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TITRE: Film-Faire Le Calcul

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    Comme la plupart des gens, je ne suis pas un activiste par nature.
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    Il n'y a vraiment pas beaucoup de gens dont le plus grand désir est de sortir et de combattre le système.
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    Ma théorie de changement était: je vais écrire mon livre, les gens vont le lire et ils vont changer.
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    Mais ce n'est pas comme ça que le changement se produit.
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    Donc, j'ai été un peu forcé d'aller contre mon sentiment d'être dans ma zone de confort.
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    Il semble que ce sont des choses qui sont exigées maintenant
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    et je pense que c'est probablement nécessaire qu'un très grand nombre d'entre nous accomplissent des choses qui sont un peu difficile pour nous,
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    fassent un peu de bruit, soient un peu mal à l'aise,
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    poussent d'autres personnes à être un peu mal à l'aise.
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    C'est vraiment le combat de notre temps.
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    C'est officiel: 2012 a été l'année la plus chaude aux Etats-Unis depuis que les scientifiques climatiques ont commencé à tenir des relevés.
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    2012 a été non seulement l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais aussi la deuxième plus extrême,
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    caractérisée par des tornades, des incendies sauvages, une grande sécheresse.
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    Le soulèvement des mers à cause du changement climatique.
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    Les gaz emmagasineurs de chaleur en provenance de la combustion du pétrole, du charbon et de l'essence.
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    10,9 milliards de dollars de profits, les gens regardent cela et disent que c'est un monde à l'envers.
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    Ecouter votre témoignage me rend encore plus convaincu que nous devons agir pour empêcher un changement climatique catastrophique.
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    BP avance d'un coin à l'autre et maintenant toute la côte du golfe en paie le prix.
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    Comment pouvez-vous justifier les profits records que vous faites?
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    Eh bien notre entreprise est l'une de très nombreuses.
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    Ok, nous allons mettre en lumière Bill, c'est 'un environnementaliste, président et co-fondateur de 350.org.
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    Et mon invité Bill McKibben, notre leader environnementaliste national.
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    Nous avons commencé cette histoire appelée 350.org.
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    Nous allons sortir et bâtir une sorte de mouvement politique qui va changer les choses.
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    Nous venons d'annoncer cette campagne itinérante à travers le pays pour vraiment essayer de l'amener jusqu'à l'industrie des combustibles fossiles.
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    Les gens juste s'alignent pour essayer de s'impliquer dans ce combat.
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    Eh bien, merci à vous tous,
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    Je vous remercie tous d'être ici aujourd'hui.
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    C'est un grand plaisir pour moi de me trouver ici ce soir
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    et l'un des cadeaux pour moi de ces derniers mois, était de devenir
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    fatigué comme il était dans un sens, voyager à travers le pays.
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    Et l'une des choses qui a été grandiose était juste d'être rappelé que cet endroit est incroyablement beau.
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    Vous savez, nous sommes arrivés à Denver et c'était magnifique mais l'air était plein de fumée des feux encore brûlant depuis Décembre
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    après la plus grande saison des incendies jamais vue
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    et nous avons obtenu grâce à cette magnifique terre agricole, la grande partie de celle-ci - 60% est toujours considérée par le gouvernement fédéral comme subissant une sécheresse.
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    Mais il est également intéressant de dire simplement que c'est une chose terrible de prendre ce bel univers
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    et, pour des raisons de profits démesurés de quelques personnes pendant un petit moment, le laisser à la perdition.
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    Ce soir, c'est le début de la dernière campagne que j'aurai vraiment à combattre.
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    Pas parce que je suis fatigué, mais parce que la planète est fatiguée.
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    Dans le monde que nous avons construit où nos institutions ne fonctionnent pas comme il faut,
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    nous devons faire plus que nous devrions.
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    Cette nouvelle ne me déprimer pas.
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    En ce sens que cela m'éveille, parce que je pense que nous savons ce que nous sommes entrain de faire.
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    Je pense que nous avons décollé les couches de l'oignon.
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    Nous sommes arrivés au cœur des choses.
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    Comme ce soir, nous prenons un assaut sur l'industrie des combustibles fossiles directement.
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    Le moment est venu où nous devons prendre une vraie position, nous atteignons les limites.
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    La plus grande limite à laquelle nous nous heurtons est peut être d'organiser notre atmosphère dans laquelle nous mettons les déchets de notre société,
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    en particulier le dioxyde de carbone qui est le biproduit omniprésent de la combustion de combustibles fossiles.
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    Vous brûlez du charbon ou du pétrole ou du gaz, vous obtenez le CO2 et l'atmosphère est maintenant rempli de ça.
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    Nous savons quelles sont les solutions pour faire face à ce problème,
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    bon nombre de technologies dont nous avons besoin pour se débarrasser des combustibles fossiles et aller sur autre chose.
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    La seule chose qui nous empêche de le faire est le grand pouvoir politique
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    exercé par ceux qui ont fait et font de vastes profits exceptionnels en provenance des combustibles fossiles.
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    Eh bien, il y a eu beaucoup d'efforts déployés par les scientifiques pour tenter d'estimer si nous menons une vie durable
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    dans le sens que nous consommons des ressources planétaires à un rythme qui peut être poursuivi.
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    La menace de cette combinaison faite de changement climatique, pénuries d'eau, pénuries alimentaires et la hausse des prix de l'énergie
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    est extrêmement troublant pour quiconque est au courant des données et la façon dont ces problèmes pourraient être résolus.
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    Vous ne pouvez pas continuer à augmenter votre économie infiniment sur une planète limit♪e.
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    Une des choses à laquelle l'humanité est confrontée est la nécessité
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    de réduire considérablement son bilan carbone au cours des 40 prochaines années.
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    Et nous parlons dans les pays riches d'environ 80 à 90% de réductions.
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    Nous ne sommes plus au point d'essayer d'arrêter le réchauffement climatique.
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    Trop tard pour cela.
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    Nous en sommes au point d'essayer de l'empêcher à devenir une calamité complète et totale
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    Nous ne devrions pas être ici ce soir.
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    Si le monde avait travaillé dans une sorte de manière rationnelle, nous ne devrions pas être ici.
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    Il ya 25 ans, nos scientifiques ont commencé à nous parler du changement climatique.
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    J'ai joué mon petit rôle en cela en écrivant le premier livre sur tout cela en 1989 pour le grand public,
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    un livre intitulé La Fin de la Nature.
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    Si le monde avait travaillé comme il se devrait, nos dirigeants auraient tenu compte de ces avertissements, pour se mettre au travail,
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    fait des choses sensibles qui, à l'époque, auraientt été suffisantes pour faire un long chemin vers l'endroit où nous devrions aller.
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    Ils ne l'ont fait pas. Et c'est pourquoi nous sommes dans cette difficulté.
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    C'est la plus grande urgence à laquelle la famille humaine a été confronté depuis qu'elle est sortie de la caverne.
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    Il n'y a rien de plus grand.
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    Toutes ces questions sont importantes: immigration, soins de santé et l'éducation.
