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4 solutions pour faire face aux pénuries d'eau | David Sedlak | TEDxMarin

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    La génération de nos grands-parents
    a construit un formidable réseau
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    de canaux et de réservoirs
    qui ont permis aux hommes
  • 0:19 - 0:22
    de vivre dans des endroits
    relativement arides.
  • 0:22 - 0:25
    Ainsi, pendant la Grande Dépression,
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    ils ont construit le barrage Hoover,
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    qui créa ainsi le Lac Mead
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    et rendit la vie possible à Las Vegas,
  • 0:32 - 0:35
    Phoenix et Los Angeles
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    alors que ces régions
    étaient très pauvres en eau.
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    Durant le XXème siècle, nous avons
    dépensé des milliards de dollars
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    en infrastructures, afin d'acheminer
    l'eau jusqu'à nos villes.
  • 0:45 - 0:49
    Un très bel investissement
    en termes de développement économique.
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    Mais depuis 10 ans, les effets combinés
    du réchauffement climatique,
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    de l'explosion démographique
    et de la course aux réserves d'eau
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    menacent ces réseaux essentiels
    et nos ressources en eau.
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    Sur ce graphique,
    on peut voir le niveau du lac Mead
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    et son évolution
    ces 15 dernières années.
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    Dès le début des années 2000,
  • 1:11 - 1:13
    on observe une chute du niveau du lac.
  • 1:13 - 1:14
    Et la baisse était si forte
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    qu'elle menaçait gravement les besoins
    en eau potable de Las Vegas.
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    Face à ce danger imminent,
  • 1:22 - 1:26
    la ville a construit un nouveau
    conduit d'approvisionnement,
  • 1:26 - 1:28
    appelé « le 3ème canal »,
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    pour tirer l'eau du lac
    encore plus profond qu'avant.
  • 1:31 - 1:35
    Mais les questions d'approvisionnement
    en eau pour une grande ville
  • 1:35 - 1:38
    ne concernent pas que les États-Unis.
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    En 2007, Brisbane,
    la 3ème plus grande ville australienne
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    n'avait plus que 6 mois
    de réserves d'eau.
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    Même constat dramatique
    à Sao Paulo au Brésil.
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    La plus grande réserve de la ville,
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    encore pleine en 2010,
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    est presque vide aujourd'hui,
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    un an avant d'accueillir
    les J.O. de 2016.
  • 2:02 - 2:05
    Ceux d'entre nous qui ont la chance
  • 2:05 - 2:07
    de vivre dans une grande ville
  • 2:07 - 2:11
    ignorent les effets
    d'une vraie pénurie d'eau.
  • 2:12 - 2:15
    On râle quand on doit prendre
    une douche « à la va-vite » !
  • 2:15 - 2:20
    On déplore nos voitures sales
    et nos pelouses jaunies par le soleil...
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    Mais on ne s'est jamais trouvé
    à ouvrir un robinet
  • 2:24 - 2:25
    et ne rien voir en sortir.
  • 2:26 - 2:29
    Tout cela parce que, jusqu'ici,
    quand les réserves baissaient,
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    on a toujours réussi
    à agrandir un réservoir
  • 2:32 - 2:34
    ou à creuser un ou deux puits de plus.
  • 2:35 - 2:39
    Aujourd'hui, comme les réserves du monde
    sont toutes attribuées,
  • 2:39 - 2:42
    cette vieille façon de s'en sortir
    ne pourra plus fonctionner
  • 2:42 - 2:45
    face à une pénurie d'eau.
  • 2:45 - 2:49
    Certains proposent de prendre l'eau
    dans les réserves des campagnes
  • 2:49 - 2:51
    pour résoudre la pénurie dans les villes.
  • 2:52 - 2:58
    Mais cette idée entraînerait des soucis
    politiques, légaux voire sociaux, énormes.
