Why Do Governments Enact Price Controls?

If price controls have negative consequences, why do governments enact them? Let’s revisit our example of President Nixon’s wage and price controls in the 1970s. These price controls were popular, as is demonstrated by Nixon being re-elected after they went into effect. The public didn’t think that the price controls were to blame for things such as long lines at the fuel pump. Without knowledge of the economics behind price controls, the public blamed foreign oil cartels and oil companies for the shortages.
In this video we’ll also address questions such as: do price controls — like rent controlled apartments and the minimum wage — help the poor? Are there better ways to help the poor? If so, what are they? Let’s find out.
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- Jusqu'ici, nous avons examiné un certain nombre
de conséquences du contrôle des prix, des prix

plafond et des prix plancher. Et la plupart de
ces conséquences ne sont pas très heureuses.

Pourquoi les états adoptent-ils des contrôles de prix ?
Nous ne serons pas en mesure de couvrir ici toutes les

raisons, mais nous allons en examiner
quelques-unes des plus importantes.

Vous souvenez-vous comment nous avons commencé
cette série de cours ? Avec le président Richard Nixon,

imposant un contrôle des prix et des salaires à
l'ensemble de l'économie des États-Unis en août

1971. Encore une fois, ce fut l'une des plus
grandes interventions en temps de paix dans

l'économie. Ce fut une politique d’une envergure colossale
avec énormément de conséquences graves et sérieuses,

mais je ne vous ai pas encore
raconté le reste de l'histoire.

Voici le reste de l'histoire.

En novembre 1972, Nixon a été réélu haut la
main. Le contrôle des salaires et des prix

était donc populaire. Nixon a été
réélu grâce à cette politique ainsi que

d'autres. Pourquoi en est-il ainsi ? Je pense que
dans de nombreux cas, dans la majorité des cas, le

public ne fait tout simplement pas la connexion entre le
contrôle des salaires et des prix et leurs conséquences.

Ainsi, en observant la situation générale, les pénuries, les
longues files d'attente pour l'essence, les gens ne se sont pas

dit que tout ceci était
dû au contrôle des prix.

Quelle en était la cause d’après eux ? Eh bien, si vous
regardez les enquêtes réalisées pendant cette période,

au sujet de la cause de la pénurie, les gens
tenaient pour responsables l'OPEP, les

arabes, les étrangers et les compagnies
pétrolières cupides. C’était eux

les responsables de la pénurie. En fait, nous savons que même si
ces raisons pouvaient constituer d’une certaine manière de bonnes

explications des prix élevés,
elles ne sont certainement pas bonnes

pour expliquer une pénurie.

Dans un marché libre, nous ne verrions jamais
de pénurie. La cause de la pénurie, c'était

le contrôle des prix, mais le public ne
l'a pas vu ainsi. Le public n'a pas

bénéficié d'une formation en sciences économiques,
comme celle que vous recevez aujourd'hui. En outre,

ce ne fut pas seulement vrai pour le public américain,
mais pour d'autres gens partout dans le monde.

Prenons un autre exemple.

Voici un autre exemple du contrôle des prix
du pétrole. En 2003, l'Irak fixa le prix de

l'essence dans le pays à cinq cents par
gallon. Formidable, de l’essence pas chère,

n'est-ce pas ? Eh bien non, bien sûr, il y eut une
pénurie et de longues files d'attente, tout comme aux

États-Unis pendant les années 70. En effet,
cette photo pourrait avoir été prise aux

États-Unis dans les années 70, à l'exception
peut-être, de ce type ici. En fait,

c'est une photo d'Irak.

Qui les Irakiens ont-ils blâmé ? Ont-ils blâmé
le contrôle des prix ? Non, en fait, exactement

comme les Américains dans les années 70, ils
ont blâmé les étrangers ; sauf que cette fois, ils

ont blâmé les américains. Ils ont dit, eh bien, que les
américains expédiaient la totalité du pétrole hors d’Irak.

