A Deeper Look at Tradeable Allowances

Since the passage of the Clean Air Act, SO2 emissions have decreased by 35%. Part of this is due to tradable allowances, which created a market solution to the external costs of SO2 emissions. In this video, we look at the lessons of tradable allowances for SO2 and see if a similar market-based solution could work to decrease other pollutants, such as CO2.

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- Les quotas échangeables sont une sorte de combinaison -
de la méthode de Coase avec la méthode dirigiste.

Nous avons couvert l'idée essentielle
dans la vidéo précédente. Dans cette vidéo, je

tiens juste à souligner quelques
points clés. Commençons.

- Le Clean Air Act a été une réussite. En vertu
de cette loi, les émissions de SO2 ont diminué

au fil du temps, avec pendant ce temps, une continuation
de l'augmentation de la production d'électricité.

Donc, le marché a été en mesure de découvrir des
moyens de réduction de la pollution à faible coût.

Une conséquence importante du système de
quotas échangeables est que les entreprises

qui génèrent de l'électricité à partir de sources
propres - peuvent gagner de l'argent en vendant

des quotas. D'autre part, les entreprises qui
produisent de l'électricité à partir de sources sales -

doivent acheter des quotas. Le résultat est
que l'énergie propre est subventionnée, et

pas par les contribuables. En parallèle l'énergie
sale est taxée. Donc, un système de quotas échangeables

est un moyen implicite
d'encourager l'énergie propre

et de décourager l'énergie sale. Un
aspect très intéressant de ces marchés

est que tout le monde peut y participer, pas
seulement les générateurs d'électricité. Tyler Cowen

et moi, en fait, nous avons acheté le droit
d'émettre 30 livres de dioxyde de soufre dans

l'atmosphère, ce que nous ne voulons pas faire. Alors
qu'avons-nous fait ? Eh bien, nous l’avons déchiré.

Pourquoi? Eh bien, en déchirant ce droit
d'émettre 30 livres de dioxyde de soufre dans

l'atmosphère, nous avons ainsi rendu l'air plus propre.
Personne d'autre n'aura ce droit. Ainsi, en le déchirant

cela fera 30 livres de moins de dioxyde
de soufre autorisés à être émis

dans l'atmosphère. En fait, sous le régime des
quotas échangeables, les groupes environnementaux

sont libres d'acheter des quotas, de les
déchirer et de réduire ainsi la pollution.

S'ils pensent que l'État, par
exemple, a fixé les quotas de polluer

à un niveau trop élevé, ils sont libres d'acheter ces
quotas et de les déchirer. C'est donc un moyen très

efficace de réduire la quantité de
pollution. Comparons brièvement les quotas

échangeables avec les taxes pigouviennes. Ils sont
en fait assez similaires économiquement. Si

la taxe est égale au niveau
du coût externe, et le nombre

de quotas est égal à la quantité efficace, ils
sont, dans ce cas, fondamentalement identiques

économiquement. Politiquement toutefois, ils
sont assez différents. La question clé est,

qui obtient les quotas initiaux ? Certaines personnes
soutiennent que les quotas de pollution sont

identiques aux taxes correctives ou pigouviennes
avec un soupçon de soutien immoral aux entreprises.

Finalement on donne le droit de polluer. Ce
n'est vraiment pas la meilleure façon de

se pencher sur cette question. Tout d'abord,
nous n'avons pas besoin de donner les quotas.

Ils pourraient être vendus aux enchères générant
ainsi des revenus pour l'État. Dans ce cas,

les deux systèmes seraient politiquement
et économiquement très semblables. Le plus

important, cependant, est que si les quotas
sont donnés initialement à toutes les entreprises,

le contrôle de la pollution sera plus susceptible d'être
accepté par les grandes entreprises énergétiques. Si vous

vous contentez de juste dire aux grandes entreprises
énergétiques : « Nous allons vous imposer »,

elles vont bien sûr faire pression contre
ces taxes. Si d'autre part vous dites :

« Nous allons avoir un système de quotas échangeables dans
lequel un certain droit de polluer vous sera donné,

disons, à des niveaux historiques »,
elles seront beaucoup plus

prédisposées à accepter le programme politiquement.
En tout cas, c'est la principale différence -

la politique. Les quotas échangeables ont très
bien fonctionné pour contrôler le dioxyde de soufre.

Un système similaire pourrait-il être utilisé pour lutter
contre le changement climatique et le problème du

dioxyde de carbone et des émissions de carbone plus
généralement ? En théorie, la réponse est

définitivement oui. Tous les avantages de
quotas échangeables pour le dioxyde de soufre

seraient également valables pour le dioxyde de carbone. La
principale différence est que le changement climatique

est un problème mondial. Les externalités
impliquées dans le dioxyde de soufre,

l'acidification des lacs, étaient principalement un problème
national. Donc, tout ce dont nous avions besoin était un

plan national pour contrôler le dioxyde de soufre. Mais
pour contrôler le dioxyde de carbone, nous avons besoin

d'un plan global, et cela va être beaucoup plus
difficile d'obtenir que toutes les nations du

monde acceptent un système de taxe pigouvienne
ou un système de quotas échangeables

que cela ne l'est d'obtenir cet accord juste
pour un pays. Les externalités sont internationales

et rendent ce problème beaucoup plus difficile
à résoudre. En parallèle, l'économie

va être très importante pour résoudre
ces problèmes, parce que ce que nous venons

juste de voir est que les taxes à la Pigou et les
quotas échangeables nous en donnent le plus

pour notre argent. Ils nous donnent le plus possible
de contrôle de la pollution au moindre coût.

Et si nous pouvions réduire le coût du contrôle de la pollution
ou des émissions de dioxyde de carbone, nous serions

beaucoup plus susceptibles d'obtenir des réductions
des émissions de carbone. Plus le coût de

la résolution du problème diminue, plus nous
aurons de chances de le résoudre - et c'est la

raison pour laquelle la compréhension de l'économie
et des aspects économiques des taxes à la Pigou et des

quotas échangeables
est extrêmement importante.

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