Return to Video

Saga Cité - Nos collectivités face aux changements climatiques

  • 0:46 - 0:50
    Je vous présente Mme Lamarche. C’est notre mairesse à Colvert,
  • 0:50 - 0:53
    et depuis quelque temps, elle trouve ça de plus en plus dur.
  • 0:53 - 0:56
    Un matin, elle a décidé qu’il était temps de faire quelque chose…
  • 0:56 - 1:00
    … d’aller à la source des problèmes, de trouver des solutions à long terme.
  • 1:00 - 1:02
    Mais par où commencer ?
  • 1:03 - 1:07
    Elle a d’abord cherché à savoir si la population pensait comme elle.
  • 1:07 - 1:15
    Moi, je n’étais pas là, mais ma mère, oui. Il paraît que ça s’est pressé aux portes et que la mairesse ne s’était pas trompée.
  • 1:15 - 1:19
    Les problèmes soulevés par les citoyens ressemblaient à ceux qu’elle avait identifiés.
  • 1:26 - 1:28
    Mais à ce moment-là, la mairesse a pris conscience
  • 1:28 - 1:32
    que les problèmes de notre ville étaient plus importants qu'elle ne l'avait cru.
  • 1:32 - 1:35
    Il ne lui a pas fallu longtemps pour reconnaître que Colvert était loin d'être exemplaire,
  • 1:35 - 1:38
    que la qualité de vie recherchée n'était pas au rendez-vous.
  • 1:43 - 1:47
    Bref, elle avait un gros mandat sur les bras et il lui faudrait de l’aide.
  • 1:49 - 1:51

    Gens d’affaires, architectes, urbanistes…
  • 1:51 - 1:54
    Plusieurs spécialistes ont été appelés pour trouver des solutions.
  • 1:54 - 1:56
    Et comme s'il n'y avait pas assez de pain sur la planche,
  • 1:56 - 1:59
    Colvert venait de recevoir le bilan de ses émissions de gaz à effet de serre.
  • 1:59 - 2:02
    Un bilan un peu gênant!
  • 2:02 - 2:05
    De toute évidence, il fallait s'attaquer à ce problème-là aussi.
  • 2:05 - 2:08
    Mais ça commençait à faire beaucoup en même temps.
  • 2:08 - 2:11
    La mairesse et ses collaborateurs ont relevé leurs manches et, après avoir échangé leurs idées,
  • 2:11 - 2:14
    ils ont compris qu’en s’attaquant à ses émissions de gaz à effet de serre,
  • 2:14 - 2:18
    Colvert s’attaquerait aussi à ses autres problèmes.
  • 2:18 - 2:23
    C’est ce qu’ils ont fait et c’est cette histoire-là que je vais vous raconter.
  • 2:23 - 2:30
    Ça a commencé autour des années ’50. Jusque-là, la ville de Colvert était… tissée serrée.
  • 2:37 - 2:41
    Puis en quelques années, l’auto est devenue accessible à tous.
  • 2:41 - 2:43
    Comme c'était alors facile de se déplacer rapidement,
  • 2:43 - 2:46
    les gens ont quitté les vieux quartiers pour s'installer en pleine campagne.
  • 2:46 - 2:49
    Et une rue à la fois, une maison après l’autre, …
  • 2:49 - 2:53
    … la ville s’est étalée, étalée et étalée.
  • 2:53 - 2:56
    Aujourd’hui, presque tout le monde a sa maison individuelle. Nous aussi.
  • 2:56 - 3:04
    Ça, c’est moi, Nancy et nos enfants : Nathan et Mégane. Notre quartier est calme, propre, sécuritaire et surtout proche de la nature.
  • 3:04 - 3:07
    Du moins… il l’était au début.
  • 3:07 - 3:12
    On se vantait de notre nouvelle qualité de vie en oubliant qu’on bâtissait une ville dépendante de l’auto et du pétrole.
  • 3:12 - 3:16
    L’auto encourage l’étalement urbain, qui force l’achat d’auto.
  • 3:16 - 3:18
    Et plus on s’installe loin, plus on en a besoin.
  • 3:18 - 3:21
    Moi, un peu plus que les autres.
  • 3:21 - 3:25
    En plus, pensant rendre la ville plus saine et plus efficace, on a séparé les activités.
  • 3:25 - 3:29
    On s’est servi du zonage pour éviter, par exemple, que les industries ne polluent les maisons.
  • 3:29 - 3:30
    Belle intention!
