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Qu'importe l'âge, il faut écrire sa propre histoire | Guillaume Benech | TEDxParis

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    Bonsoir à tous !
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    Le 22 septembre
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    va être un grand jour pour moi !
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    C'est le jour de sortie
    de mon premier roman,
  • 0:13 - 0:16
    édité par une grande
    maison d'édition.
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    Vous pensez : c'est jeune,
    sortir un roman à 16 ans,
  • 0:18 - 0:21
    alors que je passe mon bac
    de français à la fin de l'année.
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    En fait, ça fait un moment
    que cette histoire a commencé !
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    J'avais 11 ans, et on m'a mis
    entre les mains sept romans,
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    que vous connaissez certainement :
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    la saga Harry Potter.
  • 0:31 - 0:33
    J'ai lu pendant 10 jours,
    jour et nuit, ces romans
  • 0:33 - 0:36
    en les cachant sous mon lit, afin que
    mes parents ne les confisquent pas
  • 0:36 - 0:40
    car vous connaissez la comptine : « Il est
    l'heure de dormir, tu as école demain. »
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    En tournant la dernière page d'Harry,
  • 0:43 - 0:45
    ma passion pour la littérature était née.
  • 0:45 - 0:48
    Et j'ai enchaîné avec une quantité
    astronomique de...
  • 0:48 - 0:50
    livres best-sellers
    de Littérature Jeunesse.
  • 0:50 - 0:52
    J'écrivais même un peu,
    dans mon coin.
  • 0:52 - 0:56
    Mais, ce qui a vraiment changé
    le cours de ma vie, c'est cette annonce
  • 0:56 - 0:59
    dénichée un jour dans le Journal de Mickey
    dont je suis un fervent lecteur.
  • 1:00 - 1:01
    On proposait
  • 1:01 - 1:04
    de devenir juré pour le Grand Prix
    des Lecteurs du Journal de Mickey.
  • 1:04 - 1:06
    Le principe était très simple :
  • 1:06 - 1:09
    rédiger quelques critiques
    qui paraîtraient, ensuite,
  • 1:09 - 1:13
    dans les pages de ce journal et, à terme,
    choisir, avec les sept autres jurés,
  • 1:13 - 1:15
    le Roman Jeunesse de l'année.
  • 1:15 - 1:17
    La veille de la clôture des candidatures,
  • 1:17 - 1:21
    j'ai rédigé une critique, comme demandé,
    que j'ai postée le lendemain
  • 1:21 - 1:24
    en me rendant à l'école,
    cachet de la poste faisant foi.
  • 1:24 - 1:27
    Deux mois plus tard,
    en voiture avec ma maman,
  • 1:27 - 1:29
    celle-ci reçoit un appel
    et me demande de l'écouter,
  • 1:29 - 1:31
    sur sa messagerie vocale.
  • 1:32 - 1:34
    Et là, j'apprends que je suis pris.
  • 1:34 - 1:38
    Démarre ainsi mon travail de critique
    littéraire : 4 mois à lire des œuvres,
  • 1:38 - 1:40
    4 mois à donner mon avis dessus,
  • 1:40 - 1:43
    et 4 mois pendant lesquels,
    j'ai fait la connaissance de Camille
  • 1:43 - 1:47
    qui allait devenir ma meilleure amie,
    elle aussi passionnée de littérature.
  • 1:47 - 1:50
    Puis, quand ce grand prix s'est terminé,
  • 1:50 - 1:53
    on s'est rendu compte
    que tout allait s'arrêter d'un coup.
  • 1:53 - 1:56
    Imaginez que ce qui berce votre vie
    - je ne parle pas de l'école ! -
  • 1:56 - 1:58
    s'arrête d'un claquement de doigt.
  • 1:58 - 2:01
    Ainsi, on s'est dit :
    pourquoi ne pas continuer
  • 2:01 - 2:03
    à rédiger des critiques ensemble ?
