Return to Video

Tax Revenue and Deadweight Loss

  • 0:02 - 0:05
    ♪ [musique] ♪
  • 0:08 - 0:14
    - Jusqu'à présent, dans nos vidéos, nous avons examiné
    l'effet des taxes sur les prix du marché, mais
  • 0:14 - 0:19
    nous n’avons pas beaucoup parlé de la raison
    pour laquelle l'État prélève des taxes, à savoir
  • 0:19 - 0:25
    pour percevoir des recettes. Examinons donc ceci
    ainsi que le coût de la perception des recettes, qui
  • 0:25 - 0:26
    est une perte sèche.
  • 0:31 - 0:33
    Nous pouvons montrer à peu
    près tout sur ce sujet avec un
  • 0:33 - 0:39
    graphique unique. Donc, voici notre équilibre
    initial. Le prix sans taxe est de 2 dollars
  • 0:39 - 0:46
    et la quantité échangée sans taxe est de 700 unités.
    Rappelons maintenant que le surplus du consommateur
  • 0:46 - 0:52
    est le gain du consommateur à
    l'échange, c'est cette zone verte,
  • 0:52 - 0:58
    la zone sous la courbe de demande et
    au dessus du prix, jusqu'à la quantité
  • 0:58 - 1:03
    échangée. C’est donc la zone au-dessus du
    prix de 2 dollars et jusqu'à la quantité
  • 1:03 - 1:09
    échangée de 700 en dessous de la courbe de demande,
    cette zone ici. Le surplus du producteur est
  • 1:09 - 1:13
    le gain du producteur à l'échange, représenté par
    la zone au-dessus de la courbe d'offre, jusqu'à la
  • 1:14 - 1:19
    quantité échangée et en dessous du prix du
    producteur. Rappelez-vous également
  • 1:19 - 1:26
    qu'un marché libre maximise le surplus du
    consommateur et celui du producteur. Ce que
  • 1:26 - 1:30
    nous allons montrer est que dans le cas d’un ajout
    de taxe, cela n'est plus vrai. Cette intervention
  • 1:30 - 1:35
    dans le libre marché signifie que le surplus du
    consommateur et du producteur ne sont pas maximisés.
  • 1:35 - 1:42
    Jetons-y donc un coup d'œil. Supposons donc que nous avons une
    taxe d'1 dollar, et en utilisant notre méthode de coin, nous pouvons
  • 1:43 - 1:48
    découvrir ce que sera le nouveau prix
    pour les acheteurs. Il sera ici. Ainsi, le
  • 1:48 - 1:53
    nouveau prix pour l'acheteur est disons, de 2,50 dollars.
    Remarquez maintenant que le surplus du consommateur n'est pas
  • 1:54 - 1:59
    cette grande zone verte puisque le prix est
    maintenant plus élevé et que la quantité échangée
  • 2:00 - 2:04
    a diminué. La quantité
    échangée est passée de 700
  • 2:04 - 2:12
    à 500 unités. Le surplus du consommateur
    avec la taxe est donc cette petite zone verte.
  • 2:12 - 2:18
    Encore une fois, c’est la zone au-dessus du
    prix de l'acheteur, jusqu'à la quantité
  • 2:18 - 2:24
    échangée, et en dessous de la demande. La
    définition n'a donc pas exactement changé, mais
  • 2:24 - 2:29
    en raison de la taxe, le prix de l'acheteur
    change ainsi que la quantité demandée,
  • 2:29 - 2:33
    de sorte que le surplus du consommateur
    change aussi. Dans ce cas, il diminue fortement.
  • 2:33 - 2:39
    Qu'en est-il du surplus du producteur ?
    Eh bien, encore une fois, le prix que les vendeurs
  • 2:39 - 2:45
    reçoivent, diminue. Donc le surplus du producteur n'est
    plus cette grande zone bleue, mais il n'est maintenant
  • 2:45 - 2:52
    que cette zone bleue beaucoup plus petite. La taxe
    réduit donc le surplus du consommateur ainsi que
  • 2:52 - 2:57
    celui du producteur. Maintenant, qu'en
    est-il de cette zone au milieu ? Eh bien,
  • 2:57 - 3:02
    heureusement, cela ne sera pas perdu. Ce sont en
    fait, les recettes fiscales. Remarquez donc que la
  • 3:02 - 3:09
    taxe, la hauteur de la taxe est ici d'1 dollar et
    qu'il y a 500 unités échangées, de sorte que
  • 3:10 - 3:16
    l'État perçoit 1 dollar pour chacune de ces 500
