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La vraie histoire de l'accord climatique de Paris

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    J'ai une raison supplémentaire
    d'être optimiste :
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    le changement climatique.
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    Vous ne le croyez peut-être pas,
    mais c'est un fait.
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    Le 12 décembre 2015,
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    à Paris, sous l'égide des Nations Unies,
  • 0:15 - 0:20
    195 gouvernements se sont réunis
  • 0:20 - 0:22
    et ont unanimement --
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    ceux qui ont travaillé avec
    des gouvernements savent que c'est dur --
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    ont unanimement décidé
  • 0:28 - 0:33
    de changer intentionnellement
    le cours de l'économie mondiale
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    afin de protéger les plus vulnérables
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    et d'améliorer notre vie à tous.
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    C'est un accomplissement remarquable.
  • 0:41 - 0:43
    (Applaudissements)
  • 0:43 - 0:45
    Mais cela est encore plus remarquable
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    si vous considérez ce qu'il s'était passé
    quelques années auparavant.
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    En 2009, à Copenhague.
  • 0:52 - 0:54
    Qui se souvient de Copenhague ?
  • 0:54 - 1:00
    Après des années à travailler
    pour trouver un accord sur le climat,
  • 1:00 - 1:03
    les mêmes gouvernements
    se sont rassemblés à Copenhague
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    et ont échoué lamentablement.
  • 1:07 - 1:09
    Pourquoi cet échec lamentable ?
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    Pour de nombreuses raisons
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    mais surtout à cause
    de la scission fortement marquée
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    entre le Nord et le Sud.
  • 1:19 - 1:23
    Six mois après cet échec,
  • 1:23 - 1:28
    on m'a demandé de gérer les négociations
    mondiales sur le changement climatique.
  • 1:28 - 1:32
    Imaginez, le moment parfait
    pour commencer un nouveau boulot.
  • 1:32 - 1:36
    Le moral mondial sur le changement
    climatique était au plus bas.
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    Personne ne croyait
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    qu'un accord mondial était même possible.
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    En fait, je n'y croyais pas non plus.
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    Si vous promettez de ne le dire à personne
    en dehors de ce super public TED,
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    je vais vous dévoiler un secret
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    qui a été gracieusement
    enterré par l'histoire.
  • 1:58 - 2:00
    Lors de ma première conférence de presse,
  • 2:00 - 2:04
    un journaliste m'a demandé :
    « Madame Figueres,
  • 2:04 - 2:08
    pensez-vous qu'un accord mondial
    va être possible ? »
  • 2:08 - 2:12
    Et, sans que mon cerveau ne s'active,
    je me suis entendue dire :
  • 2:12 - 2:14
    « Jamais de la vie. »
  • 2:15 - 2:19
    Imaginez les visages
    de mon équipe de presse,
  • 2:19 - 2:22
    ils étaient horrifiés
    que cette folle Costaricienne
  • 2:23 - 2:24
    soit leur nouvelle patronne.
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    J'étais également horrifiée.
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    Ce n'était pas moi qui m'horrifiais,
    j'avais l'habitude.
  • 2:31 - 2:33
    J'étais horrifiée
  • 2:33 - 2:37
    par les conséquences
    de ce que je venais de dire,
  • 2:37 - 2:39
    les conséquences pour le monde
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    dans lequel nos enfants
    allaient devoir vivre.
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    C'était un moment
    vraiment horrible pour moi
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    et j'ai pensé : « Eh bien, non,
    attends, attends.
  • 2:51 - 2:55
    Impossible n'est pas un fait,
  • 2:55 - 2:56
    c'est un comportement. »
  • 2:57 - 2:59
    Ce n'est qu'un comportement.
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    J'ai alors décidé
    que j'allais changer mon comportement
  • 3:04 - 3:07
    et que j'allais aider
    le monde à changer son comportement
  • 3:07 - 3:10
    envers le changement climatique.
  • 3:10 - 3:13
    Alors, je ne sais pas --
  • 3:13 - 3:15
    Non, simplement ceci. Merci. --
  • 3:15 - 3:16
    Je ne sais pas
  • 3:18 - 3:20
    ce que vous feriez
  • 3:20 - 3:25
    si on vous disait que votre travail
    est de sauver la planète.
