopolies. We cover how monopolies and patents breed deadweight loss, market inefficiencies, and corruption. But we also look at what would happen if we eliminated patents for industries with high R&D costs, such as the pharmaceutical industry. Eliminating patents in this case may result in less innovation and, specifically, fewer new drugs being created. We also consider some of the tradeoffs of patents and look at alternative ways to reward research and development such as patent buyouts and using prizes to foster innovation.

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♪ [musique] ♪

- [Alex] Dans notre présentation finale sur le monopole,
nous allons discuter des coûts de monopole, mais

également des profits potentiels.
Les principaux coûts de monopole sont

son inefficacité par rapport à la
concurrence. Il conduit à une perte des

gains à l'échange ou d'une perte
sèche. Rappelons-nous des gains

à l'échange dans le cas de la concurrence et nous pourrons
ensuite les comparer avec ceux du monopole. Nous allons

simplifier avec une courbe d'offre plate,
une branche à coût constant. Dans ce cas, les

gains totaux à l'échange vont aux consommateurs dans
cette zone bleue située ici. Voyons maintenant

ce que sont les gains totaux à l'échange ou le
bien-être total en régime de monopole. Nous choisissons

exactement la même courbe de demande et la même courbe
de coût constant. Nous trouvons la quantité et de le prix de

maximisation de profit de la manière habituelle. Les
consommateurs, ce n'est pas surprenant, obtiennent moins

en régime de monopole puisque le prix est plus
élevé. Une part de la perte des consommateurs est

transférée au monopoleur en termes de profit
et, au moins du point de vue de l’économiste,

quelqu’un au moins recevra ces gains
à l’échange. Donc, le transfert est

neutre. Ce qui est cependant négatif est que le bien-être
total se réduit en régime de monopole car personne

ne reçoit ce qu’il y a dans cette zone, la perte
sèche. Ce sont des échanges qui d'un point de vue social

sont bénéfiques. Les demandeurs
sont prêts à payer plus que le

coût de production de ces produits. Ces échanges,
cependant, ne se produisent pas. même s'ils

sont socialement bénéfiques, ils ne se réalisent
pas, non pas parce qu'ils ne sont pas rentables,

ils ne sont pas bénéfiques de manière privée.
Pensez à un cinéma qui est à moitié vide.

Il y a surement des gens attachent
plus de valeur à regarder le film que son

coût marginal, autour de zéro. Alors
pourquoi le cinéma n'abaisse-t-il pas le

prix pour ces gens ? Parce que, pour ce
faire, il devrait baisser le prix pour tous

ce qui réduirait les profits totaux. Donc la leçon
fondamentale est la suivante. Les consommateurs achètent un

bien tant que la valeur qu’ils lui attachent est supérieure
au prix. Dans le cas de marché concurrentiel le prix est

égal au coût marginal, pour que les consommateurs achètent
chaque unité de telle sorte que la valeur qu'ils lui attachent

est supérieure au coût marginal. Ce qui est
efficace. En cas de monopole, les consommateurs

achètent aussi tant que la valeur qu'ils lui attachent
est supérieure au prix, mais puisque le prix est

supérieur au coût marginal nous obtenons trop peu
d'unités produites. Nous obtenons une perte de gains

à l'échange. Rappelons-nous à quoi ressemble
une perte sèche dans la pratique.

Le prix du Comini de GSK est de 12,50 dollars
par pilule. Le coût marginal est de 50 cents.

La perte sèche est
la valeur des échanges

qui ne se produisent pas
parce le prix est supérieur au

coût marginal. Certaines personnes seraient désireuses
et capables de payer 10 dollars par pilule ou

4 dollars ou même 1 dollar par pilule et
ces prix couvriraient plus que le coût de

la production de ces pilules. Mais ces échanges
ne se produisent pas parce qu'ils ne sont pas rentables

pour GSK. Beaucoup de monopoles dans le monde
sont nés de la corruption de l'État. En

Indonésie, Tommy Suharto, le fils du
président, a reçu le monopole très rentable

des clous de girofles. Il a utilisé les profits de
ce monopole pour acheter Lamborghini. Pas

une Lamborghini - Il a acheté la société
toute entière. Ces sortes de monopoles ne sont

pas amortis. Ils ont des coûts et n'ont aucun
profit social. Certains monopoles cependant,

ont des profits compensatoires. Considérez
ce qui arriverait si les États-Unis éliminaient

les brevets pour les produits pharmaceutiques.
La concurrence, il est vrai, fera baisser

le prix des médicaments existants au coût marginal,
comme cela se passe aujourd'hui, dès que les brevets

expirent, habituellement 10 à 15 ans après
que le médicament soit lancé sur le marché.