  • 2:58 - 3:02
    Et même si on y arrivait,
  • 3:02 - 3:04
    cela ne ferait que transférer le problème
  • 3:04 - 3:07
    et il reviendrait quand même
    nous exploser à la figure :
  • 3:07 - 3:09
    prix de la nourriture triplé,
  • 3:09 - 3:13
    dégâts sur des écosystèmes
    qui survivent déjà grâce à cette eau.
  • 3:14 - 3:17
    Pour résoudre le problème
    de l'eau dans les grandes villes,
  • 3:17 - 3:22
    je propose mieux :
    4 nouvelles sources d'eau,
  • 3:22 - 3:24
    disons « 4 nouveaux robinets locaux ».
  • 3:24 - 3:29
    En investissant intelligemment
    dans ces 4 nouvelles sources,
  • 3:29 - 3:30
    dans les années à venir,
  • 3:30 - 3:32
    on peut résoudre le souci
    de l'eau dans les villes
  • 3:32 - 3:36
    et réduire le risque de trouver un jour
    une de nos villes
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    face au drame d'une vraie pénurie.
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    Si vous m'aviez dit, il y a 20 ans,
  • 3:40 - 3:45
    qu'une ville moderne
    pouvait se passer d'importer de l'eau,
  • 3:46 - 3:49
    je vous aurais traité
    d'idéaliste ou d'amateur.
  • 3:50 - 3:51
    Mais ces dernière décennies,
  • 3:51 - 3:56
    en travaillant pour les villes
    parmi les plus arides au monde,
  • 3:56 - 4:00
    j'ai compris que nous avons les techniques
    et les moyens humains
  • 4:00 - 4:03
    pour que les villes
    cessent d'importer l'eau.
  • 4:03 - 4:05
    C'est ce dont je suis venu vous parler.
  • 4:05 - 4:10
    La première source d'eau
    que l'on trouve localement
  • 4:10 - 4:12
    pour éviter d'importer
  • 4:12 - 4:15
    vient de l'eau de pluie.
  • 4:15 - 4:18
    Au cours du développement de nos villes,
  • 4:18 - 4:21
    le problème est
    que nous avons couvert les sols
  • 4:21 - 4:24
    de béton et d'asphalte.
  • 4:24 - 4:27
    Puis nous avons dû construire
    un réseau d'égouts
  • 4:27 - 4:29
    vers lequel diriger l'eau de pluie
  • 4:29 - 4:30
    et éviter les inondations.
  • 4:30 - 4:34
    C'est là que nous perdons
    une quantité d'eau vitale.
  • 4:35 - 4:36
    Prenons un exemple :
  • 4:37 - 4:40
    ce graphique montre le volume d'eau
  • 4:40 - 4:42
    que la ville de San José pourrait utiliser
  • 4:42 - 4:46
    s'ils savaient collecter l'eau de pluie
    tombant sur la ville.
  • 4:47 - 4:51
    A l'intersection de la ligne bleue
    et de la ligne pointillée,
  • 4:52 - 4:56
    on voit que s'ils récupéraient
    la moitié de leurs précipitations,
  • 4:56 - 4:59
    ils auraient assez d'eau pour une année.
  • 4:59 - 5:02
    Parmi vous, il y en a qui doivent penser :
  • 5:02 - 5:06
    « Eh bien, mettons tous de grandes cuves
  • 5:06 - 5:09
    sous les descentes de nos gouttières,
  • 5:09 - 5:11
    et le tour sera joué. »
  • 5:11 - 5:13
    L'idée pourrait marcher par endroits.
  • 5:13 - 5:17
    Mais pour ceux
    qui ont beaucoup de pluie l'hiver
  • 5:17 - 5:19
    et de grosses demandes d'eau l'été,
  • 5:19 - 5:23
    les coûts deviennent prohibitifs.
  • 5:23 - 5:26
    Et pour ceux qui ont une sécheresse
    depuis plusieurs années
  • 5:26 - 5:28
    comme la Californie en ce moment,
  • 5:28 - 5:32
    il n'y a pas de cuve assez grande
    pour ce genre de pénurie.