  • 3:30 - 3:33
    Mais en poussant la logique à l’extrême,
  • 3:33 - 3:37
    aujourd’hui, la maison, le travail, les loisirs, les services publics et les commerces
  • 3:37 - 3:41
    sont tous tellement loin les uns des autres qu’on ne fait plus rien à pied.
  • 3:41 - 3:43
    L’automobile est devenue incontournable.
  • 3:43 - 3:45
    On l’utilise pour tout.
  • 3:45 - 3:49
    Nous, par exemple, tant qu’à en avoir une, on va conduire Mégane à l’école, pourtant pas loin.
  • 3:49 - 3:52
    Après, Nancy au travail…
  • 3:54 - 3:56
    et puis moi…
  • 3:56 - 4:00
    Le soir, on refait le chemin inverse et on emmène Nathan au centre sportif.
  • 4:00 - 4:02
    Faut quand même qu’il bouge un peu!
  • 4:02 - 4:04
    Je ne suis pas le seul à avoir cette vie-là.
  • 4:04 - 4:09
    Plusieurs familles ont même deux ou trois autos! Et dans une journée, on en fait de la route!
  • 4:14 - 4:19
    Avec autant d’autos, nécessairement, il y a congestion. Et je sais de quoi je parle!
  • 4:19 - 4:23
    On a essayé de régler le problème en ouvrant un gros boulevard contournant le centre-ville.
  • 4:23 - 4:27
    Mais finalement, ça a empiré les choses. Des nouveaux quartiers résidentiels ont été créés à chaque bout.
  • 4:27 - 4:32
    Avec le nouvel achalandage, les commerces ont poussé comme des champignons, ce qui a attiré encore plus d’autos.
  • 4:32 - 4:37
    Si bien qu’en quelques années, la nouvelle route s’est retrouvée congestionnée, elle aussi.
  • 4:37 - 4:41
    Et comme on n'apprend pas vite, on a pensé que serait mieux avec une autoroute.
  • 4:41 - 4:50
    On n'avait pas encore compris qu’offrir une nouvelle route plus rapide, c’était inciter à rouler plus, et recréer la congestion.
  • 4:50 - 4:53
    Au bout du compte, on ne s’en sort pas…
  • 4:53 - 4:58
    Pour ceux qui n'ont pas d’auto, ce n’est pas plus facile. C’est elle, ma mère. Avec l’âge, elle ne peut plus conduire.
  • 4:58 - 5:01
    Ils sont nombreux comme elle à ne pas avoir d’autos.
  • 5:01 - 5:04
    Soit qu’ils sont trop vieux, trop jeunes, trop pauvres, ou qu’ils n'en veulent pas.
  • 5:04 - 5:08
    Les villes d’aujourd’hui leur sont souvent hostiles.
  • 5:15 - 5:18
    Venir nous voir est devenu un enfer pour ma mère.
  • 5:18 - 5:23
    Et plus souvent qu’autrement, pour lui éviter ça, je me retrouve à jouer au taxi.
  • 5:23 - 5:26
    Même chose quand vient le temps d’aller ailleurs, à la quincaillerie par exemple.
  • 5:26 - 5:28
    Aujourd’hui, quand on a quelque chose à acheter,
  • 5:28 - 5:32
    c’est toujours un peu plus loin, et on y va presque toujours en auto.
  • 5:32 - 5:36
    Bref, l’auto prend toujours plus de place.
  • 5:37 - 5:41
    Les routes, les ponts, les échangeurs, les viaducs et les stationnements
  • 5:41 - 5:47
    sont tous des infrastructures qu’il faut construire et entretenir. Et ça coûte cher à tout le monde!
  • 5:47 - 5:49
    C’est rendu le royaume de l’asphalte, du béton et du goudron.
  • 5:49 - 5:54
    Laissez-moi vous dire que, des fois, il fait chaud pas à peu près!
  • 5:55 - 6:01
    C’est vrai qu’on ne s’aide pas! On a pavé d’immenses surfaces pour stationner les voitures.
  • 6:01 - 6:07
    Ça crée des îlots de chaleur qui augmentent les risques de smog et qui sont nuisibles pour la santé. Parlez-en à mon gars!
  • 6:07 - 6:11
    Mais plutôt que de régler le problème à la source, on préfère se tourner vers la technologie pour nous soulager,
  • 6:11 - 6:15
    même si ça contribue souvent à augmenter nos émissions de GES.
  • 6:18 - 6:21
    En réalité, on cherche tous à améliorer notre sort.