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    Mais celle-ci concerne vraiment le changement physique de la planète.
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    Nous avons tous tout le temps dit que nous avons besoin de sauver la planète.
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    Mais lorsque j'y pense, je trouve qu'il reste un certain temps pour la planète.
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    Ce qui est en jeu est désormais la civilisation elle-même.
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    Notre plus important climatologue, Jim Hansen,
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    a son équipe à la NASA faisant une étude afin de déterminer le dépassement de la quantité de carbone dans l'atmosphère.
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    Le document qu'ils ont publié peut être le rapport scientifique le plus important du millénaire à ce jour,
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    disait que nous savons maintenant assez pour savoir combien c'est trop.
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    Toute valeur de carbone dans l'atmosphère supérieure à 350 parties par million
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    n'est pas compatible avec la planète sur laquelle la civilisation s'est développée et à laquelle la vie sur terre est adaptée.
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    C'est un langage assez fort pour les scientifiques à utiliser.
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    Plus fort encore, si vous savez qu'à l'extérieur aujourd'hui, l'atmosphère contient 395 parties par million de CO2.
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    Augmentant d'environ 2 parties par million par an.
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    Tout ce qui était congelé sur la terre est en train de fondre.
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    La grande calotte glaciaire de l'Arctique est réduite de plus de la moitié,
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    les océans sont environ 30% plus acides qu'ils ne l'étaient il y a 30 ans
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    parce que la composition chimique de l'eau de mer change au fur et à mesure qu'elle absorbe le carbone de l'atmosphère.
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    Et parce que l'air chaud contient plus de vapeur d'eau que l'air froid,
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    l'atmosphère est d'environ 5% plus humide qu'il ne l'était il y a 40 ans.
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    C'est un changement étonnamment élevé.
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    Il ya plus d'énergie rentrant et absorbée par la terre qu'il n' y a de chaleur réfléchie dans l'espace,
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    ce qui est exactement ce que nous attendions parce que comme nous ajoutons des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, ils emprisonnent la chaleur.
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    Maintenant, nous pouvons mesurer cela et c'est la base sur laquelle nous nous appuyons pour prouver que les impacts d'origine humaine
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    sur la composition atmosphérique sont la principale cause du changement climatique que nous observons.
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    Donc, allons-y au travail.
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    Nous appelons ça 'Faire Le Calcul' et on va faire un peu de calcul pour un moment.
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    Seulement trois chiffres, d'accord?
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    J'ai écrit à propos de ces chiffres dans un article l'été dernier pour le magazine Rolling Stone.
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    Un article qui est allé curieusement viral.
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    C'était le problème avec Justin Bieber sur la couverture,
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    Mais voici la chose étrange:
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    Le lendemain, j'ai reçu un appel de l'éditeur disant:
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    «Votre article a obtenu dix fois plus de 'J'aime' sur Facebook que celui de Justin Bieber."
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    Certain de cela est sans doute le résultat de mon genre de regard expressif, vous voyez.
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    Mais c'est surtout parce que nous avons réussi à faire une présentation détaillée de ce calcul
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    d'une manière très simple que les gens avaient besoin de comprendre
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    étant donné que nous traversions ce qui s'est avéré être l'année la plus chaude que l'Amérique ait jamais connu.
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    Avant de passer à ces trois chiffres, voici où nous en sommes à ce jour:
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    Nous avons brûlé assez de charbon, de gaz et de pétrole pour élever la température de la terre d'un degré.
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    Qu'est-ce que cela a fait?
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    Il y avait un jour en Septembre dernier où le titre d'un article était "La Moitié de la Calotte Glaciaire Polaire manque."
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    Littéralement, je veux dire que si Neil Armstrong était sur la lune aujourd'hui,
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    il pourrait regarder vers le bas et remarquer l'équivalent de la moitié de la zone glaciaire dans l'Arctique.
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    Nous avons pris une des plus importantes caractéristiques physiques de la terre et nous l'avons rompue.
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    Allons-nous travailler sut les chiffres?
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    Ils sont trois, et ils sont faciles.
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    Le premier est de 2 degrés.
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    Voilà combien le monde a dit qu'il serait prudent de laisser la température de la planète augmenter.
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    En termes politiques, c'est la seule chose sur laquelle tout le monde s'accorde.
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    Certains d'entre vous se souviennent du sommet sur le climat à Copenhague.
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    Il n'y avait qu'un seul chiffre dans les deux pages finales d'accord volontaire que les gens ont signé.
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    Un seul chiffre dans cet accord: 2 degrés.
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    Chaque signataire s'est engagé à s'assurer que la température ne monterait pas jusqu'à ce point.
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    L'UE, le Japon, la Russie, la Chine, les pays qui font leur argent en vendant de le pétrole comme les Émirats Arabes Unis,
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    les pays les plus conservateurs, les récalcitrants, les pays réticents sur terre.
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    Même les États-Unis.
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    Si le monde croit officiellement quoi que ce soit sur les changements climatiques, c'est que 2 degrés, c'est trop.
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    Le second nombre que les scientifiques ont calculé est
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    la quantité de carbone que nous pouvons verser dans l'atmosphère et avoir une possibilité raisonnable de rester en dessous de deux degrés.
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    Ils parlent d'à peu près 565 gigatonnes.
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    Une gigatonne est un milliard de tonnes.
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    Ce n'est pas une possibilité parfaite, ce sont des chances pires que la roulette russe, vous savez.
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    On dirait que ça devrait - que c'est beaucoup plus, 565 milliards de tonnes de CO2.
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    Le problème est que nous versons 30 milliards de tonnes par an maintenant et il monte de 3% par an.
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    Faites le calcul et il est d'environ 15 ans avant de dépasser devant ce seuil.
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    Donc, ce sont des nouvelles alarmantes.
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    Mais le nombre effrayant est le troisième.
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    Le troisième nombre était l'important et le nouveau
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    et il est venu de l'équipe des analystes financiers au Royaume-Uni.
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    Et ce qu'ils ont fait était de s'asseoir avec tous les rapports annuels et les documents et autres choses de la SEC
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    pour déterminer la quantité de carbone de l'industrie des combustibles fossiles dans le monde, la quantité dont ils avaient déjà dans leurs réserves
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    et ce nombre s'est avéré être d'une valeur de 2 795 gigatonnes de carbone.
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    Cinq fois plus que ce que les gouvernements les plus conservateurs de la planète pensent être sûr de verser dans l'atmosphère.
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    Ce n'est même pas proche.
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    Je veux dire, c'est cinq fois plus.
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    Une fois que vous connaissez ce nombre, alors vous comprenez l'essence de ce problème.
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    Ce que l'industrie des combustibles fossiles est en train de faire est de nous enfermer dans un avenir dans lequel nous ne pouvons pas survivre, dans lequel que l'humanité ne peut pas survivre.
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    Et nous le savons parce que juste à la fin de l'année 2012
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    nous avons simultanément entendu ça à partir de trois différentes sources conservatrices :
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    La Banque mondiale, l'Agence internationale de l'énergie, Price Waterhouse Cooper, à peine une tenue hippie.