  • 2:03 - 2:06
    On n'avait plus le Journal de Mickey,
    ni envie de lancer un blog
  • 2:06 - 2:09
    car on ne voulait pas faire
    comme tout le monde, alors...
  • 2:09 - 2:12
    lançons un magazine sur Internet,
    comme le Journal de Mickey,
  • 2:12 - 2:14
    mais en numérique, et nous-mêmes.
  • 2:14 - 2:16
    Mais pour cela, il nous fallait un nom.
  • 2:17 - 2:19
    C'est là que je me suis
    souvenu d'un journal
  • 2:19 - 2:22
    monté avec quelques copains
    en classe, à l'époque.
  • 2:22 - 2:24
    Ma maîtresse avait demandé
    à ma classe de CM1
  • 2:24 - 2:26
    de réaliser la une d'un journal.
  • 2:27 - 2:29
    Et nous avions tellement kiffé le boulot
  • 2:29 - 2:31
    qu'on avait continué à faire ce journal,
  • 2:31 - 2:34
    et on l'avait publié
    à une trentaine d'exemplaires.
  • 2:34 - 2:37
    Il faisait à peu près 6 pages.
    Il sortait toutes les semaines.
  • 2:37 - 2:39
    Et on a publié, comme ça, 17 numéros.
  • 2:39 - 2:42
    On avait 9 ans, et notre journal
    s'appelait : « L'Petit Mardi ».
  • 2:42 - 2:47
    Alors avec Camille, quand il a fallu
    relancer un magazine sur Internet,
  • 2:47 - 2:50
    on s'est dit : pourquoi pas un peu
    de nostalgie et reprendre ce nom ?
  • 2:51 - 2:53
    Sur ce, L’Petit Mardi est né.
  • 2:53 - 2:56
    Mais il nous fallait aussi une structure,
    quelque chose de concret,
  • 2:56 - 2:58
    dépasser le numérique.
  • 2:58 - 3:00
    Alors on s'est dit...
  • 3:00 - 3:02
    je me suis surtout dit : je vais
    monter ma maison d'édition.
  • 3:02 - 3:06
    L'idée paraissait un peu
    compliquée sur le coup.
  • 3:07 - 3:10
    Il fallait monter une entreprise,
    et j'avais 14 ans, j'étais mineur.
  • 3:11 - 3:13
    C'était un peu compliqué.
  • 3:13 - 3:16
    J'ai pensé : pourquoi ne pas utiliser
    mes parents comme prête-nom ?
  • 3:16 - 3:18
    Ça s'est fait simplement.
  • 3:18 - 3:20
    En quelques jours,
    l'association était créée
  • 3:20 - 3:22
    avec un capital de départ assez simple :
  • 3:22 - 3:25
    les 100 € d'économies
    qui restaient dans ma tirelire,
  • 3:25 - 3:28
    dont la plupart provenait du porte-monnaie
    de mes grands-parents.
  • 3:29 - 3:32
    L’Petit Mardi a perduré
    pendant quatre ans.
  • 3:32 - 3:34
    Il y a eu en tout
    une soixantaine de numéros,
  • 3:34 - 3:36
    qui ont tous été rédigés
    par des adolescents
  • 3:36 - 3:38
    éparpillés aux quatre coins du monde.
  • 3:38 - 3:43
    L’Petit Mardi a même été tiré
    et étiré, depuis janvier 2016,
  • 3:43 - 3:45
    au format papier avec un tirage
    à 15 000 exemplaires,
  • 3:45 - 3:48
    une diffusion dans 500 points
    de distribution en Normandie,
  • 3:48 - 3:53
    avec la conviction que le papier
    et le numérique peuvent coexister,
  • 3:53 - 3:56
    car on voulait faire un peu
    différemment des autres médias
  • 3:56 - 3:58
    qui passent du papier au numérique.
  • 3:58 - 4:00
    On voulait montrer que
    l'inverse était possible :
  • 4:00 - 4:02
    le numérique pouvait devenir papier.