  • 5:32 - 5:35
    De façon plus pragmatique,
  • 5:35 - 5:38
    je pense qu'il vaut mieux
    collecter l'eau de pluie
  • 5:38 - 5:42
    et la reverser dans les sols meubles.
  • 5:42 - 5:47
    Car les villes ont, dans leur sous-sol,
    des nappes phréatiques naturelles
  • 5:47 - 5:50
    prêtes à accueillir
    d'énormes quantités d'eau.
  • 5:50 - 5:55
    Dès sa création, Los Angeles a tiré
    un tiers de ses besoins en eau
  • 5:55 - 5:58
    de la gigantesque nappe phréatique
  • 5:58 - 6:00
    qu'on trouve sous la vallée
    de San Fernando.
  • 6:00 - 6:02
    Bon, si vous regardez l'eau
    qui imbibe la pelouse,
  • 6:02 - 6:05
    celle qui dégouline du toit
    ou dans la gouttière,
  • 6:05 - 6:09
    vous allez vous dire :
    « Je ne vais pas boire ça ! »
  • 6:09 - 6:11
    Et je vous donnerais raison,
  • 6:11 - 6:13
    sauf si on la traite un peu.
  • 6:13 - 6:16
    Le vrai défi de la récupération
    urbaine de l'eau de pluie,
  • 6:16 - 6:19
    c'est de collecter l'eau, la traiter,
  • 6:19 - 6:21
    puis la rendre aux sous-sols.
  • 6:21 - 6:24
    C'est précisément ce que prépare
    la municipalité de Los Angeles
  • 6:24 - 6:28
    avec leur nouveau projet :
    le parc à eau de pluie de Burbank.
  • 6:28 - 6:32
    Voici le parc qu'ils construisent.
  • 6:32 - 6:37
    Plusieurs sections y récoltent l'eau
  • 6:37 - 6:40
    et la dirigent vers une carrière
    de graviers abandonnée.
  • 6:41 - 6:43
    L'eau prise dans la carrière
  • 6:43 - 6:45
    passe lentement vers un marais artificiel
  • 6:45 - 6:48
    puis vers un champ, plus loin,
  • 6:48 - 6:50
    où elle s'infiltre dans le sol,
  • 6:50 - 6:53
    pour aller réapprovisionner
    la nappe phréatique de la ville.
  • 6:53 - 6:56
    Et c'est en passant par le champ
  • 6:56 - 6:58
    puis en s'infiltrant dans le sol,
  • 6:58 - 7:01
    que l'eau rencontre
    des microbes sur les plantes
  • 7:01 - 7:03
    et d'autres dans les sols,
  • 7:03 - 7:05
    qui contribuent à la purifier.
  • 7:05 - 7:07
    Et si l'eau n'est pas
    assez pure pour être bue
  • 7:07 - 7:10
    après ce traitement naturel,
  • 7:10 - 7:12
    la ville peut la re-traiter
  • 7:12 - 7:14
    quand ils la tirent des nappes phréatiques
  • 7:14 - 7:16
    et la renvoient dans les circuits
    de distribution.
  • 7:17 - 7:22
    Le 2ème « robinet » qu'il faut débloquer
  • 7:22 - 7:23
    est celui des eaux usées
  • 7:23 - 7:26
    issues des stations d'épuration.
  • 7:26 - 7:30
    Beaucoup d'entre vous
    sont familiers avec le recyclage de l'eau.
  • 7:30 - 7:32
    Vous avez tous croisé un de ces panneaux.
  • 7:32 - 7:35
    Ils indiquent que
    les espaces verts de la ville
  • 7:35 - 7:37
    ou le parcours de golf local
  • 7:37 - 7:39
    sont arrosés avec une eau
  • 7:39 - 7:41
    qui provient du réseau des égouts.
  • 7:41 - 7:45
    Cela se fait
    depuis une vingtaine d'années.
