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Pourquoi le meilleur candidat n’est pas celui qui a le CV parfait

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    Votre entreprise lance un recrutement
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    pour un poste ouvert.
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    Le déroulement des entretiens commence
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    et les candidats qualifiés
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    sont identifiés.
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    Maintenant la sélection commence.
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    Personne A : grande école du groupe A,
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    CV impeccable,
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    superbes recommandations.
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    Tout ce qu’il faut là où il faut !
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    Personne B : école publique,
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    différents changements d'emplois,
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    avec des petits boulots comme caissière,
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    et serveuse-chanteuse.
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    Mais rappelez-vous
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    chacun des deux sont qualifiés.
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    Alors je vous demande :
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    Qui allez-vous prendre ?
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    Mes collègues et moi avons créé
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    des termes très officiels
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    pour décrire deux catégories
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    distinctes de candidats.
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    Nous appelons A :
    « la cuillère en argent »,
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    c'est la personne qui a clairement eu
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    des avantages et qui était
    destinée au succès.
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    Et nous appelons B : « le Rescapé »,
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    la personne qui a dû affronter
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    des épreuves considérables
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    pour aboutir au même point.
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    Vous venez d'entendre
    un directeur des ressources humaines
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    qui appelle des personnes
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    « cuillère en argent » et « rescapé »
    (Rires)
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    Ce qui n'est pas vraiment
    politiquement correct
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    et sonne un peu comme un jugement.
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    Mais avant que mes certifications
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    en ressources humaines
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    soient révoquées --
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    (Rires)
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    laissez-moi vous expliquer...
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    Un CV raconte une histoire
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    et au cours des années, j'ai appris
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    quelque chose au sujet des personnes
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    dont l’expérience est vue
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    comme un patchwork,
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    cela m'incite à m’arrêter un peu
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    et à les observer globalement
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    avant de rejeter leur CV.
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    Une série de petits boulots peut indiquer
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    une incohérence, un manque de vision,
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    de l’imprévisibilité.
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    Ou elle peut indiquer un engagement
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    dans la lutte contre les obstacles.
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    Au minimum, le « rescapé »
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    mérite un entretien.
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    Pour être claire, je n’ai rien contre
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    les « cuillères en argent » ;
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    entrer dans une université d'élite
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    et obtenir un diplôme,
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    demande beaucoup de travail acharné
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    et de sacrifices.
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    Mais si votre vie entière a été
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    organisée vers le succès,
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    comment gérerez-vous