  • 4:02 - 4:05
    Avec ce magazine, il suffit
    de prendre votre téléphone portable,
  • 4:05 - 4:08
    flasher les pages, et elles deviennent
    soudain virtuelles,
  • 4:08 - 4:10
    grâce à la réalité virtuelle.
  • 4:10 - 4:11
    On a réussi à assembler les deux
  • 4:11 - 4:15
    et notre objectif est de faire
    de ce magazine, d'ici cinq ans,
  • 4:15 - 4:19
    le premier magazine culturel
    francophone gratuit,
  • 4:19 - 4:23
    avec cette particularité qui est celle
    d'être entièrement rédigé par des ados.
  • 4:23 - 4:25
    Mais me direz-vous,
  • 4:25 - 4:29
    le principe même d'une maison d'édition,
    c'est quand même de publier des romans.
  • 4:29 - 4:32
    Là, je vous ai dit tout à l'heure :
  • 4:32 - 4:35
    j'avais commencé à écrire
    parallèlement au Grand Prix des Lecteurs.
  • 4:35 - 4:37
    Je me suis dit :
    il faut publier quelque chose.
  • 4:37 - 4:39
    Mais, que publier ?
  • 4:39 - 4:43
    Justement, le petit roman
    que j'avais rédigé, totalement imparfait !
  • 4:43 - 4:47
    Attention ! C 'était un 40 pages
    avec plein d'erreurs.
  • 4:47 - 4:49
    Mais, autant sauter sur l'occasion...
  • 4:49 - 4:52
    Je n'avais pas trouvé d'éditeur...
    Alors, j'ai foncé comme ça !
  • 4:52 - 4:56
    Trois semaines plus tard, je participe
    à un petit salon littéraire
  • 4:56 - 4:57
    dans ma ville, à Rouen,
  • 4:57 - 4:59
    et... à la fin de la journée,
  • 4:59 - 5:01
    je me rends compte
    que j'ai vendu 25 exemplaires.
  • 5:01 - 5:03
    25 exemplaires,
    c'est absolument ridicule,
  • 5:03 - 5:08
    0,001 % des ventes de Marc Levy
    ou Guillaume Musso en une année.
  • 5:08 - 5:11
    Mais, pour moi, ça paraissait
    quand même énorme.
  • 5:11 - 5:13
    Et puis quelqu'un m'a demandé,
    où en est le tome 3 ?
  • 5:13 - 5:15
    Est-ce qu'il va y avoir une suite, etc. ?
  • 5:16 - 5:18
    Quelqu'un le pré-commande
    même sur Internet.
  • 5:19 - 5:20
    Et là,
  • 5:20 - 5:24
    je me suis dit : je vais continuer,
    malgré le petit échec de mon tome 1.
  • 5:24 - 5:28
    Donc, je finis d'écrire ce tome 3...
    ce tome 2 pardon,
  • 5:28 - 5:30
    que je publie trois mois plus tard.
  • 5:30 - 5:34
    Le jour de la sortie, tout s'est
    un petit peu bousculé, à vrai dire.
  • 5:34 - 5:38
    J'étais en stage chez France Bleu
    Normandie, mon stage de troisième.
  • 5:38 - 5:42
    Et je devais passer un appel
    à un journaliste local.
  • 5:43 - 5:46
    Tous les journalistes de la rédaction
    écoutaient ma conversation.
  • 5:46 - 5:50
    J'avais été un peu bête de passer
    le coup de téléphone en plein milieu.
  • 5:50 - 5:52
    Toujours est-il
    qu'un journaliste est venu,
  • 5:52 - 5:55
    m'a posé quelques questions,
    un peu curieux.
  • 5:55 - 5:59
    À la fin de la journée, j'enregistrais
    deux interviews. Et c'était parti !