    unités. Donc, ces recettes, les recettes fiscales sont cette
  • 3:16 - 3:23
    zone. Sa valeur est le montant de la taxe qui est
    égale à la hauteur du rectangle multipliée par sa largeur,
  • 3:23 - 3:28
    la largeur étant la quantité échangée. Donc, voici les recettes
    fiscales. Qu'en est-il maintenant de cette dernière zone
  • 3:28 - 3:34
    ici ? Elle était une partie du surplus du consommateur
    et du producteur, et elle est maintenant
  • 3:34 - 3:42
    une perte sèche. Personne ne la reçoit. Ce sont les
    gains perdus à l'échange. Alors rappelez-vous, les gens
  • 3:42 - 3:49
    échangeaient 700 unités, maintenant ils
    n'en échangent que 500. Ces unités
  • 3:49 - 3:55
    profitaient aux gens, mais plus maintenant
    parce que ces échanges ne se produisent pas.
  • 3:55 - 3:59
    Je vais vous l'expliquer de façon un peu plus détaillée
    dans la diapositive suivante. Pour l'instant,
  • 3:59 - 4:04
    assurez-vous seulement de comprendre
    comment nommer ces zones.
  • 4:04 - 4:10
    Voilà donc le nouveau surplus du consommateur, les
    recettes fiscales, le nouveau surplus du producteur, et
  • 4:10 - 4:15
    cette zone qui est la perte sèche. Bien, nous
    allons expliquer cette perte sèche, un peu
  • 4:16 - 4:20
    plus en détail. Voici comment concevoir
    la perte sèche. Supposons que vous
  • 4:20 - 4:24
    planifiez un voyage à New York et que
    vous allez prendre le bus. Le profit de ce
  • 4:24 - 4:28
    voyage pour vous, la valeur attachée à la visite
    des sites new-yorkais est de 50 dollars, le coût du
  • 4:29 - 4:30
    ticket de bus est de 40 dollars.
  • 4:30 - 4:34
    Alors partirez-vous en voyage ? Cela a-t-il de
    la valeur ? Oui, vous partirez en voyage.
  • 4:34 - 4:39
    La valeur totale du voyage est de 10 dollars, une
    valeur positive, vous décidez donc de faire ce voyage.
  • 4:40 - 4:44
    Le nombre de voyages est égal à un. Vous faites le voyage.
    Bien, pas de problème. Supposons maintenant qu'il y a une
  • 4:44 - 4:52
    taxe de 20 dollars sur les tarifs de bus et supposons
    que cela augmente le coût du voyage de 40 dollars
  • 4:52 - 4:58
    à 60 dollars. Le prix ne doit pas nécessairement
    augmenter de ce montant exactement, de 20 dollars,
  • 4:58 - 5:04
    Mais supposons que c'est ainsi. Bon, alors le coût
    du voyage est maintenant de 60 dollars. Le profit
  • 5:04 - 5:12
    est toujours de 50 dollars. Donc, feriez-vous ce voyage ?
    Non. Le profit est inférieur au coût. Dans ce cas donc,
  • 5:12 - 5:20
    pas de voyage. Le nombre de voyages est égal à zéro.
    Est-ce que l'État perçoit des recettes de vous ? Non.
  • 5:20 - 5:25
    Puisque vous ne voyagez pas, l'État ne
    perçoit aucune recette. Y a-t-il une
  • 5:25 - 5:31
    perte sèche ? Oui. Vous avez perdu la valeur du
    du voyage. Vous auriez voyagé, quand il
  • 5:32 - 5:36
    n'y avait pas de taxe, ce voyage avait une valeur de
    10 dollars, de sorte que la situation était meilleure avec
  • 5:36 - 5:42
    cette valeur de 10 dollars. Maintenant, avec la taxe, vous
    ne voyagerez pas, par conséquent ces 10 dollars sont une
  • 5:43 - 5:50
    perte sèche. Disparue. Et remarquez qu'elle
    n'est pas compensée par des recettes.
  • 5:50 - 5:59
    Il n'y a pas de recette. Donc, la perte sèche est
    la valeur des voyages non réalisés en raison de
  • 5:59 - 6:03
    la taxe, et il n'y a pas de recettes sur
    les voyages qui ne sont pas réalisés.
  • 6:03 - 6:08
    L'État ne perçoit de recettes que sur les voyages
    qui continuent de se produire. Donc une perte sèche
  • 6:08 - 6:14
    est la valeur des voyages non réalisés en
    raison de la taxe. Maintenant, pour revenir à
  • 6:14 - 6:20