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    les moments difficiles ?
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    Une personne que j'ai recrutée pensait
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    que parce qu'il venait
    d'une université d'élite,
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    il y avait certaines tâches
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    qui n’étaient pas dignes de lui,
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    comme faire un travail
    manuel temporairement
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    pour mieux comprendre une opération.
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    Finalement il a démissionné.
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    Mais en revanche,
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    que se produit-il quand votre vie entière
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    est tournée vers l'échec
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    et que finalement vous réussissez ?
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    Je veux vous encourager vivement
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    à interviewer le « rescapé ».
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    J’en sais quelque chose
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    parce que je suis une « Rescapée » !
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    Avant que je naisse,
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    mon père a été diagnostiqué
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    schizophrène paranoïaque.
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    Il n’était pas capable
    de conserver un travail,
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    bien qu’il soit brillant.
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    Nos vies étaient comme les films :
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    « Vol au-dessus d’un nid de coucou »,
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    « L’Éveil »
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    et « Un Homme d’exception. »
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    -- (Rires)
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    Je suis la quatrième d’une famille
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    de cinq enfants
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    élevés par une mère célibataire
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    dans un quartier difficile
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    de Brooklyn à New York.
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    Nous n'avons jamais possédé de maison,
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    de voiture ni de machine à laver,
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    et pour la majeure partie de mon enfance,
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    nous n'avons même pas eu de téléphone.
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    J'étais donc fortement motivée
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    pour comprendre les relations
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    entre la réussite professionnelle
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    et les « rescapés »,
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    parce que ma vie aurait pu facilement
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    prendre des chemins très différents.
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    J'ai rencontré des personnes
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    qui ont réussi professionnellement
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    et lu des biographies de leaders
    de haut niveau.
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    J'ai alors noté des traits communs.
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    Bon nombre d'entre eux
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    avaient rencontré
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    des difficultés très tôt.
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    Qu'il s'agisse de pauvreté, d'abandon,
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    de la mort d'un parent dans leur jeunesse,
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    de difficultés d’apprentissage,
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    d'alcoolisme, de violence.
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    La pensée commune est que
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    le traumatisme mène à la détresse,
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    et on s'est beaucoup intéréssé
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    aux dysfonctionnements en résultant.
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    Mais en étudiant les dysfonctionnements,
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    les données ont révélé
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    une vision inattendue :
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    que même les plus mauvaises circonstances
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    peuvent engendrer
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    la croissance et la transformation.
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    Un phénomène contre-intuitif remarquable
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    a été découvert.
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    Ce que les scientifiques appellent