  • 7:45 - 7:47
    Mais l'expérience nous a aussi montré
  • 7:47 - 7:51
    que ces idées coûtent
    bien plus cher que prévu.
  • 7:51 - 7:54
    Car une fois qu'on a construit
    le premier système de recyclage
  • 7:54 - 7:56
    près d'une station d'épuration,
  • 7:56 - 7:58
    on doit construire
    toujours plus de canalisations
  • 7:58 - 8:01
    pour amener l'eau toujours plus loin,
  • 8:01 - 8:04
    ce qui coûte chaque fois plus.
  • 8:05 - 8:06
    Or, on s'est rendu compte
  • 8:06 - 8:10
    qu'il existait une méthode
    moins chère et plus pratique :
  • 8:10 - 8:12
    faire de l'eau potable
    à partir d'eau des égouts
  • 8:12 - 8:14
    qu'on traite en deux étapes.
  • 8:16 - 8:19
    D'abord on met l'eau sous pression
  • 8:19 - 8:21
    pour la faire traverser
    un filtre à osmose inversé,
  • 8:21 - 8:24
    sorte de fine membrane
    perméable en plastique
  • 8:24 - 8:26
    qui laisse passer l'eau
  • 8:26 - 8:31
    mais retient les sels, les virus
    et les déchets organiques
  • 8:31 - 8:33
    présents dans l'eau des égouts.
  • 8:34 - 8:36
    En second lieu, on ajoute à l'eau
  • 8:36 - 8:38
    une petite dose de peroxyde d'hydrogène
  • 8:38 - 8:41
    puis on l'expose aux rayons ultraviolets.
  • 8:41 - 8:44
    La lumière ultraviolette
    casse le peroxyde d'hydrogène
  • 8:44 - 8:47
    en deux parties appelées
    radicaux hydroxyles.
  • 8:47 - 8:51
    Ces radicaux sont de puissantes formes
    d'oxygène capables de détruire
  • 8:51 - 8:54
    la plupart des produits organiques.
  • 8:55 - 8:59
    Après ces deux étapes,
  • 8:59 - 9:00
    l'eau est buvable.
  • 9:00 - 9:01
    (Rires)
  • 9:01 - 9:02
    Je le sais,
  • 9:02 - 9:05
    puisque j'étudie le recyclage de l'eau
  • 9:05 - 9:08
    et toutes les méthodes
    de mesure modernes
  • 9:08 - 9:10
    depuis 15 ans.
  • 9:11 - 9:13
    On a repéré que certains produits
  • 9:13 - 9:15
    arrivent à survivre à l'étape 1,
  • 9:15 - 9:17
    mais après la seconde étape,
  • 9:17 - 9:19
    l'intense processus d'oxydation,
  • 9:19 - 9:21
    on ne retrouve presque
    aucun produit chimique.
  • 9:21 - 9:25
    Ce qui n'est pas toujours le cas
    avec certaines ressources en eau
  • 9:25 - 9:28
    que nous buvons souvent
    sans nous poser de questions.
  • 9:28 - 9:31
    Il y a un autre moyen pour recycler l'eau.
  • 9:31 - 9:34
    Voici un marais artificiel
    de traitement de l'eau
  • 9:34 - 9:37
    construit récemment sur le fleuve
    Santa Ana en Californie.
  • 9:37 - 9:40
    Le marais reçoit l'eau par le fleuve
  • 9:40 - 9:44
    qui, pendant l'été,
    ne charrie presque que les eaux usées
  • 9:44 - 9:47
    venant des villes de Riverside
    ou San Bernardino.
  • 9:47 - 9:50
    Une fois dans le marais,
  • 9:50 - 9:52
    l'eau est exposée
    au soleil et à des algues locales
  • 9:52 - 9:54
    qui attaquent les déchets organiques,
  • 9:54 - 9:58
    détruisent les nutriments
    et les bactéries contenues dans l'eau.