  • 3:26 - 3:28
    C'est dans la description du poste.
  • 3:29 - 3:32
    Vous avez l'entière responsabilité
  • 3:32 - 3:35
    et absolument aucune autorité
  • 3:35 - 3:39
    car les gouvernements sont souverains
    pour toutes les décisions qu'ils prennent.
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    J'aimerais vraiment savoir
  • 3:44 - 3:46
    ce que vous feriez le premier lundi matin,
  • 3:46 - 3:49
    mais voici ce que j'ai fait :
    j'ai paniqué.
  • 3:49 - 3:50
    (Rires)
  • 3:50 - 3:53
    Puis, j'ai paniqué à nouveau
  • 3:53 - 3:57
    car je n'avais aucune idée
    de comment résoudre ce problème.
  • 3:58 - 4:02
    Puis j'ai réalisé que je ne savais pas
    comment résoudre ce problème
  • 4:02 - 4:05
    mais je savais une chose :
  • 4:05 - 4:10
    nous devions changer
    le ton de la conversation.
  • 4:10 - 4:13
    Vous ne pouvez pas obtenir une victoire
  • 4:13 - 4:14
    sans optimisme.
  • 4:15 - 4:17
    Ici,
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    j'utilise le mot optimisme
    comme un mot très simple
  • 4:21 - 4:24
    mais comprenons-le
    dans son sens plus global.
  • 4:24 - 4:27
    Comprenons-le comme du courage,
  • 4:27 - 4:31
    de l'espoir, de la confiance,
    de la solidarité,
  • 4:31 - 4:36
    la croyance fondamentale
    que nous, humains, pouvons nous réunir
  • 4:36 - 4:39
    et nous entraider
    pour améliorer le sort de l'humanité.
  • 4:40 - 4:42
    Vous pouvez imaginez
    que je pensais que sans cela
  • 4:42 - 4:46
    nous ne sortirions jamais
    de la paralysie de Copenhague.
  • 4:46 - 4:48
    Pendant 6 ans,
  • 4:48 - 4:54
    j'ai obstinément, constamment,
    injecté de l'optimisme dans le système,
  • 4:54 - 4:56
    quelle que soit la question
    posée par la presse --
  • 4:57 - 4:59
    et je me suis améliorée pour cela --
  • 4:59 - 5:02
    et peu importe les preuves
    qui étaient contre moi.
  • 5:02 - 5:07
    Et, croyez-moi, il y a eu
    beaucoup de preuves contre moi.
  • 5:09 - 5:14
    Mais constamment injecter
    de l'optimisme dans le système.
  • 5:15 - 5:17
    Rapidement,
  • 5:17 - 5:22
    nous avons pu observer des changements
    dans de nombreux domaines,
  • 5:22 - 5:25
    précipités par des milliers de personnes,
  • 5:26 - 5:28
    y compris beaucoup d'entre vous,
  • 5:28 - 5:29
    et je vous remercie.
  • 5:30 - 5:35
    Cette communauté TED ne sera pas surprise
  • 5:35 - 5:38
    si je vous dit que le premier domaine
  • 5:38 - 5:41
    dans lequel j'ai observé
    un changement remarquable
  • 5:41 - 5:42
    était...
  • 5:43 - 5:45
    la technologie.
  • 5:46 - 5:48
    Nous avons commencé à voir
    que des technologies propres,
  • 5:48 - 5:51
    en particulier les technologies
    d'énergie renouvelable,
  • 5:51 - 5:53
    ont vu leur prix baisser
    et leur capacité augmenter
  • 5:53 - 5:56
    jusqu'au point où, aujourd'hui,
    nous construisons déjà
  • 5:56 - 5:58
    des centrales solaires
  • 5:58 - 6:03
    qui sont capables de fournir
    des villes entières en énergie,
  • 6:03 - 6:07
    pour ne rien dire sur ce que nous faisons
    concernant la mobilité
  • 6:07 - 6:09
    et les bâtiments intelligents.
