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La plus rapide des ambulances ? Une motobulance

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    Ceci est une motobulance.
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    C'est le moyen le plus rapide de se rendre
    sur les lieux d’une urgence médicale.
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    La motobulance a tout ce qu’on trouve
    dans une ambulance, sauf un lit.
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    Vous pouvez voir le défibrillateur
    et l'équipement médical.
  • 0:17 - 0:20
    Nous avons tous été témoins
    des événements tragiques qui ont frappé Boston.
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    Lorsque j'ai vu ces photos,
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    ça m'a renvoyé plusieurs années en arrière
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    à l’époque de mon enfance.
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    J'ai grandi dans un petit quartier de Jérusalem.
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    Lorsque j'avais 6 ans,
    je me rapelle qu'un vendredi après-midi
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    alors que je rentrais à pied
    avec mon grand frère,
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    on est passé à côté d'un arrêt de bus,
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    et on a vu un bus exploser
    juste devant nous.
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    Le bus était en flammes, et il y avait beaucoup de morts
    et de blessés à l’intérieur.
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    Je me souviens d'un vieux monsieur
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    qui nous hurlait à l’aide en pleurant.
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    Il avait juste besoin que quelqu'un
    l'aide à se relever.
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    On avait tellement peur
    qu'on s'est enfui en courant.
  • 1:00 - 1:04
    Plus tard j'ai décidé que je deviendrais docteur
    et que je sauverais des vies.
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    C'était peut être à cause de ce que j'avais vu petit
    à cet arrêt de bus.
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    Quand j'avais 15 ans,
    j'ai pris un cours de secourisme,
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    et je me suis porté volontaire ambulancier.
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    J'ai travaillé comme bénévole dans une ambulance
    pendant deux ans à Jérusalem.
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    J'ai aidé beaucoup de gens,
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    mais à chaque fois que quelqu'un avait
    vraiment besoin de secours,
  • 1:21 - 1:24
    je n'arrivais jamais à temps.
    On n'arrivait jamais à temps,
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    à cause des encombrements,
    de la distance, et de tout le reste.
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    On n'arrivait jamais sur place
    quand quelqu'un avait vraiment besoin de nous.
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    Un jour, on a reçu un appel
    pour un enfant de 7 ans
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    qui était en train de s'étouffer
    avec un hot dog.
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    Il y avait des embouteillages monstres
    et on était
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    à l'autre bout de la ville,
    dans le nord de Jérusalem.
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    On est arrivé 20 minutes plus tard,
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    et on a commencé les premiers secours.
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    Puis un docteur d'un pâté de maisons voisin,
    est arrivé.
  • 1:47 - 1:53
    Il nous a interrompus, a examiné le garçon,
    et nous a dit d’arrêter les secours.
  • 1:53 - 1:56
    A cette seconde précise
    il a déclaré la mort de ce garçon.
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    C'est à ce moment-là que j'ai réalisé
  • 1:59 - 2:02
    que ce garçon était mort pour rien.
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    Si ce docteur,
    qui habitait à un pâté de maison d'ici,
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    était arrivé 20 minutes plus tôt,
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    sans attendre les sirènes
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    de l'ambulance,
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    s'il avait été informé de la situation
    bien plus tôt,
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    il aurait sauvé ce garçon.
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    Il aurait pu accourir
    depuis son pâté de maison
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    et sauver ce garçon.
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    Je me suis dit qu'il fallait trouver
    une meilleure solution.
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    C’est comme ça
    qu’avec une quinzaine d'amis --
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    tous secouristes —
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    on a décidé de protéger notre quartier,
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    de sorte que si un tel accident
    était amené à se reproduire,
  • 2:30 - 2:34
    on puisse se précipiter sur les lieux
    en attendant l'arrivée de l'ambulance.