  • 9:58 - 10:00
    L'eau retourne ensuite dans le fleuve
  • 10:00 - 10:03
    continue sa course naturelle vers Anaheim
  • 10:03 - 10:06
    où elle est extraite et versée dans le sol
  • 10:06 - 10:08
    pour devenir finalement
    l'eau potable d'Anaheim.
  • 10:08 - 10:12
    Depuis les égouts du Comté de Riverside...
  • 10:12 - 10:15
    ... jusqu'aux réserves d'eau
    du Comté d'Orange !
  • 10:17 - 10:20
    Et si vous croyez que l'idée de boire
    de l'eau anciennement usée
  • 10:20 - 10:24
    n'est pas réaliste ou pas encore au point,
  • 10:24 - 10:28
    sachez qu'en Californie, on recycle déjà
    plus de 150 milliards de litres par an
  • 10:28 - 10:29
    d'eaux usées
  • 10:29 - 10:32
    par le procédé en deux étapes
    que je vous ai décrit.
  • 10:32 - 10:36
    C'est assez d'eau pour fournir
    un million d'hommes
  • 10:36 - 10:38
    sans autre source d'approvisionnement.
  • 10:38 - 10:42
    Le 3ème robinet à ouvrir
    n'est pas vraiment un robinet
  • 10:42 - 10:45
    mais une source virtuelle.
  • 10:45 - 10:48
    Elle consiste en notre capacité
    à savoir conserver l'eau,
  • 10:48 - 10:52
    et principalement en extérieur,
  • 10:52 - 10:55
    car en Californie comme dans
    d'autres villes américaines modernes,
  • 10:55 - 10:58
    la moitié de notre consommation
    se fait en extérieur.
  • 10:59 - 11:00
    Malgré la pénurie actuelle,
  • 11:00 - 11:03
    nous avons compris
    que nos plantes et nos pelouses
  • 11:03 - 11:05
    arrivent à survivre
  • 11:05 - 11:07
    avec deux fois moins d'eau.
  • 11:07 - 11:10
    Donc inutile de peindre le béton en vert,
    de commander des cactus
  • 11:10 - 11:13
    ou de poser
    de l'herbe synthétique partout.
  • 11:13 - 11:17
    On va pouvoir conserver nos paysages
    grâce aux outils pour détecter l'humidité,
  • 11:17 - 11:19
    pour contrôler l'irrigation,
  • 11:19 - 11:22
    et ainsi garder
    les beaux espaces verts de nos villes.
  • 11:23 - 11:26
    Finalement, le dernier robinet à ouvrir
  • 11:26 - 11:28
    pour nos soucis de réserves d'eau
  • 11:28 - 11:31
    est celui de la désalinisation
    de l'eau de mer.
  • 11:31 - 11:35
    Vous avez sûrement entendu dire
    que la désalinisation est un moyen génial
  • 11:35 - 11:39
    si on a plein de pétrole, peu d'eau,
  • 11:39 - 11:41
    et qu'on se fiche de polluer la planète.
  • 11:41 - 11:45
    Quoi qu'on fasse,
    la désalinisation est très énergivore.
  • 11:46 - 11:49
    Mais on ne peut pas refuser
    de s'en servir
  • 11:49 - 11:51
    juste à cause de son coût ;
    c'est une vision vieillotte.
  • 11:51 - 11:54
    Car on a fait des progrès énormes
    sur la désalinisation
  • 11:54 - 11:56
    en une vingtaine d'années.
  • 11:57 - 11:58
    Sur cette photo, vous voyez
  • 11:58 - 12:03
    la plus grande usine de désalinisation
    en occident, actuellement en construction,
  • 12:03 - 12:05
    au nord de San Diego.
  • 12:05 - 12:08
    Si on la compare
    à celle de Santa Barbara,
  • 12:08 - 12:11
    construite il y a 25 ans,
  • 12:11 - 12:14
    l'usine de San Diego requiert
    deux fois moins d'énergie
  • 12:14 - 12:16
    pour désaliniser la même quantité d'eau.