  • 6:09 - 6:12
    Avec ce changement dans les technologies,
  • 6:12 - 6:15
    nous pouvons commencer à comprendre
  • 6:15 - 6:19
    qu'il y a un changement
    dans l'équation économique
  • 6:20 - 6:22
    car nous pouvons reconnaître
  • 6:22 - 6:25
    que oui, le changement climatique
    est extrêmement coûteux
  • 6:25 - 6:27
    et que certains risques sont accrus.
  • 6:28 - 6:30
    Mais il y a aussi
    des avantages économiques
  • 6:30 - 6:32
    et des intérêts intrinsèques
  • 6:32 - 6:35
    car la dissémination
    des technologies propres
  • 6:35 - 6:37
    nous apportera un air plus propre,
  • 6:39 - 6:40
    une meilleure santé,
  • 6:40 - 6:43
    de meilleurs moyens de transport,
    des villes plus vivables,
  • 6:43 - 6:44
    plus de sécurité énergétique,
  • 6:44 - 6:48
    plus d'accès à l'énergie
    dans les pays en développement.
  • 6:48 - 6:51
    En résumé, un meilleur monde
    que le monde actuel.
  • 6:52 - 6:54
    En comprenant cela,
  • 6:55 - 6:58
    vous devriez avoir observé,
    certains d'entre vous en font partie,
  • 6:58 - 7:03
    la propagation de l'ingénuité
    et de l'excitation
  • 7:03 - 7:07
    qui est passée, d'abord,
    par les organisations non nationales,
  • 7:07 - 7:11
    le secteur privé, les chefs d'entreprise,
    les compagnies d'assurances,
  • 7:11 - 7:13
    les investisseurs,
    les dirigeants municipaux,
  • 7:13 - 7:15
    les communautés de croyants,
  • 7:15 - 7:21
    car ils ont tous commencé à comprendre
    que cela était dans leur intérêt.
  • 7:21 - 7:24
    Cela peut améliorer
    leur fonctionnement fondamental.
  • 7:26 - 7:32
    Ce n'était pas seulement
    ceux auxquels on s'attendait.
  • 7:33 - 7:38
    Je dois vous dire que le PDG d'une très,
    très grande entreprise pétrolière
  • 7:38 - 7:40
    est venu me voir
    au début de l'année dernière
  • 7:40 - 7:42
    et a dit --
  • 7:43 - 7:44
    en privé, bien sûr --
  • 7:45 - 7:49
    qu'il ne savait pas comment
    il allait changer son entreprise
  • 7:49 - 7:51
    mais qu'il allait la changer
  • 7:51 - 7:54
    car il était intéressé
    par la viabilité à long terme.
  • 7:55 - 8:00
    Nous avons un changement
    dans l'équation économique
  • 8:00 - 8:04
    et, avec cela, plus de soutien
    de la part de tout le monde,
  • 8:04 - 8:11
    il n'a pas fallu longtemps
    avant que les gouvernements nationaux
  • 8:11 - 8:16
    comprennent que
    c'est dans l'intérêt national.
  • 8:16 - 8:20
    Quand nous demandions aux pays
    d'essayer d'identifier
  • 8:20 - 8:24
    comment ils pourraient contribuer
    aux efforts mondiaux
  • 8:24 - 8:26
    en se basant sur leur intérêt national,
  • 8:26 - 8:30
    189 pays sur 195,
  • 8:30 - 8:36
    189 pays ont envoyé leur projet complet
    sur le changement climatique
  • 8:36 - 8:38
    basé sur leurs intérêts nationaux
  • 8:38 - 8:40
    et leurs priorités,
  • 8:40 - 8:43
    en accord avec leurs projets nationaux
    de développement durable.
  • 8:45 - 8:46
    Eh bien,
  • 8:47 - 8:52
    si vous protégez
    les intérêts fondamentaux des nations,
  • 8:52 - 8:56
    vous comprenez que les nations sont prêtes
  • 8:56 - 8:59
    à essayer de converger
    vers un chemin commun,
  • 8:59 - 9:03
    dans une direction commune
  • 9:03 - 9:06
    qui nous prendra probablement
    plusieurs dizaines d'années
  • 9:06 - 9:08
    mais, au cours de ces années,
    ce chemin nous mènera
  • 9:08 - 9:10
    à une nouvelle économie,
  • 9:10 - 9:13
    à une économie décarbonisée
    et hautement résistante.