  • 5:59 - 6:03
    Les mois qui suivirent furent, sûrement,
    les plus intenses de ma vie :
  • 6:03 - 6:05
    BFM TV, France 2, Canal +, Europe 1
  • 6:05 - 6:06
    et j'en passe !
  • 6:06 - 6:10
    Cela m'a permis de vendre quelques
    1 500 exemplaires de mes romans.
  • 6:10 - 6:13
    Ce qui est assez énorme pour
    un auteur auto-édité en France.
  • 6:14 - 6:15
    Et puis,
  • 6:15 - 6:16
    arrivé à ce stade, j'ai pensé :
  • 6:16 - 6:19
    pourquoi ne pas
    essayer de réaliser mon rêve ?
  • 6:19 - 6:21
    - à savoir être édité
    par une grande maison d'édition.
  • 6:22 - 6:26
    Et là, je dois vous avouer
    que ça a été un peu compliqué.
  • 6:26 - 6:29
    Je me suis pris les portes closes,
    des mails incendiaires :
  • 6:29 - 6:32
    « T'es trop jeune. Ton livre,
    c'est nul ! » Machin, machin...
  • 6:32 - 6:35
    En fait, j'ai un peu abandonné l'idée.
  • 6:35 - 6:38
    Puis un jour, au moment
    où j'ai justement baissé les bras,
  • 6:38 - 6:40
    j'ai fait une rencontre surprenante.
  • 6:40 - 6:43
    J'étais invité à la remise
    du Grand Prix des lecteurs
  • 6:43 - 6:45
    du Journal de Mickey, comme ex-juré...
  • 6:46 - 6:47
    (Rires)
  • 6:48 - 6:51
    Pourquoi c'est drôle ? Le Journal
    de Mickey, c'est très sympa !
  • 6:51 - 6:53
    Bon, j'étais à la Fnac des Ternes,
  • 6:53 - 6:55
    et je me baladais dans
    les rayons de la librairie
  • 6:55 - 6:57
    quand j'ai vu un monsieur, tout seul.
  • 6:57 - 6:59
    Ce monsieur...
    il me dit quelque chose !
  • 6:59 - 7:02
    J'ai vérifié son visage sur Google,
    fait des petites recherches..
  • 7:02 - 7:06
    Je me suis rendu compte que
    ce monsieur était Michel Lafon,
  • 7:06 - 7:08
    le créateur et le PDG
    de cette maison d'édition,
  • 7:08 - 7:12
    et j'avais vu son visage dans une vidéo
    de Natou qui avait sorti son bouquin
  • 7:12 - 7:14
    dans cette maison d'édition
    quelques mois plus tôt.
  • 7:14 - 7:17
    Alors, je suis allé le voir.
    Je me suis présenté.
  • 7:17 - 7:19
    Je lui ai expliqué ce que je faisais, etc.
  • 7:19 - 7:21
    D'un air très solennel,
    il m'a regardé et il m'a dit :
  • 7:21 - 7:23
    « Appelez-moi demain. »
  • 7:23 - 7:25
    Donc, je l'ai appelé le lendemain,
  • 7:25 - 7:28
    et il m'a donné rendez-vous
    la semaine d'après à Neuilly-Sur-Seine
  • 7:28 - 7:31
    où je me suis rendu
    dans son bureau avec mon père.
  • 7:32 - 7:34
    Je dois avouer que
    cet échange fut fructueux
  • 7:34 - 7:37
    et je suis très heureux
    de vous annoncer que, justement,
  • 7:37 - 7:39
    mon prochain roman,
    la suite des aventures,
  • 7:39 - 7:42
    - un nouveau premier tome
    pour être exact, de ma saga -
  • 7:42 - 7:44
    sortira chez cet éditeur
    dans exactement 9 jours.
  • 7:44 - 7:48
    Ils ne l'ont pas tiré
    à 25 exemplaires, mais à 9 000.
  • 7:48 - 7:51
    (Applaudissements) Merci !