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    Je suis donc allé voir
    le responsable des services ambulanciers
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    et je lui ai demandé: « S'il-vous-plaît,
    à chaque fois que vous recevez un appel
  • 2:39 - 2:41
    provenant de notre quartier,
  • 2:41 - 2:43
    veuillez nous bipper.
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    On est une bonne équipe de 15 prêts à
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    tout laisser tomber pour accourir et sauver des vies.
  • 2:47 - 2:50
    On payera les beepers,
  • 2:50 - 2:54
    envoyez-les nous et on pourra accourir sur place
    et sauver des vies. »
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    Et bien il m'a ri au nez.
    J'avais 17 ans. J'étais un gamin.
  • 3:00 - 3:04
    Et il m'a dit — je m'en souviens comme si c'était hier —
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    c'était quelqu'un de bien, mais il m'a dit,
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    « Tu ferais mieux d'aller à l'école
    ou d'ouvrir un stand de falafel.
  • 3:11 - 3:15
    Ce genre de nouvelles aventures,
    ne nous intéresse pas.
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    On n'a pas besoin de votre aide. »
    Et il m'a foutu dehors.
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    « Je n'ai pas besoin de ton aide »
    voilà ce qu'il m'a dit.
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    A l'époque j'étais très têtu.
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    Comme vous pouvez le voir, je continue aujourd'hui à faire les cent pas comme un fou, comme un « meshugenah ».
  • 3:28 - 3:33
    (Rires) (Applaudissements)
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    J'ai donc décidé d'utiliser
    la technique israélienne très célèbre
  • 3:37 - 3:41
    dont vous avez sûrement
    tous entendu parler, « chutzpah ». (Rires)
  • 3:41 - 3:45
    Le lendemain, j'ai acheté deux scanners radio,
  • 3:45 - 3:47
    et je me suis dit: « Peu importe si on ne veut pas
  • 3:47 - 3:50
    me donner ces renseignements,
    je m'en chargerai moi-même. »
  • 3:50 - 3:53
    Avec mes amis on se relayait
    pour écouter les appels radio.
  • 3:53 - 3:56
    Le lendemain,
    pendant que j'écoutais les scanners,
  • 3:56 - 3:59
    j'ai intercepté l'appel d'un homme de 70 ans
  • 3:59 - 4:03
    qui avait été renversé par une voiture
    à un pâté de maison d'où je me trouvais
  • 4:03 - 4:06
    dans la rue principale de mon quartier.
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    J'ai accouru sur place
    sans aucun équipement médical.
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    Lorsque je suis arrivé, l'homme de 70 ans
  • 4:11 - 4:14
    était étendu par terre,
    des flots de sang jaillissaient de son cou.
  • 4:14 - 4:15
    Il était sous Coumadin, un anti-coagulant.
  • 4:15 - 4:20
    Je savais que si je n'arrêtais pas l'hémorragie,
    il allait mourir.
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    Comme je n'avais aucun matériel médical à portée de main,
    j’ai donc enlevé ma kippa,
  • 4:23 - 4:26
    et en appuyant très fort avec,
    j'ai arrêté le saignement.
  • 4:26 - 4:27
    Il saignait du cou.
  • 4:27 - 4:31
    Quand l'ambulance est arrivée
    un quart d'heure plus tard,
  • 4:31 - 4:33
    je leur ai confiés un patient
    qui était encore en vie.
  • 4:33 - 4:41
    (Applaudissements)
  • 4:41 - 4:43
    Deux jours après,
    lorsque je lui ai rendu visite,
  • 4:43 - 4:46
    il m'a pris dans les bras en pleurant
  • 4:46 - 4:49
    et m'a remercié de lui avoir sauvé la vie.
  • 4:49 - 4:52
    Je me suis rendu compte
    que c'était la première fois
  • 4:52 - 4:55
    que je sauvais une vie après deux ans
    de bénévolat dans une ambulance,
  • 4:55 - 4:58
    et c'est à ce moment-là
    que j'ai découvert ma vocation.