  • 6:21 - 6:25
    Pour plusieurs, ça veut dire une plus grosse télé, une plus grande maison, une plus grande cour, une piscine, un spa...
  • 6:25 - 6:31
    On s’est payé ça en se disant que c’était le meilleur des mondes. Après tout, il y avait de la place et des ressources en masse!
  • 6:31 - 6:35
    Maintenant, on voit bien que tout ça n'a pas que des avantages.
  • 6:35 - 6:40
    On aimerait minimiser notre impact, mais on se rend compte que des petits gestes, chacun de notre côté, ça ne suffit pas…
  • 6:44 - 6:48
    Voilà! On avait une ville ordinaire, avec des problèmes de toutes sortes,
  • 6:48 - 6:51
    mais des problèmes qui contribuaient directement aux changements climatiques.
  • 6:56 - 7:02
    À Colvert, on a décidé de se prendre en main. Je dis « on », parce que la mairesse a voulu que tout le monde participe.
  • 7:02 - 7:04
    On a commencé par se doter d’une vision d’avenir.
  • 7:04 - 7:11
    Ensemble, on allait réduire nos émissions de GES et faire de Colvert une ville plus saine, plus verte et plus prospère.
  • 7:11 - 7:17
    Pour y parvenir, l’équipe de la mairesse a d’abord resserré le périmètre d’urbanisation.
  • 7:17 - 7:20
    Pas de construction au-delà de la limite!
  • 7:20 - 7:24
    S’il y a moins de terrains disponibles, les promoteurs vont se dépêcher de prendre ceux qui restent.
  • 7:24 - 7:29
    Avec des terrains de plus en plus rares, ils vont bâtir plus compact, pour loger plus de monde, et faire plus d’argent.
  • 7:30 - 7:35
    Mais attention! Pas question de sacrifier le bien-être de ma famille pour aller vivre dans une cage à poules!
  • 7:36 - 7:38
    Mais ça n'est pas ce qu'on a fait.
  • 7:38 - 7:43
    Parce qu'en en parlant, on a compris qu’on pouvait rebâtir la ville sur elle-même,
  • 7:43 - 7:50
    la réorganiser en créant des cœurs de quartier plus compacts, sans pour autant se piler sur les pieds.
  • 7:50 - 7:52
    C’est assez simple : laissez-moi vous expliquer comment on y est arrivé.
  • 7:56 - 8:01
    Tout d’abord, pour faire un centre-ville fort et animé, on a incité deux grands employeurs à s’y installer.
  • 8:01 - 8:07
    Il paraît que c’est bon pour l’immobilier et le commerce. En tout cas, une chose est sûre, il y a des gros changements autour.
  • 8:07 - 8:12
    Il y a pas mal plus de monde, plus de commerces et de services, aussi.
  • 8:12 - 8:18
    La rue principale revit et c’est à nouveau agréable d’y habiter, d’y travailler ou d'aller s'y promener et de rencontrer des gens.
  • 8:19 - 8:22
    En tout cas, ma mère n'arrête pas d’en parler, elle!
  • 8:25 - 8:30
    Il faut dire que la Ville a fait de gros efforts pour rendre les rues, les places publiques et les parcs plus agréables…
  • 8:30 - 8:32
    On en a même créé de nouveaux!
  • 8:32 - 8:34
    Mais attendez, ce n’est pas fini!
  • 8:34 - 8:37
    De l’autre bord de la rivière, il y avait des vieux édifices industriels à l'abandon.
  • 8:37 - 8:42
    Avec l'aide de la ville, les propriétaires ont pu les retaper pour accueillir des commerces, des bureaux et même des habitations.
  • 8:42 - 8:49
    Tout ça à la même place! Je ne pensais pas que ça marcherait, mais il faut bien avouer qu’il y a beaucoup plus de vie autour maintenant.
  • 8:49 - 8:52
    Et c’est plus vert en plus!
  • 8:52 - 8:56
    Au sud de la ville, on a transformé l’ancienne gare en terminus de bus.
  • 8:56 - 8:59
    Ça aussi ça génère de l’animation.
  • 8:59 - 9:01
    Mais on ne s’est pas arrêté là!
  • 9:01 - 9:05
    On a profité de l’occasion pour créer un quartier qui laisse plus de place aux piétons et aux cyclistes.
  • 9:06 - 9:09
    On n'a pas fait les choses à moitié. Et ça marche!
  • 9:12 - 9:15
    Nancy et moi, on aime relaxer sur la nouvelle rue piétonne.