  • 7:54 - 7:56
    Merci beaucoup.
  • 7:58 - 7:59
    Merci !
  • 8:00 - 8:03
    Aujourd'hui, je suis heureux
    de pouvoir dire que je fais partie
  • 8:03 - 8:06
    de ce petit cercle d'auteurs publiés
    qui ne sont que des ados.
  • 8:06 - 8:07
    Car je ne suis pas seul !
  • 8:07 - 8:09
    Non, on est une bonne
    trentaine en France.
  • 8:09 - 8:11
    Il y en a pas mal à l'étranger aussi.
  • 8:11 - 8:16
    On partage tous cette conviction
    de donner envie de lire aux jeunes.
  • 8:17 - 8:20
    Car, après tout, à l'école, on nous donne
    à lire l'Odyssée, le Cid,
  • 8:20 - 8:22
    - que vous avez tous dû lire ici -
  • 8:22 - 8:25
    et je dois avouer que
    j'avais plus envie de dormir
  • 8:25 - 8:26
    que de lire, personnellement.
  • 8:26 - 8:30
    Mais, justement ! Je pense qu'il faut
    proposer aux jeunes,
  • 8:30 - 8:33
    de débuter par de la littérature
    en librairie pour la jeunesse.
  • 8:33 - 8:34
    Harry Potter, par exemple.
  • 8:34 - 8:38
    Mais je pense aussi à Hunger Games,
    Divergente et j'en passe.
  • 8:38 - 8:39
    Ensuite, commencer,
  • 8:39 - 8:42
    quand on acquiert un peu
    la maturité nécessaire au lycée,
  • 8:42 - 8:43
    à lire des classiques.
  • 8:44 - 8:47
    Aujourd'hui, je pense pouvoir dire
  • 8:47 - 8:50
    que j'ai toujours fait confiance
    aux opportunités qui se présentaient à moi
  • 8:50 - 8:54
    et que, par conséquent, j'ai essayé
    de créer ma propre histoire.
  • 8:55 - 8:58
    L'âge n'influencera jamais cela,
    que vous ayez 16 ans,
  • 8:58 - 9:00
    que vous en ayez 20,
    30, 40, 50 ou même plus,
  • 9:00 - 9:03
    tant que vous êtes passionné
    par ce que vous faites,
  • 9:03 - 9:07
    tant que la cause que vous vantez
    vous semble intéressante, pertinente
  • 9:08 - 9:11
    alors, il faut saisir ces opportunités.
  • 9:11 - 9:12
    Marcel Proust disait :
  • 9:12 - 9:16
    « L'audace réussit à ceux
    qui savent profiter des occasions. »
  • 9:17 - 9:19
    Je n'ai qu'un seul message ce soir.
  • 9:19 - 9:20
    Profitez-en !
  • 9:20 - 9:21
    Merci beaucoup !
  • 9:21 - 9:23
    (Applaudissements)
Title:
Qu'importe l'âge, il faut écrire sa propre histoire | Guillaume Benech | TEDxParis
Description:

Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx local, produit indépendamment des conférences TED.

À seulement 16 ans, Guillaume est à la tête de l’association L’Petit Mardi, qui édite un magazine culturel gratuit distribué en Normandie. Passionné de littérature, son premier roman vient de paraître dans une grande maison d’édition française.

Newton a eu la révélation de sa vie en recevant une pomme sur la tête. Pour Guillaume Benech, ce furent sept romans : les Harry Potter à l’âge de 12 ans. Après des débuts en tant que chroniqueur littéraire pour le Journal de Mickey, Guillaume se met à son compte et co-crée un magazine culturel gratuit : L’Petit Mardi. Âgé aujourd’hui de 16 ans, il est devenu chef d’entreprise en créant sa propre maison d’édition. Lycéen en première littéraire, Guillaume est à présent l’auteur d’une saga pour la jeunesse, chez Michel Lafon.

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
09:28

French subtitles

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