  • 4:58 - 5:02
    22 années se sont écoulées depuis, et aujourd'hui
    l'on dispose de l'organisation United Hatzalah.
  • 5:02 - 5:08
    (Applaudissements)
  • 5:08 - 5:11
    Pour ceux d'entre vous qui ne parlent pas Hébreux,
    « hatzalah » veut dire « sauvetage ».
  • 5:11 - 5:13
    J'ai oublié que je ne suis pas en Israël ici.
  • 5:13 - 5:16
    Nous avons des milliers de bénévoles
  • 5:16 - 5:19
    qui se dévouent avec passion
    pour sauver des vies,
  • 5:19 - 5:21
    ils sont dispersés un peu partout,
    et dès qu'il reçoivent un appel
  • 5:21 - 5:26
    ils laissent tout tomber et prennent leurs jambes
    à leur cou pour aller sauver quelqu'un.
  • 5:26 - 5:29
    Aujourd'hui en Israël,
    le délai moyen de réponse
  • 5:29 - 5:33
    est descendu à moins de trois minutes.
  • 5:33 - 5:36
    (Applaudissements)
  • 5:36 - 5:38
    On répond présent à tous les appels,
    que ce soit un arrêt cardiaque,
  • 5:38 - 5:40
    un accident de voiture,
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    que Dieu nous en garde, un attentat à la bombe,
    des coups de feu, ou quoique ce soit,
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    même une femme qui fait une chute chez elle
  • 5:44 - 5:47
    à 3 heures du matin et qui a besoin d'aide.
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    En l'espace de trois minutes,
    un bénévole en pyjamas se pointera
  • 5:49 - 5:53
    à sa maison et l'aidera à se relever.
  • 5:53 - 5:56
    Il y a trois raisons pour lesquelles
    on est si efficace.
  • 5:56 - 5:58
    Des milliers de bénévoles dévoués
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    qui laisseraient tout tomber
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    pour courir au secours de gens
    qu'ils ne connaissent même pas.
  • 6:02 - 6:05
    Notre but n'est pas de remplacer
    les ambulances.
  • 6:05 - 6:06
    On est juste là
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    pour faire un pont entre l'appel et l'arrivée de l'ambulance.
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    On sauve ainsi les gens qui auraient perdu leur vies pendant ce laps de temps.
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    La deuxième raison est une raison technologique.
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    Vous savez, les Israéliens sont doués en technologie.
  • 6:22 - 6:26
    Tous nos téléphones, quelle que soit la marque,
  • 6:26 - 6:29
    sont munis d'un GPS développé par NowForce,
  • 6:29 - 6:30
    et dès qu'un appel est lancé,
  • 6:30 - 6:32
    il est transmis au cinq bénévoles
    qui sont le plus près,
  • 6:32 - 6:35
    et ils se rendent sur place très rapidement,
  • 6:35 - 6:39
    à l'aide d'un navigateur de trafic
    qui détermine le chemin le plus court.
  • 6:39 - 6:41
    C'est un système technologique
    que l'on utilise partout dans le pays
  • 6:41 - 6:43
    et qui permet de réduire notre temps de réponse.
  • 6:43 - 6:45
    La troisième raison, ce sont ces motobulances.
  • 6:45 - 6:48
    Ces motobulances sont l’équivalent
    d’une ambulance sur deux roues.
  • 6:48 - 6:50
    On ne déplace pas les accidentés avec,
    mais on les stabilise,
  • 6:50 - 6:52
    et on leur sauve la vie.
  • 6:52 - 6:55
    Les motobulances ne sont jamais prises dans les embouteillages. On peut même les faire rouler sur le trottoir.
  • 6:55 - 6:57
    Elles ne sont vraiment jamais coincées
    dans les embouteillages.
  • 6:57 - 6:59
    C'est pour ça qu’on arrive sur place si rapidement.