Bien sûr, la véritable cause de la
pénurie était le contrôle des prix

à cinq cents le gallon d'essence.

On peut être d'accord avec tout ce que nous avons
dit ici jusqu'à présent mais continuer de penser que

peut-être les contrôles de prix aident les
pauvres, et pour certains de ces pauvres, ceci

est probablement vrai. Le contrôle des loyers,
par exemple, aide les gens qui ont un loyer contrôlé

mais ils rendent plus difficile
l’accès à un appartement. Il y a

là un réel compromis. En outre, de nombreuses
personnes bénéficiant d’un loyer contrôlé

ne sont pas pauvres.

Il y a énormément de gens riches dans la ville de New
York qui ont des appartements à loyer contrôlé

et qui ne veulent pas les abandonner parce qu'ils représentent
une superbe affaire. Le contrôle des loyers n’est donc pas une

approche très ciblée pour aider les
pauvres. Il en est de même pour

le salaire minimum. Un salaire minimum aide
les travailleurs qui conservent leur emploi

à un salaire plus élevé,
mais il n'aide pas ceux

qui ne peuvent pas trouver un emploi et qui sont
chômeurs en raison de ce salaire plus élevé.

Encore une fois, il y a un compromis. Peut-être, même
en tenant compte du compromis, les travailleurs

aimeraient-ils quand même avoir un salaire minimum, mais
tous n’en bénéficient pas. En outre, de nombreuses

personnes ayant un emploi au salaire minimum ne sont pas
vraiment pauvres. Par exemple, les étudiants et les jeunes

vivant souvent à la maison, avec la plupart du temps
des emplois à temps partiel et ainsi de suite.

Cela ne veut pas dire que nous ne nous soucions
pas des étudiants et des jeunes. C'est

tout simplement pour indiquer que le salaire minimum
n'est pas très ciblé. Il n'a pas pour objectif les pauvres.

Il a pour objectif les personnes qui ont des emplois au
salaire minimum, et toutes ne sont pas pauvres de quelque

manière que ce soit. Certaines d'entre elles
sont tout simplement jeunes et débutants.

En outre, la réponse ici au salaire minimum et
au contrôle des loyers n'est pas nécessairement

que nous ne devrions pas faire quelque chose,
mais plutôt qu'il pourrait y avoir de meilleures

façons d'aider les pauvres.

Les chèques-logement, par
exemple, ciblent les pauvres

et leur permettent de payer
davantage pour leur loyer ainsi que

d'acheter tout appartement en tout lieu
et ainsi de suite, en augmentant ainsi

le pouvoir d’achat des pauvres en matière de loyer.
Nous avons un vaste programme de chèques-logement aux

États-Unis qui a bien réussi.

De même, les subventions salariales sont peut-être
une meilleure approche pour aider les pauvres que

le salaire minimum. Nous les avons déjà
examinées auparavant. Jetons-y très brièvement

un autre regard, par rapport au salaire minimum.
Rappelez-vous comment nous avons analysé la

subvention salariale en la plaçant dans le
graphique et comment nous avons trouvé qu'elle

augmentait le salaire reçu par les
travailleurs en même temps qu'elle réduisait

le salaire payé par les entreprises, la
différence étant constituée par la subvention.

Bien sûr la subvention salariale coûte
aux contribuables au contraire du

salaire minimum. Mais notez
que la subvention salariale

augmente l'emploi à
QS. D'autre part, un

salaire minimum de 12 dollars
identique à celui avec

la subvention salariale,
réduit en fait l'emploi à QD.

Il peut donc y avoir de meilleures façons d'aider
les pauvres que le contrôle des prix. Les économistes

ne pensent pas que nous ne devrions pas aider les
pauvres, mais plutôt que nous devrions essayer de le faire

d'une manière qui soit compatible avec les
marchés, qui fonctionne en parallèle aux marchés,

plutôt que d'essayer de passer outre
les marchés, ce qui conduit souvent à

des conséquences
inattendues négatives.
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