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    « la croissance post traumatique » !
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    Dans une étude conçue pour mesurer
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    les effets de l'adversité
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    sur des enfants à risque,
  • 4:41 - 4:45
    parmi un groupe de 698 enfants
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    qui ont expérimenté les conditions
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    les plus graves et extrêmes,
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    un bon tiers s'est développé
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    jusqu'à mener des vies saines,
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    réussies et productives.
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    Envers et contre tout
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    et malgré de nombreux obstacles,
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    elles ont réussi.
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    Un tiers !
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    Prenez ce CV.
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    Les parents de ce gars
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    l’ont abandonné.
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    Il n’a jamais fini l'université.
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    Il a souvent changé d’emplois,
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    Il est parti voyager en Inde
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    pendant une année,
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    et pour compléter le tout,
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    il est dyslexique !
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    Engageriez-vous ce type ?
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    Son nom est Steve Jobs.
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    Dans une étude sur les entrepreneurs
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    qui ont le plus mieux réussi,
  • 5:31 - 5:33
    il s'avère qu’un nombre disproportionné
  • 5:33 - 5:35
    étaient dyslexiques.
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    Aux USA, 35 %
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    des entrepreneurs étudiés
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    étaient dyslexiques.
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    Ce qui est remarquable --
  • 5:42 - 5:45
    parmi ces entrepreneurs
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    qui ont expérimenté
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    la croissance post traumatique,
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    ils regardent maintenant,
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    leurs difficultés scolaires
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    comme une difficulté souhaitable,
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    ce qui leur a fourni un avantage
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    parce qu'ils ont acquis
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    une meilleure écoute
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    et une plus grande attention aux détails.
  • 6:01 - 6:03
    Ils ne pensent pas qu'ils sont
  • 6:03 - 6:06
    ce qu’ils sont à cause de l'adversité.
  • 6:06 - 6:09
    Ils savent qu'ils sont ce qu’ils sont,
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    grâce à l'adversité.
  • 6:11 - 6:14
    Ils comprennent que leurs traumatismes
    et leurs difficultés sont
  • 6:14 - 6:16
    des éléments-clés
    de ce qu'ils sont devenus.
  • 6:16 - 6:19
    Et reconnaissent que sans ces expériences,
  • 6:19 - 6:21
    ils n’auraient pas pu développer
  • 6:21 - 6:23
    la puissance et la détermination requises
  • 6:23 - 6:25
    pour remporter ce succès.
  • 6:26 - 6:27
    Un de mes collègues
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    a eu sa vie complètement retournée
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    en raison de la révolution
    culturelle chinoise en 1966.
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    Quand il avait 13 ans, ses parents
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    ont été transférés à la campagne,
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    les écoles ont été fermées
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    et il s’est retrouvé seul dans Pékin
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    pour se débrouiller par lui-même
    jusqu'à ses 16 ans
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    quand il a obtenu un travail
  • 6:48 - 6:50
    dans une usine de vêtements.
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    Mais au lieu d'accepter son destin,
  • 6:52 - 6:54
    il a pris la résolution qu'il continuerait
  • 6:54 - 6:57
    son enseignement classique.
  • 6:57 - 6:59
    Onze ans après,
  • 6:59 - 7:01
    quand le paysage politique changea,
  • 7:01 - 7:06
    il entendit parler de tests d’admission
    très sélectifs pour entrer à l'université.
  • 7:06 - 7:08
    Il a eu trois mois pour apprendre
  • 7:08 - 7:10
    le programme complet des cours
  • 7:10 - 7:12
    du primaire au lycée.
  • 7:12 - 7:14
    Ainsi, chaque jour,
  • 7:14 - 7:16
    au retour de l'usine,
  • 7:16 - 7:18
    il faisait une petite sieste
  • 7:18 - 7:20