  • 9:15 - 9:19
    Il y a de la vie et du beau monde en plus!
  • 9:19 - 9:22
    Pendant ce temps-là, Mégane joue avec des amies sur une rue partagée où l’auto n'est pas interdite,
  • 9:22 - 9:25
    mais où elle prend moins de place et n'a pas la priorité.
  • 9:27 - 9:32
    En bout de ligne, la rue redevient accessible, agréable et sécuritaire pour tout le monde,
  • 9:32 - 9:34
    pas juste une voie de circulation pour les autos...
  • 9:34 - 9:37
    … même si Mégane trouve toujours le moyen de nous donner la frousse.
  • 9:47 - 9:53
    À l’autre bout de la ville, on a donné une nouvelle vie au centre d’achat en en faisant le cœur d’un nouveau quartier.
  • 9:53 - 9:58
    Il y avait beaucoup d’espace autour des bâtiments, on a donc décidé de mieux les utiliser.
  • 10:04 - 10:09
    On a construit un stationnement étagé qui loge plus de cases dans moins d’espace.
  • 10:09 - 10:12
    C’est comme ça qu’on a récupéré les stationnements de surface pour construire de nouveaux bâtiments.
  • 10:12 - 10:19
    Et en très peu de temps, c’est devenu presque aussi vivant qu’au centre-ville!
  • 10:19 - 10:22
    Les stationnements restants ont été refaits.
  • 10:22 - 10:29
    Plutôt que d'être rejetée dans la rivière par les égouts, l’eau de pluie s'infiltre dans le sol ou est draînée vers un étang.
  • 10:30 - 10:33
    Les spécialistes appellent ça un bassin de rétention paysager.
  • 10:33 - 10:41
    Avec les arbres qu’on a ajoutés, les îlots de chaleur ont presque disparu. C’est bien plus agréable à vivre pour tout le monde.
  • 10:41 - 10:43
    En tout cas, Mégane aime bien ça!
  • 10:48 - 10:53
    Voici le quartier du meilleur ami de Nathan. On pourrait l’appeler « Spagatville ».
  • 10:53 - 11:00
    C’est le genre de banlieue de bungalows, sans aucun service, où les trajets sont trois fois plus longs que les distances à vol d’oiseau.
  • 11:01 - 11:03
    La Ville voulait en faire un secteur plus complet.
  • 11:03 - 11:06
    Elle a donc bâti des équipements communautaires en plein cœur du quartier.
  • 11:06 - 11:14
    Puis, elle a modifié ses règlements et proposé des mesures pour inciter à densifier et permettre l’ouverture de commerces et de services.
  • 11:14 - 11:18
    Plus d’activité attire plus de monde, et plus de monde attire plus d’activité.
  • 11:19 - 11:23
    Quelques raccourcis piétons, entre les rues mal connectées,
  • 11:23 - 11:30
    et une nouvelle piste cyclable permettent aujourd’hui aux enfants d’éviter les détours… aux adultes aussi d’ailleurs.
  • 11:30 - 11:34
    Avec plus de monde dans le quartier, la Ville a pu offrir un bon service de bus sur voie réservée.
  • 11:34 - 11:37
    Aujourd'hui, les choses vont bon train à Spagatville.
  • 11:38 - 11:41

    En amont de la rivière, la ville a construit un nouveau quartier près du vieux moulin.
  • 11:41 - 11:43
    J'y ai déménagé avec ma famille.
  • 11:43 - 11:48
    Là, il est facile de profiter de la nature, sans avoir un gros impact sur elle.
  • 11:48 - 11:52
    C'était l'objectif quand on a décidé d'en faire un éco-quartier.
  • 11:55 - 11:58
    Colvert a imposé des normes exigeantes de construction.
  • 11:58 - 12:01
    Le quartier est plus compact et les logements sont mieux conçus.
  • 12:01 - 12:03
    Par exemple, les bâtiments ne sont pas exposés aux quatre vents,
  • 12:03 - 12:07
    donc consomment moins d’énergie et produisent moins de GES.
  • 12:07 - 12:10
    La densité du quartier assure aussi la rentabilité des infrastructures.
  • 12:10 - 12:14
    Plus on dessert de monde au kilomètre, plus on en a pour notre argent.
  • 12:15 - 12:19
    Le monde, l’activité, le service de bus performant… Moi aussi, je connais le principe maintenant!
  • 12:19 - 12:21
    Parlant de bus…
  • 12:21 - 12:26
    En même temps qu’on crée des noyaux au cœur des quartiers, il faut penser à les relier avec un bon système de transport collectif.
