(French translation by Samuel Scherber)
On utilisait pendant des décennies les tests d'agglutination comme une méthode simple pour détecter les substances antigéniques
dans les échantillons biologiques.
Le but de cette vidéo est de montrer comment fonctionne cette méthode dans la pratique et d'en exposer
ses limites.
Le test d'agglutination utilise de particules minuscules, ce qui sont le plus souvent des billes de latex.
Ces perles sont recouvertes d'un anticorps spécifique contre l'antigène que l'on souhaite
détecter.
Normalement, on effectue ce test sur une carte, en verre ou en plastique porte-object, et plus souvent sur une
surface noire.
D'abord, on ajoute à chacune des trois zones encerclées une suspension de billes de latex recouvertes d'anticorps spécifiques
sur le porte-objet.
Notons que la suspension est suffisamment concentrée pour produire une apparence laiteuse sur le fond.
Ensuite, vous ajoutez quelques gouttes de l'échantillon inconnue d'intérêt.
Mais, vous aurez également besoin d'utiliser une des zones encerclées comme contrôle négatif et donc qui
ne contient pas d'antigène; aussi vous en aurez besoin d'une autre pour une solution témoin positif qui contient de l'antigène
d'intérêt.
Après, on agite le porte-objet afin de mélanger les billes avec les solutions de test, et qui permette alors
aux échantillons contenant l'antigène d'intérêt d'agglutiner avec les perles.
Ceci va produire par conséquence l'apparition d'agglutination visible et la solution elle-même se développera
une apparence venant de laiteuse au clair et transparent.
On doit observer cette transformation dans la région avec le contrôle positif.
Si l'antigène est présent dans l'échantillon inconnu, il se formera aussi des agglutinations.
Le cercle de contrôle négatif doit rester non-agglutiné et opaque.
Rappelons que les billes de latex sont recouvertes par un anticorps spécifique de sorte que chaque bourrelet peut
se lier aux plusieurs antigènes.
Pour qu'il y ait de l'agglutination, l'antigène d'intérêt doit également être capable de se lier à des billes multiples.
Par conséquent, dans ce test, les antigènes qui peuvent être détectés sont limités aux grosses macromolécules
qui possèdent des domaines antigéniques répétitifs,
par exemple, les capsules microbiennes, les flagelles, ou les lipopolysaccharides.
Une longue molécule d'antigène avec plusieurs domaines de répétition peut ensuite s'associer aux plusieurs perles, provoquant
l'agglutination.
Ainsi, même des quantités minuscules d'antigènes qui de moins possèdent plusieurs domaines antigéniques répétées peuvent
provoquer la formation des amas visibles et par conséquent, leur détection par ce test.
Ceci est la base du test.
Enfin, voici quelques exemples de tests d'agglutination qui sont utilisés dans la pratique clinique.