  • 6:59 - 7:02
    Quelques années
    après avoir monté cette organisation,
  • 7:02 - 7:03
    dans une communauté juive,
  • 7:03 - 7:06
    deux Musulmans de l'Est de Jérusalem
    m'ont contacté.
  • 7:06 - 7:09
    Ils voulaient me rencontrer.
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    Muhammad Asli et Murad Alyan.
  • 7:11 - 7:13
    Muhammad m'a raconté que
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    son père, alors âgé de 55 ans,
    s'était effondré chez lui,
  • 7:16 - 7:18
    qu'il avait fait un arrêt cardiaque,
  • 7:18 - 7:20
    que l'ambulance avait mis
    plus d'une heure à arriver,
  • 7:20 - 7:22
    et qu'il avait vu son père mourir
    sous ses yeux,
  • 7:22 - 7:25
    et il m'a demandé: « Je vous en prie,
    installez votre organisation à l'Est de Jérusalem. »
  • 7:25 - 7:29
    Après avoir été témoin de tellement de tragédies,
    de tellement de haine,
  • 7:29 - 7:32
    je me suis dit que peu importe si on sauve
    des Juifs, des Musulmans,
  • 7:32 - 7:36
    ou des Chrétiens.
    L'important est de sauver des êtres humains.
  • 7:36 - 7:38
    C'est comme ça que j'ai agrandi l’organisation --
  • 7:38 - 7:43
    (Applaudissements) —
  • 7:43 - 7:46
    et que j'ai créé United Hatzalah
    dans l'Est de Jérusalem,
  • 7:46 - 7:48
    et c'est pour ça que les mots « United »
  • 7:48 - 7:50
    et « Hatzalah » vont si bien ensemble.
  • 7:50 - 7:54
    Nous nous sommes pris main dans la main
    pour sauver Juifs et Arabes.
  • 7:54 - 7:56
    Des Arabes sauvaient des Juifs.
    Des Juifs sauvaient des Arabes.
  • 7:56 - 7:58
    Il s'est passé quelque chose de spécial.
  • 7:58 - 8:01
    Les Arabes et les Juifs
    ne s'entendent pas toujours bien,
  • 8:01 - 8:02
    mais dans cette situation-là,
  • 8:02 - 8:04
    il s'est passé quelque chose d'incroyable.
  • 8:04 - 8:06
    Les communautés
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    ont tout à coup trouvé un intérêt commun
    au delà de leur diversité:
  • 8:09 - 8:10
    sauver des vies ensemble.
  • 8:10 - 8:13
    Les occupants sauvaient les Arabes
    et les Arabes sauvaient les occupants.
  • 8:13 - 8:15
    C'est une situation incroyable
    qui n'a pu fonctionner
  • 8:15 - 8:18
    que du fait qu’elle était motivée
    par une si grande cause.
  • 8:18 - 8:20
    Et tout le monde est bénévole.
  • 8:20 - 8:21
    Personne n'est payé.
  • 8:21 - 8:25
    Tout le monde participe
    par désir de sauver des vies.
  • 8:25 - 8:27
    Quand mon propre père
    a eu un arrêt cardiaque
  • 8:27 - 8:29
    il y a quelques années,
    l'un des premiers bénévoles
  • 8:29 - 8:31
    à arriver au secours de mon père
  • 8:31 - 8:34
    était un des premiers bénévoles musulmans
    de l’Est de Jérusalem
  • 8:34 - 8:37
    qui a été formé pour rejoindre Hatzalah.
  • 8:37 - 8:39
    Et il a sauvé mon père.
  • 8:39 - 8:43
    Vous imaginez ce que j'ai ressenti
    à ce moment-là ?
  • 8:43 - 8:46
    J'avais 17 ans
    quand j'ai créé cette organisation.
  • 8:46 - 8:50
    Jamais je n'aurais imaginé
    qu'un jour je m'exprimerais à TEDMED.