  • 12:16 - 12:20
    Malgré ces progrès,
    on ne va pas se mettre à construire
  • 12:20 - 12:23
    partout des usines
    de désalinisation.
  • 12:23 - 12:25
    Parmi les choix que nous avons,
  • 12:25 - 12:27
    c'est l'option la plus coûteuse en énergie
  • 12:27 - 12:29
    et avec le plus de risques
    pour la planète
  • 12:29 - 12:32
    pour nous aider contre la pénurie d'eau.
  • 12:33 - 12:34
    Alors voilà.
  • 12:34 - 12:36
    Grâce à ces quatre idées,
  • 12:36 - 12:39
    nous pouvons réfléchir
    à importer moins d'eau dans nos villes.
  • 12:39 - 12:44
    Avec quelques lois visant à mieux
    organiser nos sols et nos paysages,
  • 12:44 - 12:47
    on peut réduire notre consommation
    en extérieur de 50%
  • 12:47 - 12:51
    et contribuer ainsi à 25% d'eau
    disponible en plus.
  • 12:52 - 12:53
    On peut réutiliser l'eau,
  • 12:53 - 12:56
    recycler l'eau des égouts
  • 12:56 - 12:59
    et, de ce fait, garder 40% d'eau en plus.
  • 13:00 - 13:02
    Et, le reste,
    on peut l'obtenir en combinant
  • 13:02 - 13:05
    l'eau de pluie récupérée
    et l'eau de mer désalinisée.
  • 13:06 - 13:08
    Construire ce nouveau système
  • 13:08 - 13:11
    fondé sur des sources d'eau locales
    ne sera pas simple.
  • 13:11 - 13:15
    Mais c'est le même genre de défis
    qu'ont relevés nos grands-parents
  • 13:15 - 13:17
    et qu'ils ont réussis
  • 13:17 - 13:20
    pour pouvoir développer nos villes
    au cours du XXème siècle.
  • 13:20 - 13:24
    A nous, maintenant, de créer
    des ressources en eau
  • 13:24 - 13:28
    qui nous permettront, à l'avenir,
    de relever les défis
  • 13:28 - 13:31
    issus du changement climatique.
  • 13:31 - 13:34
    Créons des ressources en eau
    qui viennent de sources locales
  • 13:34 - 13:39
    et qui laissent à la nature
    assez d'eau pour chaque espèce vivante.
  • 13:39 - 13:44
    Créons un système d'eau potable
    compatible avec nos valeurs écologiques.
  • 13:44 - 13:47
    Faisons-le pour nos enfants
    et petits-enfants
  • 13:47 - 13:50
    et rappelons-leur que ce sont eux
  • 13:50 - 13:53
    qui devront ensuite
    prendre soin de ce système
  • 13:53 - 13:57
    car ce système est sans doute le dernier
    qu'il nous sera donné de créer.
  • 13:57 - 13:59
    Merci beaucoup pour votre attention.
  • 13:59 - 14:02
    (Applaudissements)
Title:
4 solutions pour faire face aux pénuries d'eau | David Sedlak | TEDxMarin
Description:

Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx local, produit indépendamment des conférences TED.

Le réchauffement climatique continue de bouleverser le monde et son climat et finit par priver certaines régions de leurs réserves en eau potable.
David Sedlak, ingénieur spécialisé dans l'environnement, nous décrit ici quatre solutions à mettre en place face aux dangers imminents de pénurie d'eau potable dans certaines grandes villes. Avec ces quatre solutions, il vise à remplacer les importations d'eau par des sources plus locales d'approvisionnement et lancer un système capable de relever tous les défis que posera le changement climatique à l'avenir.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
14:12
eric vautier approved French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
eric vautier edited French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
Morgane Quilfen accepted French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
Morgane Quilfen edited French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
Morgane Quilfen edited French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
Retired user edited French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
eric vautier declined French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
Augustin de Vaumas edited French subtitles for 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought 4 ways we can avoid a catastrophic drought | David Sedlak | TEDxMarin
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