  • 9:13 - 9:17
    Les contributions nationales
    actuellement proposées
  • 9:17 - 9:19
    par les gouvernements nationaux
  • 9:19 - 9:23
    ne sont pas suffisantes
    pour que le climat se stabilise
  • 9:23 - 9:25
    mais c'est une première étape
  • 9:25 - 9:27
    et, avec le temps, cela s'améliorera.
  • 9:27 - 9:32
    La mesure, le compte-rendu
    et la vérification de ces efforts
  • 9:32 - 9:33
    sont des obligations légales.
  • 9:33 - 9:37
    Les contrôles que nous ferons
    tous les 5 ans
  • 9:37 - 9:40
    pour évaluer la progression collective
    vers notre objectif
  • 9:40 - 9:42
    sont des obligations légales.
  • 9:42 - 9:47
    Le chemin en lui-même vers une économie
    décarbonisée et plus résistante
  • 9:47 - 9:48
    est une obligation légale.
  • 9:48 - 9:50
    Et voici le plus important :
  • 9:51 - 9:52
    qu'avions-nous avant ?
  • 9:52 - 9:55
    A peine quelques pays
  • 9:55 - 9:58
    qui avaient adopté des engagements
  • 9:59 - 10:02
    très réduits et à court terme
    sur la réduction des émissions
  • 10:02 - 10:06
    qui étaient largement insuffisants
  • 10:06 - 10:09
    et, au-delà de cela,
    étaient perçus comme un fardeau.
  • 10:09 - 10:10
    Qu'avons-nous maintenant ?
  • 10:10 - 10:16
    Nous avons tous les pays du monde
    contribuant à différents degrés
  • 10:16 - 10:19
    selon différentes approches
    dans différents secteurs,
  • 10:19 - 10:22
    mais tous contribuent
    à un objectif commun
  • 10:23 - 10:25
    via un chemin
  • 10:26 - 10:28
    d'intégrité environnementale.
  • 10:28 - 10:32
    Une fois que tout cela a été mis en place
  • 10:32 - 10:35
    et que la compréhension a changé,
  • 10:35 - 10:39
    les gouvernements ont pu aller à Paris
  • 10:39 - 10:42
    et adopter l'accord de Paris.
  • 10:42 - 10:44
    (Applaudissements)
  • 10:49 - 10:51
    Donc,
  • 10:51 - 10:53
    quand je reviens
  • 10:56 - 10:59
    sur les six dernières années,
  • 11:02 - 11:03
    je me souviens d'abord
  • 11:04 - 11:08
    du jour où l'accord de Paris a été adopté.
  • 11:09 - 11:11
    Il y avait une telle euphorie
    dans la pièce.
  • 11:11 - 11:15
    5 000 personnes se levant de leur siège,
  • 11:15 - 11:18
    pleurant, applaudissant, criant, hurlant,
  • 11:18 - 11:24
    partagées entre euphorie et incrédulité
    face à ce qu'ils venaient de voir
  • 11:24 - 11:26
    car tant de personnes
  • 11:26 - 11:31
    ont travaillé des années pour cela
    et c'était finalement leur réalité.
  • 11:32 - 11:37
    Il n'y avait pas que ceux
    ayant directement participé.
  • 11:38 - 11:40
    Il y a quelques semaines,
    j'étais avec un collègue
  • 11:40 - 11:42
    qui essayait de décider
  • 11:42 - 11:47
    quelle perle tahitienne il voulait
    donner à sa merveilleuse femme Natasha.
  • 11:49 - 11:53
    Une fois qu'il a décidé
    ce qu'il voulait acheter,
  • 11:55 - 11:56
    le bijoutier lui a dit :
  • 11:56 - 11:59
    « Vous êtes très chanceux
    d'acheter cela maintenant
  • 11:59 - 12:01
    car, du fait du changement climatique,
  • 12:01 - 12:04
    ces pierres pourraient
    bientôt disparaître.