Mais cela coûte environ un milliard de dollars pour
développer un nouveau médicament sur le marché

aux États-Unis, et les coûts de R et D ne sont pas inclus
dans le coût marginal. Comme le dit le dicton

cela coûte environ un milliard de dollars pour
créer la première pilule et 50 cents pour créer

la deuxième. 50 cents est le coût
marginal, le coût d'une pilule supplémentaire,

mais développer cette première pilule
coûte environ un milliard de dollars. Si

le prix devait être rapidement diminué au coût
marginal, les firmes ne pourraient pas récupérer

leurs coûts de R et D, et il en résulterait moins de
nouveaux médicaments. Une fois que le médicament est créé,

le brevet, le monopole, créent une
inefficacité, nous avons trop peu d'unités

produites. Mais le brevet accroit l’incitation
pour produire de nouveaux médicaments.

Il y a donc un compromis. Plus de
monopole réduit l'efficacité statique,

la quantité produite, mais peut augmenter
l'efficacité dynamique, l'incitation à

la recherche et au développement. Ce
compromis s'applique à d'autres produits

au coût de développement élevé,
et pas seulement les produits

tels que la musique, les films, les programmes informatiques,
de nouveaux produits chimiques, de nouveaux matériaux,

des technologies nouvelles. Ceux-ci ont généralement des
coûts de développement élevés et un faible coût marginal de

production. Et cela suggère qu'il peut y avoir des
profits possibles à enregistrer un brevet ou un copyright

sur la production. Plus généralement pour ces types
de produits il y a un compromis politique que

nous devons toujours garder à l'esprit. C'est-à-dire que des
prix plus bas aujourd'hui pourraient générer moins de nouvelles

idées à l’avenir. Douglas North, lauréat
du Prix Nobel, historien économique,

par exemple, a fait valoir que :
« L'incapacité à développer des droits

de propriété systématiques dans l'innovation jusqu'aux
temps relativement modernes a été une source majeure de

la lenteur du changement technologique ».
Y a-t-il une meilleure façon de gérer ce

compromis ? Peut-être. Supposons que
l'État rachète un brevet pharmaceutique

pour le total de ses profits de
monopole et qu'il le déchire ensuite.

Des concurrents devraient entrer et pousser
le prix du médicament vers le coût marginal,

nous aurions donc une efficacité statique.
Et puisque que l’État a

payé aux firmes les profits de monopole, nous
aurions encore beaucoup d'incitations à

la recherche et au développement ; efficacité dynamique.
Ainsi nous pourrions avoir le meilleur des

deux mondes. Il peut, bien sûr, y avoir aussi quelques
inconvénients. Des impôts plus élevés pour payer

le brevet ont aussi leur perte sèche,
et il pourrait être difficile de déterminer

exactement la valeur d'un brevet. Il
pourrait y avoir une éventuelle corruption.

Néanmoins cela est une idée à laquelle nous
pensons, et qui vaudrait peut-être la peine

d'expérimenter. Les prix sont une autre façon de traiter
cet arbitrage, ce compromis. Comme avec le rachat de brevet,

l'idée est qu'une firme reçoive d'avance
ses coûts de R et D. Mais l'État

ne paie que si l'entreprise atteint un
certain objectif. Et si cet objectif est atteint,

la technologie appartient au domaine public et
peut être utilisée par quiconque. SpaceShipOne,

par exemple, a gagné 10 millions dollars pour avoir été la
première fusée habitée développée sous contrôle privé

capable d'atteindre l'espace et de retourner en une courte
période de temps. Ce genre de prix, de récompenses sont

utilisés plus souvent. L'État organise un concours
avec un prix pour de meilleures ampoules, par

exemple, et cela a pas mal fonctionné. Il
y a aussi une troisième voie pour traiter cet

arbitrage, ce compromis. Vous avez peut-être remarqué, par
exemple, que jusqu'à présent, nous avons supposé que

le monopoleur doit faire payer le même
prix à tous. Est-ce forcément vrai ?

Dans certains cas, le monopoleur peut demander
des prix différents des personnes différentes -

la discrimination par les prix. Comme nous le verrons
dans le chapitre suivant et dans une série de cours, la

discrimination par les prix explique beaucoup de choses sur la
façon dont les prix des produits sont fixés et elle a aussi quelques

coûts et quelques avantages dont nous
discuterons. Donc, à bientôt, merci.

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