  • 8:50 - 8:51
    Je ne savais même pas ce que TEDMED était.
  • 8:51 - 8:55
    Je ne crois pas que ça existait à l'époque,
    mais je n'aurais jamais pensé
  • 8:55 - 8:57
    que ce système allait se répandre
  • 8:57 - 8:58
    aux quatre coins du monde,
  • 8:58 - 9:01
    et l'année dernière on s'est
    installé au Panama et au Brésil.
  • 9:01 - 9:05
    Tout ce dont j'ai besoin, c'est un partenaire
    qui soit un peu meshugenah comme moi,
  • 9:05 - 9:08
    qui soit passionné par le sauvetage,
    et soit prêt à s'engager.
  • 9:08 - 9:11
    Je suis justement sur le point d'exporter
    ce systeme en Inde
  • 9:11 - 9:15
    avec un ami que j'avais rencontré à Harvard
    il y a quelque temps.
  • 9:15 - 9:19
    Et avant que l'on s'installe à Williamsburg,
  • 9:19 - 9:21
    un Juif hassidique
    a lancé Hatzalah à Brooklyn,
  • 9:21 - 9:24
    et aujourd'hui le système est répandu dans toute la communauté juive de New York,
  • 9:24 - 9:27
    mais aussi en Australie, à Mexico, et dans beaucoup d'autres communautés juives.
  • 9:27 - 9:29
    Mais ça pourrait se répandre partout.
  • 9:29 - 9:31
    C'est très facile à mettre en place.
  • 9:31 - 9:34
    Vous avez bien vu
    tous les volontaires à New York
  • 9:34 - 9:37
    qui sont venus sauver des vies
    au World Trade Centre.
  • 9:37 - 9:40
    Rien que l'année dernière,
    on a soigné 207 000 personnes en Israël.
  • 9:40 - 9:45
    42 000 d'entre elles
    était en danger de mort.
  • 9:45 - 9:47
    Et on a fait la différence.
  • 9:47 - 9:50
    C'est une sorte de flash mob de sauvetage,
  • 9:50 - 9:52
    et c'est efficace.
  • 9:52 - 9:55
    Quand je regarde autour de moi,
  • 9:55 - 9:58
    je vois plein de gens
    qui seraient prêt à faire le pas,
  • 9:58 - 10:01
    à faire plusieurs pas en courant
    pour sauver des gens,
  • 10:01 - 10:04
    quelle que soit leur identité,
    quelle que soit leur religion,
  • 10:04 - 10:07
    quelle que soit leur origine.
  • 10:07 - 10:08
    On a tous un héros en nous.
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    Tout ce dont on a besoin,
    c'est une bonne idée, de la motivation,
  • 10:12 - 10:14
    et beaucoup de « chutzpah ».
  • 10:14 - 10:16
    Et avec ça on pourrait sauver
    des millions de personnes
  • 10:16 - 10:18
    qui autrement n'auraient pas survécu.
  • 10:18 - 10:20
    Merci beaucoup.
  • 10:20 - 10:25
    (Applaudissements)
Title:
La plus rapide des ambulances ? Une motobulance
Speaker:
Eli Beer
Description:

Jeune secouriste dans une ambulance à Jérusalem, Eli Beer s'est rendu compte qu'il arrivait souvent trop tard sur les lieux à cause des aléas du trafic urbain. Il a donc décidé de rassembler une équipe de secouristes bénévoles -- la plupart à pied -- prêts à tout laisser tomber pour courir sauver des vies dans leur quartier. Aujourd'hui, à l'aide d'une application smartphone et d'une flotte de « motobulances », Hatzalah Unis vient au secours de personnes accidentées en attendant qu'une ambulance arrive sur place. L'année dernière, United Hatzlah a soigné 207 000 personnes en Israël, avec un temps de réponse moyen de 3 minutes. Et le concept est en train de s'exporter dans d'autres pays.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
10:44

French subtitles

Revisions