    et étudiait jusqu'à 4h du matin,
  • 7:20 - 7:22
    puis retournait travailler.
  • 7:22 - 7:23
    Il a répété ce cycle
  • 7:23 - 7:26
    chaque jour pendant trois mois.
  • 7:26 - 7:29
    Il l'a fait, il a réussi !
  • 7:30 - 7:32
    Son engagement pour son éducation
  • 7:32 - 7:33
    était inébranlable,
  • 7:33 - 7:35
    et il n'a jamais perdu l'espoir.
  • 7:35 - 7:38
    Aujourd'hui, il a obtenu un master,
  • 7:38 - 7:40
    et ses filles ont chacune eu
  • 7:40 - 7:43
    des diplômes de Cornell et de Harvard.
  • 7:43 - 7:45
    Les « rescapés » sont propulsés
  • 7:45 - 7:46
    par la croyance
  • 7:46 - 7:48
    que la seule personne sur laquelle
  • 7:48 - 7:51
    vous avez l’entier contrôle est vous-même.
  • 7:52 - 7:54
    Quand les choses ne tournent pas bien,
  • 7:54 - 7:55
    les « rescapés » se demandent :
  • 7:55 - 7:57
    « Que puis-je faire différemment
  • 7:57 - 7:59
    pour obtenir un meilleur résultat ? »
  • 7:59 - 8:00
    Les « rescapés »
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    ont un sens de leur mission
  • 8:01 - 8:02
    qui les empêche
  • 8:02 - 8:04
    de renoncer à eux-mêmes.
  • 8:04 - 8:06
    Un peu comme quand vous avez survécu
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    à la pauvreté, un père fou
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    et plusieurs agressions.
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    « Des challenges professionnels ? »
  • 8:12 - 8:13
    Pensez-vous !
  • 8:13 - 8:14
    (Rires)
  • 8:14 - 8:15
    Vraiment ?
  • 8:15 - 8:17
    C'est du gâteau, je l'ai voulu !
  • 8:17 - 8:19
    (Rires)
  • 8:19 - 8:21
    Et cela me rappelle – l'humour :
  • 8:21 - 8:23
    les « rescapés » connaissent cet humour
  • 8:23 - 8:25
    qui s'obtient dans les moments difficiles,
  • 8:25 - 8:28
    et le rire vous aide
    à changer votre regard.
  • 8:28 - 8:31
    Et puis, il y a les rencontres…
  • 8:31 - 8:33
    Les gens qui surmontent l'adversité
  • 8:33 - 8:35
    ne le font pas seuls.
  • 8:35 - 8:37
    Quelque part le long de la route,
  • 8:37 - 8:39
    ils trouvent des personnes
  • 8:39 - 8:41
    qui font sortir le meilleur d’eux-mêmes
  • 8:41 - 8:44
    et qui investissent dans leur succès.
  • 8:44 - 8:46
    Avoir quelqu'un
    sur qui vous pouvez compter,
  • 8:46 - 8:48
    quoi qu'il advienne,
  • 8:48 - 8:51
    est essentiel pour surmonter l'adversité.
  • 8:51 - 8:52
    J'ai été chanceuse.
  • 8:52 - 8:54
    Dans mon premier emploi
    après l'université,
  • 8:54 - 8:56
    je n'avais pas de voiture,
  • 8:56 - 8:58
    ainsi j'ai fait du covoiturage
    pour rentrer chez moi,
  • 8:58 - 9:01
    avec une femme qui était
    l'assistante du président.
  • 9:01 - 9:03
    Elle m'a observée travailler
  • 9:03 - 9:05
    et encouragée à me concentrer
  • 9:05 - 9:08
    sur mon avenir
    et ne pas insister sur mon passé.
  • 9:08 - 9:11
    Le long de la route, j'ai rencontré
  • 9:11 - 9:12
    beaucoup de personnes
  • 9:12 - 9:14
    qui m'ont donné leur avis
  • 9:14 - 9:16
    honnête et sans faux fuyant,
  • 9:16 - 9:18
    des conseils et leur accompagnement.
  • 9:18 - 9:20
    Ces personnes se préoccupaient pas
  • 9:20 - 9:21
    que j’ai, par le passé, travaillé
  • 9:21 - 9:22
    comme serveuse-chanteuse
  • 9:22 - 9:24
    pour aider à payer l'université.
  • 9:24 - 9:25
    (Rires)
  • 9:25 - 9:26
    Je terminerai avec
  • 9:26 - 9:29
    une dernière information intéressante.
  • 9:29 - 9:31
    Les entreprises qui sont engagées
  • 9:31 - 9:32
    dans la diversité
  • 9:32 - 9:34
    et les pratiques d’intégration,
  • 9:34 - 9:36
    tendent à soutenir les « rescapés »
  • 9:36 - 9:39
    et surpasser les autres entreprises.
  • 9:39 - 9:44
    Selon Diversity Inc, une étude montre
    que les 50 premières entreprises
  • 9:44 - 9:51
    qui soutiennent la diversité ont
    surperformé le S&P 500 de 25%.
  • 9:52 - 9:56
    Alors, pour revenir
    à ma question initiale.
  • 9:56 - 9:58
    Sur qui allez-vous parier ?
  • 9:58 - 10:01
    « Cuillère en argent » ou « rescapé » ?
  • 10:02 - 10:03
    Je vous le dis,
  • 10:03 - 10:05
    choisissez le candidat
    le moins conventionnel
  • 10:05 - 10:07
    dont les armes secrètes
  • 10:07 - 10:09
    sont la passion et la détermination.
  • 10:10 - 10:12
    Engagez le « rescapé » !
  • 10:12 - 10:16
    (Applaudissements)
Title:
Pourquoi le meilleur candidat n’est pas celui qui a le CV parfait
Speaker:
Regina Hartley
Description:

Quand on a le choix pour un poste, entre un candidat avec un CV parfait et un autre qui s’est démené au travers des difficultés, la directrice en ressources humaines Regina Hartley donne toujours une chance au « Rescapé ». En tant que personne qui a grandi dans l’adversité, Hartley sait que ceux qui se développent dans les endroits les plus sombres sont investi d’une capacité à survivre dans un environnement de travail qui change continuellement. « Choisissez le concurrent le moins estimé, dont les armes secrètes sont passion et détermination. » Elle nous conseille : Engagez le « Rescapé » !

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
10:31
  • Hello I send you 2 messages can you answer me ?
    best regards
    Philippe

  • Hello Phillippe,
    I am so sorry for late reply because I was on a holiday last week.
    Could you please resend your messages to me because I could not find them apart from this "Hello I send you 2 messages can you answer me ?"?

    I am quite new to Amara so not very familiar with technical things.

    Happy New Year and regards,
    Nhat

French subtitles

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