  • 12:26 - 12:32
    Le vieux moulin à Spagatville, la gare au centre d’achat, en passant par le centre-ville.
  • 12:32 - 12:35
    Ce qui est bien avec ces lignes-là, c’est qu’elles sont fiables.
  • 12:35 - 12:41
    Il y a des abris confortables, des bancs et des tableaux indiquant le temps d’attente avant le prochain bus.
  • 12:41 - 12:45
    Et vu que c’est efficace, il y a plus de monde qui veut le prendre et emménager à côté.
  • 12:45 - 12:49
    C’est tellement populaire que la Ville pense déjà à augmenter le service!
  • 12:49 - 12:52
    Nos déplacements quotidiens sont pas mal moins stressants maintenant.
  • 12:52 - 12:56
    Nancy travaille dans le quartier et moi, sur les presses du Journal, au centre-ville.
  • 12:56 - 12:59
    Je prends même l’autobus pour y aller!
  • 12:59 - 13:05
    En même temps, la Ville a diminué le nombre de stationnements au centre-ville et a réservé quelques cases pour l’auto-partage.
  • 13:05 - 13:09
    Il paraît qu’une voiture partagée peut remplacer huit autos individuelles!
  • 13:09 - 13:16
    Quant au vélo en libre-service, je ne l’ai pas encore essayé, mais j’ai entendu dire que c’est vraiment pratique parce qu’il y en a partout.
  • 13:17 - 13:22
    Maintenant, on peut se déplacer en ville sans utiliser notre voiture.
  • 13:22 - 13:26
    Grâce à tout ça, Colvert commence à se porter pas mal mieux.
  • 13:26 - 13:29
    Mais on va pas s’arrêter là, on a d’autres projets.
  • 13:29 - 13:32
    D’abord, rendre la voie de contournement plus accueillante pour tous.
  • 13:33 - 13:39
    Puis, remplacer les parcours de bus les plus utilisés par un tramway.
  • 13:40 - 13:46
    Enfin, comme alternative à l’autoroute, relier Colvert aux villes voisines par le retour du train.
  • 13:48 - 13:51
    C’est comme ça qu’à force de petites et de grandes décisions,
  • 13:51 - 13:55
    Colvert a obtenu le meilleur bilan de gaz à effet de serre au pays
  • 13:55 - 13:58
    et a fait sa part dans la lutte aux changements climatiques.
  • 14:00 - 14:07
    On a profité de ce défi pour revoir de fond en comble notre façon de développer et d’aménager notre ville.
  • 14:08 - 14:11
    Aujourd’hui, on est heureux de dire qu’on habite Colvert !
  • 14:11 - 14:15
    Plus qu’une ville agréable, saine et prospère…
  • 14:15 - 14:18
    une ville modèle!
  • 14:26 - 14:29
    Pour la mairesse, les choses vont mieux que jamais.
  • 14:29 - 14:35
    Elle a dépassé les attentes de la population et je crois bien qu’elle va être en poste encore longtemps.
  • 14:35 - 14:39
    Vous trouvez peut-être que je viens de vous raconter un conte de fée, où tout arrive par magie.
  • 14:39 - 14:42
    Mais ce n'est pas le cas !
  • 14:42 - 14:44
    On n'a pas tous embarqué du premier coup.
  • 14:44 - 14:48
    On avait peur d'avoir à faire des sacrifices en changeant nos habitudes.
  • 14:48 - 14:54
    Mais le plus grand pas qu'on a eu à franchir a été de changer notre façon de voir les choses.
  • 14:54 - 14:58
    Au bout du compte, il faut reconnaître qu'on a gagné au change.
  • 14:58 - 15:03
    Moi, un peu plus que pour les autres! Et j’en suis bien fier…
Title:
Saga Cité - Nos collectivités face aux changements climatiques
Description:

Pour aller plus loin : WWW.SAGACITE.ORG
Suivez nous sur facebook.com/sagacite !
--
Face aux défis des changements climatiques, l’urbanisme et l’aménagement ont un rôle majeur à jouer. En définissant la forme des collectivités à l’origine des habitudes de vie des populations ils permettent de réduire à la source les émissions de gaz à effet de serre. Les enjeux liés à l'aménagement du territoire et à l'urbanisme restent cependant méconnus. SAGA CITÉ vous invite à en découvrir plus à travers l’histoire de la ville de Colvert.

more » « less
Video Language:
English
Duration:
16:25

French subtitles

Revisions