    un cas plus général, remplaçons
    juste les voyages, par des échanges.
  • 6:20 - 6:27
    La perte sèche est la valeur des échanges
    non réalisés en raison de la taxe. Voici
  • 6:27 - 6:33
    très rapidement notre nouveau graphique. Avant
    la taxe, il y avait 700 échanges. Après la taxe,
  • 6:33 - 6:40
    500. Ce sont donc les 200 échanges
    qui n'ont pas été réalisés en raison de
  • 6:41 - 6:47
    la taxe. Et la valeur de ces 200 échanges
    existe parce que pour ces échanges, les
  • 6:47 - 6:55
    demandeurs leur accordent plus de valeur qu'ils
    ne coûtent aux offreurs de les offrir. Donc
  • 6:55 - 6:59
    les demandeurs accordent de la valeur aux échanges ainsi que cela est
    indiqué par la courbe de demande, la hauteur de la courbe de demande,
  • 6:59 - 7:05
    les offreurs sont prêts à offrir ces
    échanges, leur coût est indiqué par
  • 7:05 - 7:12
    la hauteur de la courbe d'offre, de sorte que
    la valeur, la valeur moins le coût, si vous
  • 7:12 - 7:19
    préférez, est indiquée par ce triangle. Puisque
    ces échanges ne se produisent plus, cette valeur
  • 7:20 - 7:25
    n'est plus produite, ce qui est une perte
    sèche, la valeur des échanges qui ne
  • 7:25 - 7:30
    se produisent pas en raison de la taxe. Voici un
    autre point important concernant la perte sèche.
  • 7:30 - 7:35
    À revenus constants, plus la courbe de demande est
    élastique, plus les pertes sèches sont importantes.
  • 7:35 - 7:41
    Ainsi, par exemple, lequel de ces
    produits devrions-nous taxer, celui
  • 7:42 - 7:46
    à gauche où la courbe de demande est
    élastique ou celui à droite où la
  • 7:47 - 7:52
    courbe de demande est plus inélastique ? Notez
    que les recettes fiscales sont identiques. Donc, si nous
  • 7:52 - 7:57
    avions un choix, quel bien voudrions-nous taxer ?
    Eh bien, assez clairement, nous voulons taxer
  • 7:57 - 8:02
    le bien avec une demande inélastique parce
    que les pertes sèches, les gains perdus
  • 8:02 - 8:06
    à l'échange, sont beaucoup plus
    petits ici qu'ils ne le sont là.
  • 8:06 - 8:12
    Donc, la taxe sur un bien avec une demande
    élastique crée d’importants gaspillages
  • 8:12 - 8:17
    pour percevoir ces recettes. Ici, la taxe
    sur le bien avec la demande inélastique,
  • 8:17 - 8:22
    a peu de gaspillage pour le même
    montant de recettes. L’intuition ici
  • 8:22 - 8:29
    est assez simple. Si la courbe de demande est inélastique,
    une taxe ne découragera alors pas la réalisation de nombreux
  • 8:29 - 8:33
    échanges. Et c'est ce que nous voulons. Nous ne
    voulons pas décourager un grand nombre d'échanges
  • 8:34 - 8:41
    parce que ce sont les gains à l’échange perdus
    qui créent le problème. Nous ne percevons aucune
  • 8:41 - 8:48
    recette fiscale quand nous décourageons un échange. Il n'y a pas
    de recettes fiscales quand vous dissuadez la réalisation d'un échange.
  • 8:48 - 8:53
    Donc, nous voulons nous assurer que nous décourageons
    aussi peu d'échanges que possible et que cela
  • 8:53 - 8:59
    maximisera nos revenus par rapport à nos
    pertes. On se moque parfois des économistes
  • 8:59 - 9:03
    ou on les tourne en dérision parce que cela implique,
    par exemple, que vous devez taxer l'insuline, un
  • 9:04 - 9:09
    produit avec une demande très inélastique. Il y a
    de nombreuses raisons pour lesquelles certains
  • 9:09 - 9:13
    biens et non d'autres sont taxés,
    selon qui utilise l'insuline, si ce sont
  • 9:13 - 9:20
    des gens riches ou pauvres, l'importance de la
    santé et ainsi de suite. Néanmoins, en
  • 9:20 - 9:25
    règle générale, il est préférable de taxer les produits
    avec une demande inélastique que les produits avec