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    Tous nous ont dit que si nous ne faisons rien, mais plus de la même chose, si l'on déterre les réserves,
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    nous nous dirigeons vers le réchauffement de 4 à 6 degrés Celsius
  • 14:20 - 14:28
    Ces chiffres montrent, et je tiens à être absolument clair ici, ces entreprises sont une force autoritaire, elles sont hors-la- loi.
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    Elles ne sont pas hors-la-loi contre les lois de l'Etat. Elles arrivent à écrire celles-là pour la plupart.
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    Mais elles sont hors-la-loi contre les lois de la physique.
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    Si elles exécutent correctement leur plan d'affaires, la planète devient un réservoir.
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    Nous avons tous des ingénieurs et des entrepreneurs dont nous avons besoin.
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    La chose qui nous retient par-dessus tout est le simple fait que l'industrie des combustibles fossiles ment.
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    La seule parmi les industries, elle est autorisée à déverser leurs déchets gratuitement.
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    Personne ne devrait être en mesure de polluer gratuitement.
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    Tu ne peux pas, je ne peux pas, nous ne pouvons pas sortir ici et jeter nos déchets gratuitement. Si vous le faites, vous recevez une contravention.
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    Si vous avez une petite entreprise, vous ne pouvez pas jeter simplement les ordures dans la rue,
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    vous devez payer pour son évacuation ou vous recevez une contravention.
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    Les seules personnes qui peuvent polluer gratuitement sont ces grands pollueurs quand il s'agit de carbone: les grandes sociétés pétrolières, grands producteurs de charbon.
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    Si vous avez une amende de 25 $ pour les ordures, vous allez payer 25 $ de plus
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    que tous les pollueurs industriels ont déjà payé en 150 ans pour le charbon qu'ils ont déversé.
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    Voilà comment tout cela est foudroyant.
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    C'est presque la façon dont nous définissons la civilisation.
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    Vous prenez soin de vous à moins que vous soyez l'industrie des combustibles fossiles.
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    Ensuite, vous versez ce carbone dans l'atmosphère gratuitement
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    et c'est l'avantage qui nous empêche d'obtenir l'énergie renouvelable au rythme que nous avons besoin.
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    Nous devrions internaliser cette externalité.
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    La seule raison pour laquelle nous ne l'avons pas est parce qu'il nuirait un peu la rentabilité record de l'industrie des combustibles fossiles
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    et donc ils ont lutté à chaque instant pour l'empêcher de se produire.
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    Ce sont des entreprises malhonnêtes en ce moment.
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    Autrefois, ils ont joué un rôle social utile.
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    Pendant longtemps, le moteur des E.U était les combustibles fossiles comme le pétrole et le charbon pour alimenter les trains, les voitures et l'industrie.
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    Dans le milieu des années 1900, nous avons remarqué qu'il y avait des conséquences.
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    Si vous regardez les industries comme le charbon aujourd'hui, nous venons de faire un rapport avec l'Ecole de Médecine de Harvard
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    qui a montré que si réellement elles payaient pour ce qu'elles nous font,
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    ce que nous payons indirectement pour cette électricité, le charbon pourrait coûter de 3 à beaucoup plus de fois le coût actuel.
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    Elles ne seraient plus dans les affaires et ce qui est juste,une faillite financière et morale.
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    Quand un utilitaire brûle le charbon, c'est la source de carburant la moins chère , mais ils ne payent pas le prix entier.
  • 16:56 - 17:02
    Les externalités, les coûts supplémentaires à la société, la santé humaine, à l'environnement,
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    ne sont pas pris en compte comme un coût de faire les affaires.
  • 17:07 - 17:11
    Nous subventionnons les industries des combustibles fossiles.
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    Nous les payons pour qu'elles continuent de polluer et cela signifie toutes sortes de choses:
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    ce sont les allégements fiscaux, les prêts, le fait que les armées protègent leurs oléoducs et protègent leurs routes commerciales.
  • 17:23 - 17:31
    Vous les aidez à prendre le dessus et empêchez leurs concurrents comme les combustibles renouvelables de rentrer dans la compétition.
  • 17:31 - 17:34
    Ce que nous avons besoin, ce sont des conditions de concurrence équitables.
  • 17:34 - 17:40
    Nous pourrions utiliser cet argent public, argent des contribuables, pour faire la transition vers l'énergie verte.
  • 17:41 - 17:45
    Parfois, elles vont faire semblant de voir la lumière.
  • 17:45 - 17:53
    Il ya dix ans, BP a annoncé que ses initiales signifiaient " au-delà du pétrole" et a pris un nouveau logo
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    et mis des panneaux solaires sur certaines stations de gaz et a investi un petit peu d'argent, une somme dérisoire dans la recherche solaire et éolienne.
  • 18:03 - 18:07
    Même cela prouve beaucoup de choses, il y a trois ans, elle a vendu ces divisions
  • 18:07 - 18:11
    et dit qu'à partir de ce moment elle allait se concentrer sur son activités de base.
  • 18:11 - 18:15
    Qui s'est révélé être essentiellement la démolition du golfe de Mexique.
  • 18:16 - 18:20
    Pourquoi sont-elles si obsédées par les hydrocarbures?
  • 18:20 - 18:24
    Parce que ce sont des entreprises les plus rentables de l'histoire humaine.
  • 18:24 - 18:30
    Les cinq principales compagnies pétrolières l'an dernier ont fait un profit de 137 milliards de dollars.
  • 18:30 - 18:34
    C'est-à-dire 375 millions de dollars chaque jour.
  • 18:34 - 18:37
    C'est beaucoup d'argent.
  • 18:37 - 18:42
    Elles ont obtenu 6,6 millions de dollar en allègements fiscaux fédéraux quotidiennement.
  • 18:42 - 18:47
    Elles ont dépensé 440.000 $ par jour pour faire le lobbying auprès du Congrès.
  • 18:47 - 18:52
    Rex Tillerson, le chef d'Exxon, a gagné 100.000 dollars par jour.
  • 18:53 - 18:56
    Ce qui, au fait, est l'un de mes sujets de discussion plus préférés
  • 18:56 - 19:03
    c'est ce que les climatologues font de leurs résultats parce qu'ils sont là pour l'argent de la subvention, d'accord.
  • 19:08 - 19:11
    Le seul problème que ces entreprises ont maintenant
  • 19:11 - 19:17
    est que les scientifiques observent en temps réel pendant qu'elles réussissent leurs braquages et il devient plus difficile de nier.
  • 19:17 - 19:21
    En fait, elles sont en train en quelque sorte de reconnaître ce qui se passe.
  • 19:21 - 19:27
    L'été dernier, pour la première fois, le PDG d'Exxon, M. Tillerson a prononcé un discours dans lequel il a dit, oui, c'est vrai.
  • 19:27 - 19:29
    Le réchauffement climatique existe.
  • 19:29 - 19:37
    Clairement, il va y avoir un impact, donc, je ne conteste pas que l'augmentation des émissions de CO2 va avoir un impact.