  • 12:04 - 12:08
    Mais, a dit le bijoutier,
    avez-vous entendu
  • 12:08 - 12:11
    que les gouvernements
    avaient trouvé un accord
  • 12:11 - 12:14
    et Tahiti pourrait avoir une chance ? »
  • 12:15 - 12:18
    C'était une fantastique confirmation
  • 12:18 - 12:22
    que peut-être, peut-être,
    il y a un espoir,
  • 12:22 - 12:24
    il y a une chance.
  • 12:26 - 12:30
    Je suis la première à reconnaître
    qu'il y a encore du travail.
  • 12:30 - 12:34
    Nous venons de commencer notre travail
    sur le changement climatique.
  • 12:34 - 12:37
    Nous devons nous assurer
    de redoubler d'effort
  • 12:37 - 12:41
    au cours des cinq prochaines années
    qui sont des années cruciales.
  • 12:43 - 12:45
    Mais je crois
  • 12:46 - 12:48
    que, les six dernières années,
    nous sommes passés
  • 12:48 - 12:50
    de l'impossible
  • 12:50 - 12:53
    à l’inarrêtable.
  • 12:53 - 12:58
    Comment avons-nous fait ? En injectant
    un optimisme transformationnel
  • 12:58 - 13:01
    qui nous a permis de passer
    de la confrontation à la collaboration,
  • 13:01 - 13:04
    qui nous a permis de comprendre
    que les intérêts nationaux et locaux
  • 13:04 - 13:08
    ne sont pas nécessairement opposés
    aux besoins mondiaux
  • 13:08 - 13:11
    et que, si nous comprenons cela,
    nous pouvons les réunir
  • 13:11 - 13:13
    et les combiner harmonieusement.
  • 13:13 - 13:17
    Alors que j'attends avec impatience
    d'autres problèmes mondiaux
  • 13:17 - 13:20
    qui demanderont notre attention
    pendant ce siècle --
  • 13:20 - 13:25
    la sécurité alimentaire, hydrique
    et intérieure, la migration forcée --
  • 13:27 - 13:29
    je ne sais pas encore
  • 13:30 - 13:33
    comment nous allons
    résoudre ces problèmes.
  • 13:33 - 13:38
    Mais nous pouvons tirer avantage de
    notre travail sur le changement climatique
  • 13:38 - 13:39
    et nous pouvons comprendre
  • 13:39 - 13:45
    qu'il nous fait réinterpréter
    la mentalité de la somme nulle.
  • 13:45 - 13:50
    Car on nous apprend à croire
    qu'il y a des gagnants et des perdants
  • 13:50 - 13:52
    et que votre perte est ma victoire.
  • 13:53 - 13:55
    Nous sommes maintenant dans un monde
  • 13:55 - 13:58
    où nous avons atteint
    les limites de la planète
  • 13:58 - 14:00
    et nous ne sommes pas
    seulement interconnectés
  • 14:00 - 14:04
    mais de plus en plus
    interdépendants les uns des autres,
  • 14:04 - 14:06
    votre perte n'est plus ma victoire.
  • 14:07 - 14:09
    Soit nous sommes tous perdants,
  • 14:10 - 14:13
    soit nous sommes tous gagnants.
  • 14:13 - 14:15
    Mais nous allons devoir décider
  • 14:15 - 14:18
    entre zéro et somme.
  • 14:19 - 14:24
    Nous allons devoir décider
    entre zéro bénéfice pour tous
  • 14:24 - 14:28
    ou vivre notre vie
    comme la somme de nous tous.
  • 14:28 - 14:30
    Nous l'avons fait une fois.
    Nous pouvons recommencer.
  • 14:30 - 14:31
    Merci.
  • 14:32 - 14:37
    (Applaudissements)
Title:
La vraie histoire de l'accord climatique de Paris
Speaker:
Christiana Figueres
Description:

Que feriez-vous si votre travail était de sauver la planète ? Quand Christiana Figueres a été choisie par les Nations Unies pour diriger la conférence climatique de Paris (COP 21) en décembre 2015, sa réaction aurait été celle de beaucoup : elle a pensé qu'il était impossible de réunir les dirigeants de 195 pays et que ces derniers s'accordent sur la manière de ralentir le changement climatique. Découvrez comment elle a transformé son scepticisme en optimisme -- et aidé le monde à atteindre l'accord climatique le plus important de l'histoire.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
14:51

French subtitles

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