  • 9:26 - 9:31
    une demande élastique. Cela est important, et
    laissez-moi vous en donner un exemple.
  • 9:31 - 9:34
    Voici quelque chose dont vous pourriez penser
    qu’il pourrait être une bonne idée de taxer,
  • 9:34 - 9:38
    les yachts de luxe. Ils ne sont achetés que par les
    riches, alors on ne fait pas trop de mal aux gens,
  • 9:38 - 9:44
    n'est-ce pas ? Eh bien, peut-être,
    pourtant lorsqu'en 1990, l'État fédéral a
  • 9:45 - 9:50
    appliqué une taxe de luxe de 10 % sur de nombreux
    produits de luxe, y compris les bateaux de plaisance ou les yachts
  • 9:50 - 9:57
    avec un prix de vente au dessus 100 000 dollars, les
    recettes fiscales attendues étaient de 31 millions de dollars.
  • 9:57 - 10:02
    La réalité, cependant, fut tout à fait différente. Les
    recettes fiscales n'ont été que de 16,6 millions de dollars,
  • 10:02 - 10:08
    en raison d'une forte diminution des ventes
    de yachts. Les acheteurs de bateaux ont
  • 10:08 - 10:12
    peut-être décidé, eh bien, qu’ils pourraient patienter un an ou deux
    avant d'acheter leur yacht, d'attendre d'en voir les conséquences
  • 10:12 - 10:16
    ou peut-être ont-ils décidé qu'ils pouvaient
    acheter leurs yachts dans d'autres pays.
  • 10:16 - 10:20
    Les yachts sont assez faciles à déplacer dans le
    monde entier. Après tout, c'est pour ça qu'ils existent.
  • 10:21 - 10:27
    Le résultat net, en fait, a été une perte de 7 000
    emplois dans l'industrie du yacht. En fait,
  • 10:28 - 10:32
    l'État fédéral a fini par payer
    plus d'allocations de chômage aux
  • 10:32 - 10:40
    chômeurs du secteur des yachts qu'il n'a perçus de recettes fiscales
    provenant de la vente de yachts. Pour cette raison
  • 10:40 - 10:46
    l'impôt fédéral a été abrogé en 1993.
    La leçon ici est de ne pas taxer les produits
  • 10:46 - 10:50
    qui ont des demandes très élastiques.
    Vous ne percevrez pas de recettes importantes,
  • 10:50 - 10:54
    vous allez dissuader un grand nombre d'échanges, et
    par conséquent créer d'importantes pertes sèches,
  • 10:55 - 10:59
    et peut-être, des pertes secondaires pour
    d'autres personnes, telles que les travailleurs.
  • 10:59 - 11:04
    C'est tout pour les taxes. Le seul sujet qu'il nous reste à
    analyser est : les subventions, ce que nous pouvons effectivement
  • 11:05 - 11:09
    faire assez rapidement dans le prochain cours parce
    que les subventions ne sont que des taxes négatives.
  • 11:09 - 11:14
    Donc tout ce que nous avons dit au sujet des taxes, avec
    seulement quelques changements de vocabulaire
  • 11:14 - 11:17
    nous permettra ainsi d'analyser
    les subventions. Merci.
  • 11:17 - 11:23
    - Si vous désirez vous tester sur ce sujet, cliquez
    sur « Practice questions ». Si vous vous sentez
  • 11:23 - 11:26
    prêt à passer à un autre sujet,
    cliquez sur « Next video ».
  • 11:26 - 11:28
    ♪ [musique] ♪
Title:
Tax Revenue and Deadweight Loss
Description:

Why do taxes exist? What are the effects of taxes? We discuss how taxes affect consumer surplus and producer surplus and discuss the concept of deadweight loss at length. We’ll also look at a real-world example of deadweight loss: taxing luxury yachts in the 1990s.

Microeconomics Course: http://mruniversity.com/courses/principles-economics-microeconomics

Ask a question about the video: http://mruniversity.com/courses/principles-economics-microeconomics/deadweight-loss-definition-yacht-tax#QandA

Next video: http://mruniversity.com/courses/principles-economics-microeconomics/subsidies-definition-subsidy-wedge

more » « less
Video Language:
English
Team:
Marginal Revolution University
Project:
Micro
Duration:
11:31

French subtitles

Revisions