  • 19:37 - 19:39
    Il aura un impact sur le réchauffement.
  • 19:39 - 19:42
    Mais puisque le seul moyen d'arrêter cela, serait de prendre un coup à la rentabilité de l'entreprise,
  • 19:42 - 19:45
    Il a immédiatement essayé de changer de sujet.
  • 19:45 - 19:48
    C'est un problème d'ingénierie et il a des solutions d'ingénierie.
  • 19:48 - 19:51
    Vraiment? A quel genre de solutions d'ingénierie pensiez-vous?
  • 19:51 - 19:56
    Les changements des conditions météorologiques qui déplacent les zones de production agricole, nous allons nous y adapter.
  • 19:56 - 20:00
    Ecoute, avec tous mes respects,c'est un discours fou.
  • 20:00 - 20:04
    Nous ne pouvons pas déplacer les zones de production agricole, d'accord.
  • 20:04 - 20:08
    Les zones de production agricole sont ce que les gens du Vermont appellent fermes, d'accord.
  • 20:08 - 20:13
    Nous avons déjà des fermes partout où il y a un sol approprié sur la terre.
  • 20:13 - 20:17
    Il est vrai qu'Exxon a fait tout ce qu'elle peut pour faire fondre la toundra,
  • 20:17 - 20:22
    mais cela ne signifie pas que vous pouvez simplement déplacer l'Iowa là-haut et recommencer.
  • 20:22 - 20:24
    Il n'y a pas de sol.
  • 20:25 - 20:29
    Si les entreprises de combustibles fossiles veulent changer, voici comment nous saurions qu'elles sont sérieuses:
  • 20:29 - 20:34
    Un: elles auraient besoin d'arrêter le lobbying à Washington.
  • 20:34 - 20:39
    Deux: elles auraient besoin d'arrêter l'exploration de nouveaux hydrocarbures.
  • 20:39 - 20:44
    La première règle des trous est que lorsque vous êtes dans l'un, arrêtez de creuser, d'accord.
  • 20:44 - 20:48
    Et la troisième chose dont ils avaient besoin de faire est de travailler avec le reste d’entre nous
  • 20:48 - 20:56
    pour déterminer le plan où ils se transforment en sociétés d'énergie, pas en entreprises de combustibles fossiles
  • 20:56 - 21:01
    et déterminer avec nous comment garder 80% de ces réserves souterraines.
  • 21:03 - 21:06
    Ce qui rend cela vraiment quasi pathologique
  • 21:06 - 21:12
    est le fait que lorsque nous avons déjà près de cinq fois plus de carbone que nous pouvons éventuellement brûler,
  • 21:12 - 21:18
    Je veux dire Exxon à lui seul: 100 millions de dollars par jour à explorer de nouveaux hydrocarbures.
  • 21:18 - 21:24
    A ce niveau, nous touchons le fond du baril. Je veux dire que nous sommes dans les sables bitumineux, nous faisons l'huile de schiste,
  • 21:24 - 21:29
    nous détruisons, nous enlevons les sommet de montagne, nous faisons du forage en haute mer,
  • 21:29 - 21:34
    nous scrutons la terre pour trouver les derniers morceaux de gaz et de pétrole et de charbon.
  • 21:50 - 21:57
    Je trouve que quand je déprime, le meilleur antidote est de loin l'action et je pense que c'est vrai pour la plupart des gens.
  • 21:57 - 22:01
    Le problème avec le changement climatique, c'est qu'il nous semble tous trop grand pour l’affronter.
  • 22:01 - 22:03
    Et il l'est en effet.
  • 22:03 - 22:09
    C'est seulement en travaillant avec d'autres personnes, beaucoup d'autres personnes que possible, que nous avons un brin d’espoir.
  • 22:09 - 22:14
    C'est pour ça que je passe mon temps à essayer de bâtir des mouvements. Je pense que c'est la seule chance que nous avons.
  • 22:14 - 22:22
    Tout le monde peut s'y impliquer. Il y a toujours des choses à faire et la plupart tout le temps. C'est à quoi ressemblent les mouvements.
  • 22:23 - 22:31
    Nous avons commencé 350.org en 2008 et quand je dis nous, c’est moi et sept étudiants au Middlebury College.
  • 22:31 - 22:36
    Nous avions le profond désir d'essayer de faire une sorte d'organisation mondiale
  • 22:36 - 22:40
    à propos du premier problème vraiment mondial auquel cette planète ait jamais été confronté.
  • 22:40 - 22:42
    Et le mouvement s’est répandu au monde entier
  • 22:42 - 22:48
    et pour l'année qui a suivi, nous avons trouvé des gens partout au monde qui voulaient travailler avec nous.
  • 22:48 - 22:55
    Nous leur avons tous demandé de prendre une journée et c'était notre première grande journée d'action à l'automne 2009.
  • 22:55 - 22:57
    Nous avons dit, Voulez-vous vous joindre à nous pour une journée?
  • 22:57 - 23:01
    Allez-vous faire quelque chose ce jour-là pour prendre le nombre le plus important, 350,
  • 23:01 - 23:05
    et le propager dans le circuit de l'information planétaire?
  • 23:05 - 23:11
    Pendant les 48 heures qui ont suivi, beaucoup de photos ont jailli en une minute.
  • 23:11 - 23:16
    Avant la fin, il y avait eu 5200 manifestations dans 181 pays.
  • 23:16 - 23:21
    CNN a qualifié ce jour de journée la plus répandue de l'activité politique dans l'histoire de la planète.
  • 23:21 - 23:24
    Les villes du monde entier se sont réunies aujourd'hui pour se rassembler en faveur des solutions aux changements climatiques.
  • 23:27 - 23:30
    Les endroits autour de la planète.
  • 23:30 - 23:34
    Des centaines d'activistes écologistes se sont réunis à Edimbourg aujourd'hui
  • 23:39 - 23:42
    Nous avons dès lors continué de tenir plus de ces grandes journées d'action.
  • 23:42 - 23:45
    Nous travaillons dans tous les pays excepté la Corée du Nord.
  • 23:45 - 23:48
    Nous avons eu environ 20.000 rassemblements ou plus.
  • 23:48 - 23:50
    Et nous avons continué à faire des choses plus directes:
  • 23:50 - 23:53
    mener la lutte contre l'oléoduc Keystone,
  • 23:53 - 23:57
    organiser la plus grande action de désobéissance civile en trente ans.
  • 23:57 - 24:00
    Maintenant, les enjeux considérables concernent la bataille pour savoir si l'administration Obama
  • 24:00 - 24:04
    approuverait un oléoduc majeur coupant les États-Unis.
  • 24:04 - 24:08
    Il devrait transporter des sables bitumineux de l'Alberta, Canada jusqu'au golfe du Mexique.
  • 24:08 - 24:12
    Le type de pétrole que l'oléoduc transporterait est beaucoup plus toxique.
  • 24:12 - 24:14
    Parmi les plus sales de tous les combustibles fossiles.
  • 24:14 - 24:18
    Cet oléoduc s'est révélé être très controversé.
