Commodity Taxes

In this video we cover taxes and tax revenue and subsidies on goods. We discuss commodity taxes, including who pays the tax and lost gains from trade, also called deadweight loss. We’ll take a look at the tax wedge and apply what we learn to the example of Social Security taxes.

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♪ [musique] ♪

- [Tyler] Aujourd'hui, nous commençons le premier
de plusieurs cours sur les taxes et les subventions.

On ne va pas de parler de l'impôt sur le
revenu et des subventions de revenu. Ce sont

généralement des thèmes en macroéconomie.
Au lieu de cela, nous allons parler de taxes et

de subventions sur les produits, comme une taxe de vente
ou une subvention pour le blé. Elles sont également appelées

taxes et subventions
de biens. Allons-y.

Nous allons souligner

trois idées importantes sur l'imposition des biens.
Premièrement, le fait de savoir qui paie la taxe ne

dépend pas de qui signe le chèque à
l’État. Par exemple, supposons que

l’État taxe les pommes. Il pourrait
faire payer l'acheteur de pommes

pour chaque pomme achetée. Ou il
pourrait demander aux vendeurs de pommes

de payer pour chaque pomme vendue. Ce
que nous allons montrer est que, du

point de vue des acheteurs ou des vendeurs,
la manière dont la taxe est perçue importe peu.

Les résultats concrets vont être identiques.
Une autre façon de présenter ceci

est que l'incidence économique de la taxe,
savoir qui la paie effectivement, ne dépend pas

de l'incidence fiscale, de celui qui
doit par la loi signer le chèque

à l’État. Cela va devenir un peu plus clair à
mesure que nous avançons. Ne vous inquiétez pas

si cela ne l'est pas encore. Deuxième point important,
la question de savoir qui paie la taxe dépend de l'élasticité

relative de la demande et de l'offre. En
fait, nous pouvons résumer les points

numéros un et deux en disant, savoir qui paie
la taxe ne dépend pas des lois du Congrès,

mais plutôt des lois de l'offre et de la demande.
Le troisième point est que la taxe des biens

crée des revenus, mais supprime également
certains gains à l’échange, créant ainsi

une perte sèche. Nous allons dans ce
cours examiner le point numéro un, et

nous passerons ensuite aux point deux et trois dans des
cours ultérieurs. Nous allons donc commencer avec le

premier point. Commençons notre
analyse de la taxe des biens,

en supposant que les offreurs sont ceux
qui doivent envoyer le chèque à l’État

publiques. C’est à dire, l'incidence fiscale de la taxe
est de la responsabilité des offreurs. Quel est l'effet

de la taxe sur les offreurs ? Nous pouvons penser
qu'une taxe sur les offreurs augmente

leurs coûts. Cela va déplacer la
courbe d'offre du montant de la taxe,

de sorte que la courbe d'offre se déplace
ainsi. Une autre façon d'y réfléchir, est de

se rappeler que la courbe d'offre nous indique
le montant minimum que les offreurs demandent

pour offrir une quantité donnée
sur le marché. La taxe va

augmenter le montant minimum que les offreurs
demandent pour offrir cette quantité sur le

marché. Elle déplace le montant minimum
requis d'exactement le montant de la

taxe. Avec la nouvelle courbe d'offre, nous découvrons
un nouvel équilibre. L'équilibre du marché

se déplace du point A au point B. Ce que
nous voyons est que la quantité qui est

échangée diminue bien sûr, et qu'en outre, le prix
payé par les acheteurs augmente. Combien

les offreurs reçoivent-ils ? Les offreurs
recueillent ce montant, le prix payé par les

acheteurs, mais maintenant ils doivent en
donner une certaine partie, la taxe, à l’État.