  • 24:18 - 24:23
    Pour le gouvernement fédéral de décider de donner ou non le feu vert à l’oléoduc Keystone XL.
  • 24:23 - 24:32
    Les sables bitumineux en soi sont destructeurs, mais c'est aussi un mode symbolique de développement,
  • 24:32 - 24:36
    un moyen de croissance de notre économie qui ne peut pas être soutenue.
  • 24:37 - 24:42
    En ce moment une société appelée TransCanada a demandé de construire un nouvel oléoduc
  • 24:42 - 24:48
    pour accélérer davantage de pétrole en provenance de Cushing vers les raffineries de pointe dans la côte du Golfe
  • 24:48 - 24:52
    et aujourd'hui, je dirige mon administration pour réduire les formalités administratives,
  • 24:52 - 24:57
    franchir les obstacles bureaucratiques et faire de ce projet une priorité.
  • 25:02 - 25:08
    Août a été le début du veto de la population contre l'ensemble de toute la proposition.
  • 25:08 - 25:16
    Nous n'abandonnerons jamais jusqu'à ce que l'idée du Keystone XL soit morte et enterrée.
  • 25:16 - 25:20
    Les sables bitumineux sont le point tournant de notre dépendance aux combustibles fossiles.
  • 25:20 - 25:28
    Le fait fondamental est que tant que les combustibles fossiles représentent l'énergie la moins chère, ils vont continuer à être utilisés.
  • 25:28 - 25:34
    La solution est de commencer à mettre un prix sur les émissions de carbone.
  • 25:34 - 25:40
    Nous, le peuple américain, ne devrions pas avoir à sacrifier notre terre et notre eau pour répondre à la ligne de fond de TransCanada.
  • 25:40 - 25:47
    Nous sommes ici en ce moment parce que nous sommes à notre temps de casse-croûte pour le XXIe siècle.
  • 25:47 - 25:50
    Président Obama, faites ce qui est juste.
  • 25:50 - 25:56
    Nous sommes à un point tournant dans l'histoire de l'Amérique pour ce mouvement environnemental.
  • 25:56 - 26:01
    Si vous allez risquer l'arrestation, vous vous alignerez sur ce trottoir.
  • 26:02 - 26:06
    Quand j'ai vu les actes de désobéissance civile devant la Maison Blanche,
  • 26:06 - 26:10
    les gens disant : je ne permettrai pas la construction de cet oléoduc Keystone,
  • 26:10 - 26:16
    je ne nous laisserai pas nous engager dans un plan d'énergie à base de combustibles fossiles.
  • 26:16 - 26:19
    Vous savez les gens qui se sont fait arrêter devant la Maison Blanche,
  • 26:19 - 26:23
    n’étaient pas tous auto-identifiés comme écologistes.
  • 26:23 - 26:29
    C’étaient des agriculteurs et des éleveurs, c’étaient des gens des communautés autochtones, des chefs d'entreprise,
  • 26:29 - 26:32
    des grands-parents et des mamans et des papas.
  • 26:32 - 26:37
    Nous commençons vraiment à voir une expansion du groupe de personnes qui mènent ce combat,
  • 26:37 - 26:40
    mais nous avons un long chemin à parcourir pour y arriver.
  • 26:41 - 26:44
    J'ai été forcé de faire des choses que je n'imaginais jamais faire:
  • 26:44 - 26:48
    me tenir sur l’estrade devant des milliers de personnes, aller en prison.
  • 26:48 - 26:55
    Nous n'allons probablement pas être en mesure de les arrêter tous un oléoduc et une mine à la fois
  • 26:55 - 26:58
    Egalement, nous allons devoir jouer, vous le savez, offenser.
  • 27:00 - 27:05
    Nous pensons que la seule chose dont se soucie l'industrie des combustibles fossiles est l'argent, c'est donc ce que nous allons poursuivre.
  • 27:05 - 27:10
    Vous voulez nous enlever notre planète et notre avenir? Nous allons essayer de prendre votre argent.
  • 27:10 - 27:13
    Nous allons essayer de ternir votre image de marque.
  • 27:13 - 27:20
    Cette industrie a agi de manière imprudente qu'elle devrait perdre son permis social, son vernis de respectabilité.
  • 27:24 - 27:29
    Nous voulons que ces gens-là se fassent considérés comme ces criminels contre les lois de la physique.
  • 27:29 - 27:34
    Nous avons besoin de retirer une partie de leur pouvoir et il y a multiple façons de le faire.
  • 27:34 - 27:38
    Un outil, le premier outil, est le désinvestissement.
  • 27:38 - 27:45
    Nous allons demander ou exiger que des institutions comme les collèges ou les églises vendent leurs actions dans ces sociétés.
  • 27:45 - 27:47
    La logique ne pourrait pas être plus simple:
  • 27:47 - 27:53
    Si c'est mauvais de détruire le climat, c’est mauvais de profiter de cette destruction.
  • 27:53 - 27:58
    Cet argument a fonctionné exactement d’une grande manière une fois dans l'histoire américaine.
  • 27:58 - 28:02
    Il y a eu une dispersion violente d’incidents dans le quartier de race mixte d’Athlone.
  • 28:02 - 28:04
    Les autorités ont riposté sans avertissement.
  • 28:04 - 28:11
    Des étudiants organisés, éloquents et engagés invitent l'université de se défaire de tous les investissements en Afrique du Sud.
  • 28:11 - 28:15
    C'est ce qui s'est passé au cours de la lutte contre l'apartheid sud-africain.
  • 28:15 - 28:23
    Dans 155 collèges et universités, les gens ont convaincu leurs conseils d'administration de vendre leurs actions.
  • 28:23 - 28:28
    Et lorsque Nelson Mandela est sorti de prison, un de ses premiers voyages était aux États-Unis
  • 28:28 - 28:35
    et il n'est pas d'abord allé à la Maison Blanche, il est allé à Berkeley pour dire merci aux étudiants de l'Université de Californie
  • 28:35 - 28:42
    qui avaient forcé la vente des actions entachées par l'Apartheid d'une valeur 3 milliards de dollars .
  • 28:45 - 28:46
    Voici ce que nous exigeons:
  • 28:46 - 28:49
    Premièrement; aucun nouvel investissement dans des entreprises de combustibles fossiles.
  • 28:49 - 28:58
    Deuxièmement, un engagement ferme au cours des cinq prochaines années qu'ils vont réduire progressivement leurs positions actuelles.
  • 28:58 - 29:03
    Ce n'est pas irraisonnable. C'est difficile, mais ce n'est pas irraisonnable.
  • 29:03 - 29:05
    Je vais vous donner quelques nouvelles:
  • 29:05 - 29:11
    La première université du pays à se défaire de tous ses capitaux dans les compagnies de combustibles fossiles
  • 29:11 - 29:17
    c'était un collège du Maine appelée Unity College avec une dotation de 13 millions de dollars.
  • 29:17 - 29:22
    Et rien de tous ces 13 millions de dollars n’est dans les combustibles fossiles en aucun lieu.
  • 29:25 - 29:28
    Le désinvestissement dans un sens était vraiment une évidence pour nous.
  • 29:28 - 29:34
    Quand vous regardez d'autres institutions avec leur lutte de savoir si oui ou non il ne faut pas investir,
  • 29:34 - 29:39
    Ça se résume en une chose simple: la volonté.
  • 29:39 - 29:44
    Le maire de Seattle a dit: j'ai passé l'après-midi avec mon trésorier
  • 29:44 - 29:49
    à déterminer comment nous allons retirer les fonds municipaux des compagnies de combustibles fossiles.
  • 29:52 - 29:55
    Bienvenue à tous dans notre événement ce soir: Désinvestissement des combustibles fossiles,
  • 29:55 - 30:01
    une conversation avec les étudiants de Barnard, Colombie, New School, NYU et Hunter College.
  • 30:01 - 30:03
    Les étudiants demandent le désinvestissement.
  • 30:03 - 30:08
    Le fait que nous avons plus de 250 mouvements sur les différents campus à travers le pays
  • 30:08 - 30:13
    signifie que nous avons sévèrement contesté ce vernis de respectabilité sociale.
  • 30:14 - 30:19
    Ils comprennent, comme les confessions religieuses et les villes qui font ça,
  • 30:19 - 30:23
    ils comprennent ce que ces chiffres signifient.
  • 30:23 - 30:27
    C'est incompatible avec la raison d’être de ces institutions
  • 30:27 - 30:33
    de continuer à investir dans quelque chose qui se consacre à la destruction de la civilisation.
  • 30:33 - 30:40
    Nous demandons à l'administration de l’Université de New-York de se départir de la dotation de l'Université de l'industrie des combustibles fossiles.
  • 30:40 - 30:47
    Nous pouvons réinvestir dans notre infrastructure obsolète et rendre nos bâtiments plus économiques en énergie.
  • 30:47 - 30:50
    Les gens sont toujours à la recherche de cette solution miracle, c'est plutôt sa chevrotine argentée.
  • 30:50 - 30:53
    Cette campagne s'inscrit dans le grand schéma des choses
  • 30:53 - 30:59
    dans la mesure où c'est un de ces moyens par lesquels nous pouvons agir.
  • 30:59 - 31:02
    C’est ce genre de solutions que l'université devrait mener
  • 31:02 - 31:06
    et ils devraient dire, nous allons prendre l'argent qui est entassé dans notre fonds de dotation
  • 31:06 - 31:09
    qui maintenant est soit entrain de ne rien faire ou de faire du mal
  • 31:09 - 31:14
    et nous allons prendre cet argent des créateurs de problèmes et le donner aux résolveurs de problèmes.
  • 31:14 - 31:18
    Une fois que vous savez ce qui est mal, si vous êtes ignorant vous obtenez un laissez-passer,
  • 31:18 - 31:25
    mais une fois que vous savez ce qui est mal, vous avez une responsabilité morale d'y retirer votre énergie.
  • 31:25 - 31:29
    Nous participons à la destruction de notre propre monde, même si nous ne le voulons pas
  • 31:29 - 31:38
    parce que l'industrie des combustibles fossiles est si étroitement liée à de nombreux aspects de la vie américaine.
  • 31:38 - 31:42
    Ils comptent sur notre coopération pour continuer ce qu'ils font. Mais si on disait non?
  • 31:42 - 31:48
    Le travail de désinvestissement fait partie de cela et ce qu’il fait est qu’il a l’ambition
  • 31:48 - 31:55
    de transformer des centaines, des milliers d'institutions aux États-Unis en alliés et non en adversaires.
  • 31:55 - 31:58
    Nous, les gens ordinaires, avons tellement de pouvoir.
  • 31:58 - 32:05
    Si vous êtes un membre d'une église, vous avez la possibilité de travailler avec les autres membres de la congrégation
  • 32:05 - 32:09
    pour s'assurer que votre église n'investit pas dans les entreprises de combustibles fossiles.
  • 32:09 - 32:15
    Si vous êtes un étudiant dans un campus universitaire, non seulement vous avez l'occasion, je pense que vous avez la responsabilité
  • 32:15 - 32:20
    de travailler avec vos collègues étudiants pour s'assurer que votre institution d'enseignement supérieur
  • 32:20 - 32:26
    n'investit pas sa dotation dans les entreprises qui sont en train de détruire votre avenir et cette planète.
  • 32:26 - 32:31
    Nous devons envoyer un message, un message très clair, aux grands pétroliers,
  • 32:31 - 32:38
    que nous allons les tenir responsables et nous allons désinvestir si elles ne veulent pas elles-mêmes changer.
  • 32:40 - 32:45
    Il n'y a rien, je dis rien de radical dans ce que nous disons ici.
  • 32:45 - 32:48
    Tout ce que nous demandons lorsque nous parlons de changement climatique
  • 32:48 - 32:53
    est une planète qui fonctionne de la façon dont elle l'a fait pour les 10.000 dernières années,
  • 32:53 - 32:56
    une planète qui fonctionne à la manière de celle sur laquelle nous sommes nés.
  • 32:56 - 33:01
    Ce n'est pas une exigence radicale. C'est, si vous pensez à cela, une demande conservatrice.
  • 33:01 - 33:04
    Les radicaux travaillent dans les compagnies pétrolières.
  • 33:04 - 33:08
    Si vous vous réveillez le matin pour faire vos 100.000 $ par jour,
  • 33:08 - 33:11
    vous êtes prêt à modifier la composition chimique de l'atmosphère,
  • 33:11 - 33:15
    alors vous êtes engagé dans un acte plus radical que quiconque venu avant vous.
  • 33:15 - 33:21
    Et notre travail consiste à comprendre comment vérifier le radicalisme, comment l'amener à talon,
  • 33:21 - 33:28
    Comment l'empêcher d'écraser tout ce qui est bon sur cette planète.
  • 33:28 - 33:32
    Et voici les bonnes nouvelles, depuis que je vous donne beaucoup de mauvaises nouvelles, voici les bonnes nouvelles:
  • 33:32 - 33:35
    Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire.
  • 33:35 - 33:38
    La solution à long terme au changement climatique est très claire.
  • 33:38 - 33:42
    Nous devons faire le saut vers les énergies renouvelables et nous devons le faire rapidement, ce qui sera difficile.
  • 33:42 - 33:46
    Ce sera la chose la plus difficile que nous avons fait depuis les préparatifs à combattre la Seconde Guerre mondiale ou autre chose
  • 33:46 - 33:50
    mais c'est loin d'être impossible.
  • 33:50 - 33:53
    Quand je me sens un peu débordé par toutes les choses que nous devons faire,
  • 33:53 - 33:57
    Je reviens en arrière et relis l'histoire économique de la Seconde Guerre mondiale.
  • 33:57 - 33:58
    C'était juste une question de mois, vous le savez,
  • 33:58 - 34:03
    de l'industrie automobile americaine produisant des voitures à celle produisant des chars et des avions et des navires.