Les offreurs finissent par recevoir
ce montant ici après les taxes. En

d'autres termes, la taxe signifie que les
acheteurs paient plus qu'auparavant, et que

les vendeurs reçoivent moins qu'auparavant.
Sans aucune taxe, le prix que les acheteurs paient

est le même que le prix que l'offreur reçoit.
Avec la taxe les acheteurs paient un

certain prix, mais les vendeurs reçoivent moins
que ce montant. Ils obtiennent ce que les acheteurs

payent, moins bien sûr la taxe. Telle est la
situation lorsque les offreurs payent la taxe,

ou que les offreurs doivent envoyer un
chèque à l’État. Voyons maintenant ce que

qui se passe quand ce sont les acheteurs qui doivent
envoyer le chèque à l’État. Maintenant, nous regardons

la situation lorsque l'incidence fiscale porte sur les
acheteurs. Nous commençons tout comme auparavant

avec l'équilibre sans aucune taxe. Aucune taxe sur les
vendeurs ou les acheteurs. Encore une fois, cet

équilibre se situe au point A. J'y ai également
inclus cette courbe d'offre ici. Ceci est

la courbe d'offre lorsque le paiement de la taxe est de la
responsabilité des offreurs. C'est la courbe d'offre du

problème précédent. Elle n'est pas pertinente
pour ce problème. Je l'ai incluse pour plutôt

nous rappeler de l'endroit où l'équilibre se trouvait dans
le cas du problème précédent. Vous pouvez y penser

comme une sorte de courbe d'offre fantôme.
C'est la courbe d'offre du problème précédent

revenant nous hanter. Alors, quel est l'effet
d'une taxe sur les demandeurs ? Pensez-y

de cette façon. Supposons que le prix maximal que
vous seriez prêt à payer pour une pomme est d’un

dollar. Encore une fois, vous êtes prêt à payer
pour cette pomme un dollar, pas plus. Supposons

maintenant que vous ayez appris que l’État
a institué une nouvelle taxe. Pour chaque pomme

que vous achetez, vous devez maintenant payer 25
cents à l’État. Combien êtes-vous prêt maintenant

à payer aux offreurs pour cette pomme ?
Vous n'êtes prêt à payer aux

offreurs qu'un montant maximal
de 75 cents. La valeur

maximale d'une pomme est pour vous d'un
dollar. Si vous savez que vous allez être

taxé 25 cents si vous achetez cette pomme,
le plus cher que vous serez prêt à payer

l'offreur est de 75 cents, parce 75
cents plus la taxe de 25 cents à l’État,

est égal à un dollar. C'est le montant maximal que vous
êtes prêt à payer pour obtenir la pomme. En d'autres

termes, l'effet d'une taxe sur les demandeurs
réduit leur disposition à payer, et cela

signifie des variations de la courbe de demande. Dans quelle
direction ? La courbe de demande se déplace vers le bas du montant

de la taxe. Déplaçons donc la courbe. La taxe est
exactement du même montant qu'auparavant.

Déplaçons vers le bas la courbe de demande du montant
de la taxe. Nous constatons maintenant que le

nouvel équilibre se située au point B.
Notez tout d'abord que la quantité a

diminué. L'échange de la quantité a diminué
exactement du même montant que

dans le problème précédent. Qu'en
est-il du prix reçu par les vendeurs ?

Les vendeurs reçoivent maintenant ce prix.
Surprise, c'est exactement le même

prix qu'auparavant. Que diriez-vous du prix
payé par les acheteurs ? Les acheteurs payent

maintenant ce qu'ils ont payé aux offreurs
plus la taxe qui doit être payée à l’État.

Cet écart est la taxe. Surprise, le prix
après la taxe payée par les acheteurs est

de nouveau exactement ce qu'il était lorsque la taxe
était sur les offreurs. Lorsque la taxe est

sur les acheteurs, les acheteurs paient plus
qu'auparavant. Les vendeurs reçoivent moins

qu'auparavant des mêmes montants exactement.
La quantité diminue également du même montant.