  • 34:03 - 34:08
    Il n'a pas fallu des décennies pour restructurer l'économie industrielle américaine. Il n'a pas fallu des années.
  • 34:08 - 34:10
    Il a été fait dans une affaire de mois.
  • 34:10 - 34:11
    Et si nous pouvions le faire maintenant
  • 34:11 - 34:16
    alors nous pouvons certainement restructurer l'économie mondiale d'énergie au cours de la prochaine décennie.
  • 34:16 - 34:19
    Et cela va nécessiter des choix difficiles.
  • 34:19 - 34:24
    Il va exiger un véritable changement dans la façon dont nous obtenons notre énergie et comment nous nous déplaçons.
  • 34:24 - 34:26
    Mais la bonne nouvelle est que nous avons les solutions.
  • 34:26 - 34:28
    Vous savez, nous avons les méthodes.
  • 34:28 - 34:34
    Nous savons ce que nous devons faire pour arriver à un monde où nous ne brûlons pas autant de combustibles fossiles.
  • 34:34 - 34:38
    Pourquoi devrions-nous construire un oléoduc de mille miles prenant près d'un million de barils de pétrole
  • 34:38 - 34:42
    à partir de la source de combustible à forte intensité de carbone sur la planète
  • 34:42 - 34:45
    alors que l'énergie éolienne est beaucoup moins chère et très propre?
  • 34:45 - 34:51
    Pourquoi forer dans l'Arctique quand on sait que l'énergie solaire peut répondre à nos besoins énergétiques à travers le pays?
  • 34:51 - 34:54
    Pourquoi creuser nos campagnes et nos bassins versants
  • 34:54 - 34:59
    quand on sait que l'efficacité énergétique permettrait d'économiser plus d'énergie que le gaz naturel peut fournir?
  • 34:59 - 35:03
    Je pense que nous arrivons à ce point où les sources d'énergie extrêmes sont si mauvaises
  • 35:03 - 35:08
    que les questions et ces défis vont devenir de plus en plus faciles.
  • 35:08 - 35:12
    Toute notre économie va dépendre de la façon dont nous répondons à cette crise.
  • 35:12 - 35:19
    La concurrence entre les pays sera entre ceux qui vont être avancés dans le développement de la technologie
  • 35:19 - 35:25
    et qui la vendront à d'autres ou ceux qui restent en arrière et ne saisissent pas l’occasion.
  • 35:25 - 35:30
    Nous ne devrions jamais sous-estimer notre ingéniosité et détermination.
  • 35:30 - 35:36
    Si ces gens qui disent que nous ne pouvons rien faire à propos de ça, ne savent pas qui nous sommes, ne savent pas ce que nous pouvons faire.
  • 35:36 - 35:41
    Je pense que c'est le moment de creuser profondément et dire ok, nous sommes prêts.
  • 35:41 - 35:46
    Les solutions sont devant nous, et non plus dans la bonne conscience de chacun de nous,
  • 35:46 - 35:51
    chaque jour, les citoyens, les élus, les chefs religieux, restent les bras croisés.
  • 35:51 - 35:55
    Tous les grands problèmes que nous avons ont tous des solutions très locales
  • 35:55 - 36:00
    et trouver ce que ces solutions sont effectivement amène tout un tas de différents avantages
  • 36:00 - 36:03
    du point de vue environnemental, point de vue économique et social.
  • 36:09 - 36:14
    Nous sommes dans une situation où nous allons avoir une économie écologiquement durable pour tout le monde
  • 36:14 - 36:17
    ou en fin de compte nous n'aurons pas une pour toute personne.
  • 36:17 - 36:23
    C'est juste la chose intelligente à faire de parier sur l'avenir et investir dans l'avenir.
  • 36:23 - 36:30
    Le passé exerce une pression et c'est une pression qui rapporte et cela provient juste de grandes sociétés pétrolières et du charbon.
  • 36:30 - 36:34
    L'avenir n'exerce aucune pression jusqu'à maintenant.
  • 36:35 - 36:40
    Nous devons être aussi sophistiqué que le système que nous essayons de changer.
  • 36:41 - 36:47
    Le projet de loi que le sénateur Boxer et moi avons introduit avec le soutien des principales organisations environnementales
  • 36:47 - 36:50
    traite effectivement de la crise.
  • 36:50 - 36:54
    Un des principaux angles est le prix sur les émissions de carbone et de méthane .
  • 36:54 - 37:00
    Je pense que beaucoup de gens se sont demandés, peut-être se demandent encore, si notre système politique fait quelque chose à propos.
  • 37:02 - 37:06
    Dans le sens le plus large, je ne sais pas si nous pouvons gagner ce combat.
  • 37:06 - 37:08
    Il y a des scientifiques qui pensent que nous avons attendu trop longtemps pour commencer.
  • 37:08 - 37:11
    Clairement le pouvoir du côté adverse est énorme.
  • 37:11 - 37:13
    On se décourage de temps en temps.
  • 37:13 - 37:16
    Il y avait un journaliste de télévision qui esseyait de me griller qui a dit:
  • 37:16 - 37:20
    Eh bien, cela semble tout simplement impossible. Vous êtes contre l'industrie la plus riche sur terre.
  • 37:20 - 37:24
    Cela semble juste comme une de ces histoires de David et Goliath. Quelle chance avez-vous?
  • 37:24 - 37:26
    Et je pensais, oh, vous avez raison, c'est terrible.
  • 37:26 - 37:31
    Mais ensuite j'ai pensé, et puisque nous sommes à l'église, c'est peut-être un propos, vous savez,
  • 37:31 - 37:38
    J'ai pensé, je sais combien cette histoire de David et Goliath se termine. David gagne contre toute attente, d'accord.
  • 37:38 - 37:42
    Je ne sais pas si nous allons gagner, mais nous avons une chance réelle.
  • 37:43 - 37:46
    Nous savons que la désobéissance civile a permis de réaliser de grandes choses.
  • 37:46 - 37:49
    Elle a aidé à sécuriser le droit de vote pour les femmes.
  • 37:49 - 37:51
    Elle a aidé à mettre fin à la ségrégation.
  • 37:51 - 37:55
    Et donc nous savons que nous ne pouvons pas gagner sur le changement climatique si nous continuons à tergiverser,
  • 37:55 - 37:57
    si nous continuons à en parler, mais pas faire quoi que ce soit.
  • 37:57 - 38:00
    Nous avons une catastrophe morale entre nos mains.
  • 38:02 - 38:08
    Nous devons le faire parce que notre démocratie a été renversée, nos lois ont été subverties.
  • 38:08 - 38:11
    Je dis que c'est criminel. Je ne dis pas cela à la légère.
  • 38:11 - 38:14
    Lorsque vous n'avez aucun recours dans notre démocratie, légalement ou démocratiquement,
  • 38:14 - 38:21
    non seulement nous avons le droit, mais nous avons le devoir d'enfreindre la loi pour montrer notre mécontentement.
  • 38:21 - 38:30
    En tant que nation, nous pouvons nous rassembler. Il ne s'agit pas de républicain ou de démocrate, il s'agit de l'humanité.
  • 38:30 - 38:38
    Nous sommes liés les uns aux autres et cette organisation doit être à la base de ce grand combat.
  • 38:40 - 38:46
    Nous sommes très heureux d'être ici, certains d'entre nous sont particulièrement heureux d'être ici parce que nous sommes heureux d'être sorti de prison
  • 38:46 - 38:51
    où nous avons passé une grande partie d'hier à cette manifestation contre l’oléoduc Keystone
  • 38:51 - 38:57
    et c'est, bien sûr, les raisons pour lesquelles les Américains sont descendus sur cette ville cette semaine.
  • 38:57 - 38:59
    Des milliers de personnes ont défilé devant la Maison Blanche
  • 38:59 - 39:04
    et ont exhorté le président Obama à prendre des mesures fortes pour lutter contre le changement climatique.
  • 39:04 - 39:10
    Dans le deuxième événement de haut niveau organisé en une semaine par des groupes dont le Sierra Club et 350.org.
  • 39:10 - 39:18
    Je suis ici parce que j'ai une obligation pour mes enfants, mes ancêtres, nos générations futures.
  • 39:18 - 39:24
    Si ce projet d’oléoduc passe, ce sera au prix de la vie humaine.
  • 39:24 - 39:30
    En cas de catastrophe, il n'y a pas de race, de couleur ou de croyance.
  • 39:30 - 39:38
    Les magnats de combustibles fossiles, leurs avocats, leurs chargés de communication perdent leur emprise sur le psychisme de nos pays.
  • 39:39 - 39:43
    Nous n'allons pas créer l'économie de l'énergie propre quand une partie combat l'autre,
  • 39:43 - 39:48
    nous gagnerons une fois que nous serons tous réunis ensemble pour trouver des solutions favorables à nous tous.
  • 39:48 - 39:54
    Et la bonne nouvelle est que dans ce pays, lorsque nous avons finalement décidé que nous allons engager une action
  • 39:54 - 40:01
    sur une question morale, à la question de savoir qui nous sommes, nous avons tendance à répondre, lorsque nous répondons d'une façon explosive.
  • 40:04 - 40:08
    C'est la lutte épique de ce siècle et nous allons y répondre.
  • 40:08 - 40:10
    Si nous ne le faisons pas, nous n'aurons pas le XXIIème siècle.
  • 40:10 - 40:15
    Chaque fois qu'une grande génération se lève, elle se lève sur base de l'idéalisme.
  • 40:15 - 40:18
    Elle se dresse sur la base du courage moral et c'est ce qui se passe maintenant.
  • 40:18 - 40:28
    Ceci est la dernière minute du dernier quart du plus grand et important jeu que l'humanité ait jamais joué.
  • 40:28 - 40:35
    La réalité de notre mouvement est celle-ci: si nous échouons, les conséquences seront désastreuses.
  • 40:35 - 40:38
    Aucun d'entre vous ne pourrait être dans une place plus importante que celle dans laquelle vous êtes en ce moment.
  • 40:38 - 40:42
    Faisant partie de cette bataille contre les problèmes les plus profonds auxquels nous ne nous sommes jamais heurtés,
  • 40:42 - 40:46
    très peu de gens sur terre arrivent à dire,
  • 40:46 - 40:51
    «Je fais la chose la plus importante que je pourrais faire en n'importe quel endroit de la planète en ce moment du temps»
  • 40:51 - 40:56
    mais vous mes amis, il faut le dire parce que vous êtes en première ligne dans ce combat important.
  • 40:58 - 41:01
    Je pense que nous pouvons gagner ce combat.
  • 41:01 - 41:07
    Je pense que nous pouvons gagner si nous agissons en tant que communauté, si nous faisons tout ce qui ne nuirait pas à la communauté
  • 41:07 - 41:14
    mais qu’à la place nous construisons et bâtissons cette communauté ensemble d'une manière qui lui permet de prendre des mesures puissantes.
  • 41:18 - 41:21
    Nous connaissons la fin de l'histoire.
  • 41:21 - 41:27
    A moins que nous réécrivions le script, il est très clair qu’elle se termine par une planète qui se réchauffe de façon incontrôlable.
  • 41:27 - 41:31
    Voilà notre travail : réécrire l'histoire.
  • 41:31 - 41:40
    Tout ce que je voulais voir, c'était un mouvement de gens prêtes à arrêter le changement climatique et maintenant je l'ai vu.
  • 41:42 - 41:50
    Aujourd'hui, dans le plus grand rassemblement climatique et de loin, de loin, de loin le plus grand dans l'histoire américaine,
  • 41:50 - 41:54
    aujourd'hui, je sais que nous allons mener la bataille,
  • 41:54 - 42:02
    la plus fidèle lutte dans l'histoire humaine est finalement entreprise et nous nous battrons ensemble.
Title:
TITRE: Film-Faire Le Calcul
Description:

DESCRIPTION:
Rejoignez le mouvement à http://www.350.org
Faire le calcul: Un film pour déclencher un mouvement
L'industrie des combustibles fossiles est en train de nous tuer.
Ils ont cinq fois la quantité de charbon, de gaz et de pétrole qu'il n'est permis de brûler --- et ils ont l'intention de brûler le tout. Laissés à leurs propres disposifs, ils vont nous pousser à dépasser le bord du désastre de ce cataclysme --- la vie telle que nous la connaissons sera irrévocablement altérée pour toujours. Sauf si nous nous levons et ripostons.
L’histoire de 'Faire Le Calcul' suit la croisade climatique de Bill McKibben travaillant avec un mouvement mondial en pleine croissance dans un combat de David contre Goliath afin de changer les chiffres effrayants de la crise climatique.
Cette vague croissante des activistes climatique va à l'encontre de l'industrie des combustibles fossiles directement, énergisant un mouvement analogue à celui de ceux qui ont renversé les grandes institutions immorales du siècle passé, comme l'apartheid en Afrique du Sud. Le film suit les gens qui mettent leur corps sur la ligne de l’oléoduc Keystone XL, les grandes universités et les institutions déterminés à désinvestir des entreprises polluantes de combustibles fossiles, peu importe le coût.
Le film comporte également une véritable description du 'qui est qui' dans le mouvement climatique, y compris le Dr James Hansen (le Directeur du NASA's Goddard Institute for Space Studies), Naomi Klein (Auteur, The Shock Doctrine), Lester Brown (président de l’Earth Policy Institute), Michael Brune (Directeur Exécutif du Sierra Club), Majora Carter (Fondateur du South durable Bronx), Jessy Tolkan (Co-Directeur Exécutif du Citizen Engagement Laboratory), Phil Radford (Directeur Exécutif de Greenpeace), James Gustave Speth (Co-Fondateur du Natural Resources Defense Council ), Mike Tidwell (Directeur Exécutif, CCAN), Van Jones (Correspondant de CNN et Auteur du Green Collar Economy), Bobby Kennedy Jr. (Président, Waterkeeper Alliance), entre autres.

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Video Language:
English
Duration:
44:53
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