Le prix net, ou le prix total payé par les
acheteurs est le même. Le prix total

reçu par les vendeurs est le même. Maintenant que
vous comprenez l'idée, je vais vous montrer

un moyen plus simple de la démontrer. Ce
que nous venons de montrer est que cela

n'importe pas qui, des offreurs ou
des demandeurs, doit écrire

le chèque à l’État pour
payer la taxe. En

d'autres termes, nous pouvons analyser la taxe en
déplaçant la courbe d'offre vers le haut, ou en

déplaçant la courbe de demande vers le bas. Tant
que nous analysons une taxe de même montant, nous

obtiendrons des résultats équivalents. Cela apparaitra
de la même manière quel que soit le choix de la taxe.

Il y a en fait un moyen plus simple de penser
à ce sujet. Ce que nous pouvons penser

de l'effet d'une telle taxe est qu'elle crée
un coin entre ce que les acheteurs payent et

ce que les vendeurs reçoivent. Quand il n'y a pas de
taxe, ce que les acheteurs paient est ce que les

vendeurs reçoivent, mais quand il y a une taxe,
les acheteurs paient plus que ce que les vendeurs

reçoivent. La différence est ce que
l’État perçoit. La différence est le

montant de la taxe. Nous allons donc y réfléchir
comme à un coin fiscal. Disons que ce coin

fiscal, de ce côté est, disons d'un dollar.
Une autre façon d'analyser la taxe est

d'introduire le coin fiscal dans le graphique jusqu’à ce que
le haut du coin fiscal touche la courbe de demande

et que le bas du coin fiscal touche
la courbe d'offre. Jetons-y un regard.

Je vais y introduire le coin fiscal. Ce que
cela nous indique est que le prix que

l'acheteur paye sera ici, au point B.
Le prix que les offreurs reçoivent sera

le point D. La différence est la taxe. Par
exemple, si les acheteurs finissent par payer

2,65 dollars, les vendeurs doivent recevoir 1,65
dollar si la taxe est d'un dollar. De même, si les

offreurs reçoivent 1,65 dollar et la taxe est d'un
dollar, les acheteurs doivent payer 2,65 dollars.

Avec ce coin fiscal, nous pourrions lire sur
le graphique le prix que l'acheteur paie, le

prix que le vendeur reçoit, et la quantité
échangée. Nous ne devons même pas

déplacer les courbes. Nous devons seulement introduire
le coin fiscal dans ce graphique. Prenons l'exemple

d'une application. Aux États-Unis, sous la
Federal Insurance Contributions Act,

ou FICA, 12,4 % du revenu gagné jusqu'à concurrence
d'un plafond annuel doit être versé à la sécurité

sociale, et un montant supplémentaire de 2,9 %
doit être versé à l'assurance-maladie. La moitié de ce

montant provient directement de l'employé.
Vous pouvez le voir sur vos fiches de paie.

C'est l'impôt FICA, et la moitié de la somme provient
de l'employeur. La question est :

le fait qu'il y ait une répartition 50/50, fera-t-il une
différence ? Est-ce que cela signifie par

exemple, puisque l'employeur paie la moitié,
que ce soit nécessairement une bonne affaire

pour l'employé ? Non, cela ne signifie même pas ça.
Ce que nous savons maintenant est que nous pourrions avoir

100 % de cette taxe payée par le salarié, ou nous
pourrions avoir 100 % de cette taxe payée par

l'employeur. Ce ne ferait pas de différence,
ni sur les salaires, ni sur les prix, et ni sur

rien d'autre. Cela changerait l'incidence
fiscale de la taxe, mais cela ne modifiera pas

l'incidence économique finale. Je
n'ai pas dit ici qui paie effectivement la

taxe. Voilà ce dont nous parlerons
dans le prochain cours. Ce que j'ai dit

ici est que ce n'est pas important qui paie
la taxe du point de vue juridique, qui

est tenu de verser cet argent. L'incidence
fiscale encore une fois, n'a aucune

relation sur l'incidence
économique de la taxe.

Nous parlerons dans le prochain
cours de ce qui détermine

l'incidence économique d'une taxe. Il se trouve que
se sont les élasticités de l'offre et de la demande,

et c'est ce dont parlerons dans le prochain cours.
Merci encore de m'avoir accordé votre attention !

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